samedi 17 janvier 2015

8ème édition du festival Daoulaba : un tremplin pour le coton

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Quatrième Festival International de Sélingué : Un événement plein de couleurs pour les 1er, 2 et 3 Mai 2015

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Lancement du livre « combattre l’impunité » Me Bréhima Koné revient sur les crimes liés à la crise

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8ième édition du FESTIVAL DAOULABA : Tisser le fil de reconstruction par la culture.

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CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES MANUSCRITS ANCIENS DU #MALI


«Les manuscrits face aux défis de l’heure"; prévue à Bamako, du 28 au 30 Janvier 2015
 

lundi 28 octobre 2013

Les Manuscrits de Tombouctou, une richesse ert un patrimoine mondial à préserver

Les Manuscrits de Tombouctou sont un ensemble de manuscrits médiévaux datant de la période impériale ouest-africaine, pour la plupart rédigés et conservés depuis des siècles à Tombouctou et dans sa région. Ces écrits datés du XIIIe siècle pour les plus anciens forment un corpus hétéroclite comprenant aussi bien des documents d'enseignement que de courtes lettres. La majorité de ces manuscrits sont écrits en arabe, dans une langue africaine ou dans une version africanisée de l'alphabet arabe, ensemble généralement désigné par « Écriture Ajami ». Les langues écrites pratiquées localement et utilisées dans ces manuscrits sont notamment le Songhaï et le Tamasheq. Ces textes comprennent une grande variété de sujets incluant les mathématiques, les sciences, la philosophie, l'islam, l'astronomie, le droit et même la rédaction de contrats. Transmis d'une génération à l'autre au sein de familles de Tombouctou (Mali), ces manuscrits sont souvent conservés dans des conditions médiocres. En octobre 2008, notamment, une de ces bibliothèques domestiques fut inondée et 700 manuscrits furent alors détruits. Avec la disparition du système d'éducation arabe au Mali pendant la colonisation française, la reconnaissance de la valeur de ces manuscrits médiévaux a diminué et certains d'entre eux ont été vendus. Le magazine Time a ainsi relaté qu'un imam a vendu certains d'entre eux 50 $US pièce. Un corpus d'environ 30 000 textes est conservé à l'Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba (IHERI-AB), fondé à Tombouctou par le gouvernement malien en 1973. Julian Johansen et Sidi ʿUmar Wuld ʿAlī publient en 1995 un premier volume d'inventaire des manuscrits du centre Ahmed Baba traitant de 1500 manuscrits, principalement en arabe, incluant Corans, hadiths, fiqh, grammaire, théologie scolastique, soufisme, biographies du Prophète, vers de louange du Prophète, prières, supplications, logique, philosophie, astronomie, médecine, mathématiques, rhétorique, traités sur la transcendance et l'occulte, oeuvres diverses en vers, sermons, homélies, testaments, traités sur le djihad, textes historiques, et textes n'entrant dans aucune catégorie simple. Ils proviennent du Mali, mais aussi du Niger, de Mauritanie, du Maroc, ainsi que de pays du Proche ou Moyen-Orient. Des collections de manuscrits sont également présentes dans des bibliothèques privées de Tombouctou : Fondo Kati, Al-Wangari et Mamma Haidara. Au Mali, des collections de manuscrits sont également présentes à Djenné, Gao, Kayes et Ségou. Il existe des collections de manuscrits d'origine malienne en Égypte et au Maroc. Plus généralement, des manuscrits d'Afrique francophone subsaharienne sont présents dans diverses collections d'Europe et des États-Unis. Il existe aussi des manuscrits similaires préservés précairement dans des bibliothèques privées à Chinguetti en Mauritanie, et des collections de textes islamiques sahariens sont conservées à Niamey au Niger. On estime à environ 300 000 le nombre de manuscrits présents dans les régions nord du Mali, dont peut-être 50 000 à Tombouctou, et à 900 000 ceux d'une région plus vaste englobant une partie de la Mauritanie et du Niger. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrits_de_Tombouctou

samedi 26 octobre 2013

La Falaise de Bandiagara, un tableau à savourer de près

Falaise de Bandiagara

La falaise de Bandiagara est une longue chaîne de grès située au Mali dans la région de Mopti, s'étirant du sud au nord-est sur une distance de 200 km, autour de laquelle s'étend lePays Dogon. C'est l'un des sites les plus imposants d'Afrique de l'Ouest, que ce soit par ses caractéristiques archéologiquesethnologiques ou géologiques. Une toute petite partie de l'extrémité sud-ouest des falaises se trouve au Burkina Faso.

