samedi 31 octobre 2009

Artisanat malien : Pour un design de qualité




Le republicain- Mali du, 27/10/2009


L’artisanat malien mérite une meilleure place sur le marché national et mondial. Il a besoin d’être professionnel à travers un design aux normes modernes. C’est ainsi que l’APCMM, la SERIM, l’AFD et bien d’autres partenaires se donnent la main pour assister l’artisanat dans cette voie.
On peut dire qu’un nouveau soleil se lève pour les artisans du Mali. Il y a aujourd’hui un besoin crucial d’établir une étude sur la mise en place d’un dispositif d’appui à la qualité des produits de l’Artisanat d’Art et de Production au Mali. Cela prend forme et cela se fera avec et surtout les artisans eux mêmes. Poser un diagnostic de la situation actuelle de l’artisanat d’art tout en faisant une analyse critique des contraintes du développement de la qualité, du design et des innovations tels sont, entre autres, les objectifs assignés dans l’atelier sur la faisabilité pour la mise en place d’un dispositif d’appui à la qualité des produits de l’artisanat d’art. Ledit atelier s’est tenu à l’APCMM le samedi 17 octobre 2009.L’étude est initiée par l’assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (APCMM) en collaboration avec la Société d’études et de recherche industrielle du Mali (SERIM) et l’Agence française de développement (AFD).A travers ce projet, les initiateurs envisagent de donner aux objets d’art toute leur place dans un monde de plus en plus concurrentiel, un monde dans lequel la qualité est et demeure le maître mot. Cette étude se fait suite à un constat amer. «Le secteur de l’artisanat d’art n’est pas suffisamment bien organisé. Les productions sont faites individuellement et les gens se débrouillent comme ils peuvent d’où la nécessité de les réorganiser pour faire face à la compétitivité internationale», analyse le secrétaire général de l’assemblée permanente des chambres de métiers du Mali, Al Mohadi Ag Amadi. En initiant un tel atelier sur l’étude de faisabilité d’un dispositif d’appui à la qualité des produits de l’artisanat d’art, l’assemblée permanente des chambres de métiers du Mali et ses partenaires offrent un cadre de concertation entre les différents intervenants dans la promotion de l’artisanat du Mali. Ce cadre a pour objectif essentiel de donner aux consultants des éléments d’appréciation afin que notre pays ait désormais un dispositif efficace d’appui et d’accompagnement des entreprises artisanales au Mali.En somme il faut amener les artisans maliens à instaurer une culture du design de leurs produits afin de leur donner un statut au delà des frontières du Mali. Pour que le génie créateur malien soit au premier plan. Là se pose la compétitivité de l’art malien. La consultante en design Caroline Winckel explique que «cette étude a comme objectif de surtout faire un diagnostic de l’existant dans le milieu artisanal sur le plan national. Il s’agit de mettre en place un véritable dispositif d’appui pour la qualité dans l’artisanat d’art et de production au Mali».L’atelier de Bamako a été suivi d’un autre sur une série de trois dans les régions. Après Bamako donc, les artisans de Ségou et Mopti qui se sont retrouvés dans la cité des Balanzans ont pris part aux travaux une cinquantaine d’artisans de tous les sous secteurs comme l’artisanat d’art et de production, textile, bogolan, sculpture, bijouterie à prendre part aux travaux.Soumaïla Sanogo, le président de la chambre régionale des métiers de Ségou a apprécié à sa juste valeur cette initiative. Il y trouve une bonne approche à saluer. Selon lui on est en train de préparer l’artisanat malien à la compétitivité en le dotant de tous les outils pratiques et théoriques pour sa commercialisation à travers un design professionnel. Selon lui dans la plupart des cas on monte des projets et on vient aux artisans, cette fois, avec l’APCMM, la SERIM, l’AFD et les autres partenaires, on met les artisans au début des projets en les associant directement à leur montage. Le même type d’atelier se tiendra à Tombouctou et à Gao début novembre avant l’évaluation finale à Bamako.


Birama Fall

mercredi 28 octobre 2009

Cinéma : SOULEYMANE CISSÉ PRIME




l'Essor n°16557 du - 2009-10-28



C'est aujourd'hui mercredi que notre compatriote Souleymane Cissé, le célèbre réalisateur recevra à Londres un prix pour l'ensemble de son oeuvre.

Décerné par la British film institut (BFI), le prix lui sera remis à l'occasion de la 53e édition du festival de film de Londres, annonce un communiqué de presse de l'Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l'audiovisuel de l'Afrique de l'ouest (UCECAO) déposé à notre rédaction.
Ce festival qui se déroule du 14 au 29 octobre projette la dernière réalisation de Cissé de "Min yè..." (Dis moi qui tu es). Ce film qui avait été projetté hors compétition au dernier festival de Cannes en mai dernier, était par contre en compétition au New York film festival du 25 septembre au 11 octobre 2009, ajoute le communiqué.
Le célèbre réalisateur américain Martin Scorsese a profité de ce séjour américain de Souleymane Cissé pour organiser deux projections de Min yè... à New York et Los Angeles dans le cadre du Guild director of América (DGA) précise le communiqué.

dimanche 25 octobre 2009

Uemoa net-com : Stimuler la création des petites entreprises












Le journal 22 Septembre -Mali -22/10/2009


Consacré spécialement aux technologies de l'information et de la communication, ce Salon qui en est à sa deuxième édition après celle de Niamey, a ouvert ses portes, hier mercredi, au CICB.

Le thème retenu pour cette année est: «Solutions d'entreprises». En prélude à cette foire qui a pour marraine Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, le promoteur de cette rencontre, Oumar Sidibé, le directeur d'OSD Communication, a tenu un point de presse pour présenter le programme de cete rencontre.
Durant trois jours, du mercredi 21 au vendredi 23 octobre, les participants à ce salon vont bénéficier des conseils d'experts et des retours d'expérience pour leur permettre d'anticiper les prochaines évolutions en matière de TIC. L'idée de cette rencontre Uemoa Net-Com revêt une importance capitale pour les entreprises, qui souffrent d'un manque criard de communication pour mettre en exergue leurs produits, leurs services et leurs succès.

Ce salon tient à distinguer les déploiements réussis et les innovations en entreprise autour des TIC, les initiatives d'entreprises et de personnes physiques qui œuvrent à l'optimisation et à l'appropriation des performances des systèmes de gestion de l'information et de la communication par les populations de l'Afrique de l'Ouest.Parmi les objectifs visés par cette rencontre qui prend fin demain vendredi figurent la promotion de la qualité dans les prestations proposées par les entreprises.

Les entreprises présentes, parmi lesquelles ont répondu également 7 de la France, 5 du Sénégal, 6 de la Côte d'Ivoire, 2 du Burkina Faso et une quinzaine du Mali, se verront décerner des trophées (Awards) récompensant les meilleures d’entre elles. Des prix spéciaux seront également attribués aux entreprises les plus méritantes, réparties en 20 catégories, comprenant chacune 4 nominés.

Freddy Matar SYLLA

lundi 19 octobre 2009

2ème édition du Sitour : EN ATTENDANT LA REPRISE






l'Essor n°16550 du - 2009-10-19


Le secteur touristique national a bien résisté à la crise financière et économique internationale.


« L’impact de la 1ère édition est palpable. Ce qui nous a permis de mieux résister à la crise financière et économique internationale et aux autres difficultés ». C’est en substance ce qu’a indiqué le Premier ministre, Modibo Sidibé à l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition du Salon international du tourisme (Sitour).


C’était vendredi dernier.Modibo Sidibé était accompagné par certains membres du gouvernement, des présidents des institutions et de membres du corps diplomatique. Les ministres ou leurs représentant en charge du tourisme du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie et du Bénin étaient également de la fête.Il y avait au total 70 stands d’exposition, dont ceux de l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie (Omatho), du Centre national de la promotion de l’artisanat (CNPA) et des artisans du Mali.


Parallèlement un work-shop était organisé entre les 10 participants à l’éductour et les agences de voyage nationales et celles de la sous-région. Dans un premier temps un voyage avait été organisé sur le circuit classique qui passe par Bamako, Ségou, Mopti, le Pays Dogon, et Djenné.


« Les enjeux du tourisme saharien pour le Mali » ; « le marketing des salons » ; « le marketing du tourisme » et « l’impact de la crise mondiale sur le transport aérien et le tourisme » étaient les thèmes débattus lors des conférences tout au long des trois jours qu’a duré cette manifestation.


Le Sitour de Bamako, selon N’Diaye Ba, se définit comme est un rassemblement des tours opérateurs européens, des offices de tourisme, des agences de voyages, des structures de gestion du patrimoine culturel et naturel, des établissements hôteliers, des compagnies aériennes, des sociétés de location de véhicules, de la presse spécialisée, des institutions financières, des opérateurs de téléphonie mobile dont les actions concourent à la promotion des destinations touristiques des pays de l'Afrique de l'ouest.