Géographie

Géographie physique

Cette falaise est la limite orientale d'un plateau gréseux situé au sud-est du fleuve Niger. La falaise domine la plaine sableuse du Seno-Gondo. Elle s'étire sur environ 200 km depuis le nord de la région de Mopti au Mali jusqu'au nord-ouest du Burkina Faso, près de la ville deNouna (province Kossi).
Le massif de grès est prolongé par des reliefs isolés, le massif de la Gandamia, les petits sommets isolés de Boni puis finalement le Mont Hombori, le plus haut sommet du Mali avec 1155 mètres d'altitude.
La falaise est constituée d'un escarpement presque vertical qui surplombe une zone d'éboulis gréseux dont la pente avoisine 25°, puis d'une vallée de piémont d'une largeur variant de quelques mètres à quelques kilomètres. L'escarpement a une hauteur variable, qui augmente du sud vers le nord. Elle passe d'une centaine de mètres au sud de la latitude 14° Nord, à 200 m près de Douentza (au nord-est du massif), voire plus de 300 m entre Douentza et Kona au nord1.

Géologie



Les grès qui constituent la falaise date du Précambrien. Ils se sont formés dans un bassin sédimentaire qui à cette époque couvrait une bonne partie du Sahara occidental. Ces grès, d'origine fluvio-littorale, sont constitués à la base de couches de grès quartzitiques massifs surplombées de couches plus hétérogènes, de type conglomérat. Ils se sont déposés au précambrien supérieur sur le socle de base d'âge birrimien (Précambrien moyen) soit 2 milliards d'années environ1.
Ces grès correspondent à un ancien front côtier qui longeait une dépression du socle située au niveau de l'actuelle plaine du Seno-Gondo. Lors des mouvements tectoniques de l'ère primaire, des failles se créèrent et guidèrent l'érosion. Cette dernière eut plus de facilité à dégager les roches sédimentaires du bassin du Seno-Gondo, plus hétérogènes et moins résistantes (schistes gréseux, calcaires dolomitiques, grès grossiers). Cette érosion en climat tropical plus ou moins humide selon les époques s'est poursuivie au cours de l'ère secondaire et jusqu'à l'Éocène. À l'Éocène supérieur et à l'Oligocène, une transgression marine due à des mouvements tectoniques permit un apport de 
sédiments dans la plaine du Seno-Gondo. À la fin de l'ère tertiaire, le retrait de l'eau laissa place aux dépôts éoliens de l'ère quaternaire qui se firent dans la plaine et qui aujourd'hui encore sont visibles sous forme de dunes longeant la falaise1.

Climat

La falaise de Bandiagara se situe dans le Sahel africain (zone climatique tropicale), où la saison sèche est très marquée et où les pluies sont assez rares (environ 400 à 500 mm/an). La présence ici d'un relief permet, grâce à l'existence de pluies orographiques, unepluviométrie plus élevée que dans les plaines. Elle varie en effet de 500 mm (au nord) à 700 mm (au sud) et présente moins d'irrégularité 
d'une année sur l'autre. Ceci permet la présence d'une végétation de type soudanien dans cette région 
sahélienne.

Source:   http://fr.wikipedia.org/wiki/Falaise_de_Bandiagara

vendredi 25 octobre 2013

14ème édition du Festival au Désert

Chers amis du Festival au Désert,
C'est avec plaisir que nous vous informons que, suite à l'évolution positive et constante de la situation politique et sociale au Mali, nous avons repris les travaux de préparation de notre prochaine édition, laquelle, si tout se confirme, pourra se tenir à Tombouctou aux alentours du 10 janvier 2014. Les dates définitives seront publiées sur notre site bientôt.
Mais avant cette date qui représentera le "Grand Retour" tant attendu du festival dans sa terre, nous vous informons que Le Festival au Désert:
  • a participé du 04 au 06 septembre en partenariat avec le Festival International d' Ain Farba ( Mauritanie) avec des artistes de Bamako ( Amy Koita), de Kidal (AMANAR) et aussi des camps de réfugiés de M'Bera ( Imarhane et Tadiazt). Ceci pour célébrer avec les réfugiés maliens le retour de la paix et prôner la réconciliation
  • Il sera présent, à travers nombre de ses artistes, lors de plusieurs concerts aux Etats Unis: le 14 et 15 septembre à Chicago (Bassekou Kouyate, Sidi Toure, Mamadou Kelly, Leila Gobi et autres); Bassekou et Mamadou seront a Manhattan le 19 septembre pour le 25ème anniversaire du programme Radio Afropop et surtout lors des manifestations culturelles parallèles à l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York dans la dernière semaine de septembre 2013.
  • Du 28 octobre au 03 Novembre, Le festival au désert est invité pour une Scandinavian Tour en Suède et en Norvège.
A partir du 15 novembre: le Festival au Désert sera présent au Festival de M’Hamid, au Maroc, et participera activement au départ de la Caravane Culturelle pour la Paix dans la région Sahélo- Saharienne organisée par le Festival Targalte, la Fondation Batterfly Work (Hollande), Le festival sur le Niger et le Festival au Désert. 