L’objectif général recherché est d’offrir aux professionnels du tourisme un marché d'échanges et de promotion de leurs produits et activités à travers un évènement de grande audience. L’objectif spécifique étant de présenter aux tours opérateurs européens le potentiel touristique du pays et de la sous région ; de développer chez les acteurs une véritable synergie et favoriser les opportunités de circuits inter-Etats entre les pays de la sous région.


UN PROGRAMME VOLONTAIRE ET COHERENT.


Le tourisme est l’un des rares secteurs d’activités à pouvoir créer de la richesse même dans des endroits considérés comme déshérités, a dit N’Diaye Ba. Il a permis le développement de l’Espagne. Il pèse plus que l’agriculture, fleuron de l’économie française. Il procure des revenus aux Inuits du Canada, tout comme aux guides d’Essakane.


Le gouvernement a perçu cette importance du secteur touristique. « Je voudrais rappeler que le président de la République, dans sa lettre de cadrage, pour la période 2007-2012, invitait le gouvernement à être d’avantage attentif à l’élan pris par le tourisme et l’artisanat, assurant par un programme cohérent et volontaire, l’essor de ces secteurs pourvoyeurs d’emplois et de devises pour l’économie nationale »,a ajouté le ministre.


Le thème central de cette édition était la promotion du tourisme au Sahara. Une occasion de focaliser les actions de promotion sur cette zone pour faire mieux connaître ses atouts. Il s’agit des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal. Il résulte de ce choix le thème général du salon qui porte sur la promotion du tourisme saharien.Le Sahara est le plus grand désert du monde.


Il s’étend sur plus de 8 millions de km². Il couvre près des 2/3 de notre pays. Cette immensité est peuplée par des hommes et des femmes qui possèdent une riche culture. Ses paysages de dunes de sable, ses massifs et ses oasis sont magnifiques.


La combinaison de ces différentes ressources avec des manifestations culturelles comme le Festival au désert à Essakane, le Festival d’Essouk, le Tamadacht à Andéraboukane et la visite de sites aussi célèbres que Tombouctou et Gao, nous permet de mettre en marché des circuits touristiques de très grande qualité.


« Nous avons créé dans ces régions, a indiqué le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, un flux de visiteurs qui a permis une relance des activités économiques, notamment à Tombouctou.


Toutefois, cette embellie est fragile, non pas du fait d’une désaffection de la clientèle, mais à cause d’une certaine campagne de désinformation qui déstabilise la programmation des opérateurs du secteur ». La sous-région ouest-africaine constitue également une préoccupation de ce salon.


« Nous sommes convaincus, a dit le ministre Ba, que le tourisme malien ne peut atteindre son plein épanouissement que s’il s’inscrit dans une perspective régionale ».


Comme tous les secteurs d’activités, le tourisme a subi les effets de la crise financière, ce qui a entraîné une chute de la fréquentation globale, au niveau mondial, dans le courant du premier semestre, les conditions du marché commencent à indiquer de solides perspectives de reprise en 2010.


Celles-ci sont confortées par le FMI qui a révisé à la hausse ses prévisions macroéconomiques et par les résultats préliminaires du tourisme international en août 2009 qui dénotent une certaine modération par rapport à la chute du premier semestre de l’année.


La baisse de la fréquentation touristique a été plus faible au Mali (moins 2,5 %), qu’au niveau international (plus de 7%). Les efforts de promotion engagés par le département et les opérateurs du secteur ont permis d’atténuer cette baisse pour s’inscrire dans la tendance générale d’une reprise pour la prochaine saison, a-t-il conclu.


Y. DOUMBIA

samedi 17 octobre 2009

SITOUR 2009 : pour la promotion du tourisme saharien


Le journal du Mali.com- 16-10-2009



La 2e édition du salon international du tourisme (SITOUR) a ouvert ses portes, ce vendredi, à Bamako avec plus de 300 participants venus du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry...





Le ministre du tourisme Mr N’diaye Bah, explique que les actions de promotion de cette édition sont focalisées sur les régions de Tombouctou, Gao et Kidal, principalement dominées par le sahara Le sahara à l'honneur Cette zone été choisie, afin de mieux faire ressortir ses atouts selon le ministre. D’où, le choix du thème « la promotion du tourisme saharien. ».




Le ministre signale que le Sahara est le plus grand désert du monde, avec une extension de plus de 8 millions de km2. « Il couvre plus des 2/3 du Mali mais, n’est pas sans vie. », précisera-t-il. Cette immensité désertique est peuplée par des hommes et des femmes possédant un riche patrimoine culturel, notamment, ses paysages de dunes de sable, ses massifs et ses ergs et ses oasis qui sont de véritables merveilles.




Le Nord du mali est une zone relativement riche en manifestations culturelles organisées chaque année : Le festival du désert à Essakane, celui d’Essouk, le Tamadacht à Andéraboukane. Sans oublier les célèbres sites touristiques de Gao et Tombouctou. Tout ceci permet selon le ministre, de mettre en marché, des circuits touristiques de très grande qualité. Impact de la crise économique sur le secteur touristique La récente crise économique a entraîné une chute de la fréquentation globale au niveau mondial.




Mais, la baisse de la fréquentation touristique a été faible au Mali (moins de 2,5%), qu’au niveau international (plus de 7%). Néanmoins, selon le ministre N’diaye Bah, les conditions du marché commencent à indiquer de solides perspectives de reprise en 2010. Le premier ministre Modibo Sidibé, s'est réjoui de la dimension sous régionale de la 2e édition du SITOUR. Il pense que nous avons de très bons produits touristiques qui sont, de véritables moyens de croissance et de développement.




Estimant par ailleurs que des thématiques sur le tourisme saharien doivent être soutenues. « Je crois que le SITOUR a permis de consolider notre présence dans un certain nombre de secteurs touristiques. On s’attend à une reprise du tourisme. Nous devons donc être prêts avec des produits. Que ces produits soient connus. »




La menace du Nord Mali




Questionné sur l’état du nord Mali, considéré comme une zone d'insécurité par la communauté internationale, le premier ministre déclare que le nord du pays, est une zone verte. Beaucoup d’activités s’y déploient en terme de richesses économiques et culturelles avec les festivals.




Les touristes peuvent donc venir dans un cadre sûr.La ministre du tourisme du Niger se dit honorée de l’invitation du Mali. Les deux pays partagent des valeurs et des traditions. Elle affirme que le tourisme est en pleine expansion malgré la crise. C’est un secteur générateur de ressources, d’emplois, donc, de développement. « Le Niger s’inspire de l’expérience du Mali en matière touristique. »Plus de 300 exposants présents Le salon 2009 enregistre lenvirons 70 stands et plus de 300 participants nationaux et étrangers. Des produits artisanaux jonchent les alentours de nombreux stands. On y trouve des objets en cuirs comme des sacs, males, chaussures, portefeuille, tableaux… fabriqués au Niger, au Mali, en Mauritanie. Egalement des masques béninois, des tenues sénégalaises. Les compagnies de voyages ne sont pas en reste du salon. Air Mauritanie, air Sénégal, air Mali, Go voyages sont de la fête.




Le SITOUR est une vitrine qui vise à faire connaître et apprécier les produits touristiques Maliens. C’est l’occasion pour les professionnels du secteur, de présenter aux visiteurs, les activités réalisées et vendre aussi, l’image du pays au-delà des frontières.




vendredi 16 octobre 2009

Rencontre biennale africaine de la photo de Bamako : L’EDITION DES INNOVATIONS




Le journal l'Essor-Mali- No:16547 du, 2009-10-15



Le programme prévoit 7 expositions, un spectacle avec vidéo projection, un portfolio, une table ronde et aussi un colloque sur la thématique des "Frontières".


Pour sa 8è édition, c'est une manifestation biennale relookée qui a été présentée vendredi dernier à la presse malienne. « Rencontre biennale africaine de la photographie de Bamako », c’est ainsi que s’appellera désormais ce qui était connu comme les « Rencontres africaines de la photographie de Bamako » qui se tiennent depuis 1994 dans notre capitale.


Un nouveau délégué général en la personne de Samuel Sidibé, directeur du Musée national, et une nouvelle directrice artistique Michket Krifa, assistée par Laura Serani, constituent l'équipe qui veille désormais aux destinées de cette grande manifestation artistique. Son travail a consisté, dans un premier temps, à revoir la formule des expositions, procéder à la sélection des œuvres pour l'édition 2009, qui a pour thème les "Frontières".


Cette édition promet une plus grande participation des photographes maliens et une large ouverture au public. Il faut, en effet, faire en sorte que nos compatriotes se sentent davantage concernés par la manifestation. L’information a été donnée par Al Hady Koïta, secrétaire général du ministère de la Culture au cours de cette conférence de presse qui servait de lancement à cette 8è édition. Il était entouré par les représentants des principaux partenaires : Michel Reveyrand de Menthon, ambassadeur de France, Giacomo Durazzo, chef de la délégation de l'Union européenne et le délégué général, Samuel Sidibé,La manifestation aura lieu du 7 au 13 novembre, mais comme à l'accoutumée, les expositions resteront à la disposition du public pendant un mois, c’est à dire jusqu'au 7 décembre.