Cette caravane dont toutes les étapes et les conditions de participation seront bientôt disponibles sur nos sites web, passera par la Mauritanie (Nouakchott, Kobeni), le Burkina Faso ( Bobo Dioulasso, Village opéra de Ziniaré près de Ouagadougou, le camp de Djibo), avant de rejoindre Tombouctou pour le retour du festival et enfin au Festival sur le Niger à Ségou en février 2014.
Au plaisir de vous retrouver pour un Mali qui montre des images de fête et non de guerre!
La Direction du festival :  
http://www.festival-au-desert.org/index.cfm?m=0&s=1&lng=fr


jeudi 14 juillet 2011

Exposition sur l’univers dogon : LES TEMOIGNAGES D’UNE REMARQUABLE CREATIVITE



Source : L'Essor - Mali du 14 Juillet 2011.

Plus de dix siècles d’histoire des peuplements, des influences artistiques et culturelles sont parcourus à travers un rassemblement unique de chefs-d’œuvre.

L’exposition sur l’univers dogon présente l’histoire de l’art et de la culture dogon, du Xè siècle à nos jours, à travers plus de 330 œuvres exceptionnelles issues de collections du monde entier et rassemblées pour la première fois en France. L’art des Dogons du Mali est l’un des plus connus parmi les œuvres issues des cultures d’Afrique.

 Outre les chefs-d’œuvre qui ont fait la renommée de l’art dogon, l’exposition présente aussi des pièces cultuelles, ou même d’usage quotidien, qui évoquent les préoccupations métaphysiques et esthétiques des populations les ayant produites. Plus de dix siècles d’histoire des peuplements, des influences artistiques et culturelles sont ainsi parcourus à travers un rassemblement unique de chefs-d’œuvre incontournables et de pièces du quotidien inédites qui témoignent du peuplement progressif du pays Dogon et de la richesse de sa diversité stylistique.

 Elle restitue presque toute la force de l’art de la sculpture telle que l’ont conçue les Dogons, qu’il s’agisse du bois ou du métal, de pièces imposantes ou de puissants objets de petite dimension. Le parcours de l’exposition- Sur les 2000 m2 de la Galerie Jardin, l’exposition se compose de trois grandes parties thématiques qui illustrent l’histoire de l’art et de la culture du peuple Dogon au travers de productions artistiques variées. Sur le plan historique, les récentes recherches sur l’Afrique de l’Ouest ont démontré que les populations établies dans les diverses zones de la région n’étaient pas isolées.

 Les vagues de migrations, les pistes caravanières, les échanges commerciaux sur de longues distances ainsi que les relations avec les autres peuples résidant dans la région de Bandiagara ont permis de former un réseau développé de contacts, bien avant l’arrivée des Européens.

La population Dogon s’est donc enrichie de ces acquis que lui ont apportés les civilisations avoisinantes. Au-delà de l’unité apparente d’une identité commune forgée au fil des siècles, les statues présentées dans cette partie dévoilent la remarquable créativité du peuple Dogon et la grande diversité de ses productions artistiques. Elle explore la complexité sous-jacente au pays Dogon, perçu à tort comme un continuum culturel. Réparties selon différents styles correspondants à des sous-groupes ethniques ou à des aires géographiques spécifiques, 133 sculptures exceptionnelles témoignent de cette richesse : Djennenke, Niongom, Tombo, Tellem, Mande, N’Duleri, Tintam, Sculptures de la falaise, Bambou Toro, Kambari, Komakan. À leur arrivée sur le plateau de Bandiagara, les Dogons se retrouvent face à des peuples occupant déjà la région et possédant une culture matérielle élaborée.

 Ainsi les sculptures et textiles des Tellem retrouvés dans les sanctuaires coexistent sur la falaise avec les œuvres niongom et dogon, mandé, tandis qu’au nord, les sculptures djennenké et, au centre du plateau, les pièces tombo témoignent des vagues migratoires différentes.

L’imaginaire anthropologique. L’intérêt qui se développe en Occident pour l’art Dogon, de la conquête de Bandiagara en 1893 jusqu’à aujourd’hui, est d’abord une ambition scientifique, qui trouve sa pleine expression dans la mission Dakar-Djibouti. Marcel Griaule propose dans Masques Dogons (1938) une typologie d’une grande précision ethnographique.
 
 Objet de recherche privilégié, le masque Dogon participe à la construction de cette discipline ethnologique. Parallèlement à la quête scientifique et au développement des missions d’enquêtes sur le terrain, la fascination pour les objets et sculptures dogons s’intensifie. Les collectionneurs s’entourent non seulement de pièces de statutaires dogons mais aussi d’objets singuliers. Les 140 objets exposés dans cette dernière section témoignent de l’inclination des sculpteurs dogons à évoquer le mythe d’origine dans les objets du quotidien tels que bijoux, objets en bronze et en fer, poulies, portes, serrures, sièges, appuie-têtes, sculptures d’animaux, autels, arches, des coupes et des plats.
 
 Ces objets déclinent les mêmes canons stylistiques que les sculptures présentées dans la première partie. À la fin du parcours, une allée bordée de 10 piliers de Toguna, la « case à palabres » - construction ouverte érigée au centre des villages dogon mène à la grande statue Djennenké du musée du Quai Branly, chef-d’œuvre incontournable de l’art Dogon.
 
Youssouf  Doumbia.