Les lieux retenus pour les expositions sont : le Musée national, le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, l'INA, le musée de Bamako et le Centre culturel français. Les œuvres sélectionnées représentent le travail de 40 photographes et 13 vidéastes africains dont six Maliens. Il s'agit de Tiécoura N'Daou et Mohamed Konaté (pour la vidéo) Aboubacar Traoré, Salif Traoré, Mohamed Camara, Seydou Camara. Pour la première fois la manifestation s'ouvre aux œuvres en vidéo.Le programme prévoit 7 expositions, un spectacle avec vidéo projection, un portfolio, une table ronde et aussi un colloque sur la thématique des "Frontières".


Il s'agit d'une exposition panafricaine ; d'une monographie ; d’expositions thématiques ; d'un focus sur le Mali, d'une galerie invitée : Michael Stevenson ; d'un festival invités (Les Rencontres d’Arles en France) et d’une exposition intitulée les "Photos mémoire". L'Afrique du Sud est intéressée à participer à cette exposition en prélude à la Coupe du monde de football qu’elle organise en 2010. Le coût de l'organisation est estimé à plus de 700 millions de Fcfa.


Une multitude de structures sont partie prenante du côté français. Le ministère des Affaires étrangères, l'Agence française de développement (AFD) et Culture France contribuent pour près de 429 000 euros, soit 281,4 millions de Fcfa. L'Union européenne met au pot 483 000 euros, soit 316,8 millions de Fcfa. L'Unesco, l'Organisation inter-gouvernementale de la Francophonie (OIF) et des mécènes participeront aussi au financement de cette édition.


Il est aussi attendu le soutien financier du groupe français Bolloré, de la Fondation du prince Klauss des Pays-Bas, de l'équipementier sportif britannique Puma. Au Mali, la Fondation Orange, l'Amap, l'Ortm soutiennent le ministère de la Culture dans cette manifestation.Pourquoi la Maison africaine de la photo (MAP) n'organise-t-elle pas cette édition ? Al Hady Koïta a souligné que la MAP étant membre du comité de pilotage, participait aux prises de décisions concernant les orientations de la manifestation. La structure ne pouvant être confinée à l'événementiel, elle s’est vu confier pour missions l'organisation, la structuration et la formation des photographes.Notre pays a notablement bénéficié des retombés de cette manifestation, a estimé Al Hady Koïta. De nombreux photographes maliens et africains ont émergé à partir de cette manifestation. Notre pays est devenu une place forte de la photo reconnue à travers le monde.


Le rendez-vous de Bamako est désormais incontournable dans l'agenda des manifestations culturelles internationales.Michel Reveyrand de Menthon a formulé trois vœux : que le public malien vienne en grand nombre voir les expositions ; que la manifestation contribue à la formation professionnelle des photographes maliens et, enfin, que la place de la photo soit grande dans la vie culturelle au Mali.La Délégation de l'Union européenne est satisfaite du travail abattu pour l'organisation de cette fête de la photo.


C'est pourquoi a assuré Giacomo Durazzo, l’appui de sa structure ne fera pas défaut la manifestation. Le diplomate espère que la contribution de l’UE permettra de renforcer l'ancrage de la photographie et sa valorisation dans le paysage culturel. Pour lui le thème de cette année "Frontières" est d'actualité et ne manquera certainement pas d'intérêt auprès du public.


Y. DOUMBIA

samedi 10 octobre 2009

Ecriture : LE N’KO S’EXPORTE en France





Le journal l'Essor-Mali-09/10/2009


Crée par Souleymane Kanté en avril 1949, il comporte 27 lettres : 19 consonnes, 7 voyelles et une neutre.

Le N’ko est une technique d’écriture qui ne se sert pas de l’alphabet latin pour traduire les langues mandingues. Crée par Souleymane Kanté à partir en avril 1949, il comporte 27 lettres : 19 consonnes, 7 voyelles et une neutre. N’ko, est la traduction de l’expression « je dis » en bambara. De nos jours, plus de 500 mots ont été traduits et 183 livres réalisés en bambara, soninké et peul avec cette technique.

C’est tout cela que Ismaël Diabaté, membre de l’Association dédiée à la promotion de cette technique et célèbre artiste peintre malien, a développé samedi dernier à la Bourse de commerce de Paris, dans une conférence qui avait pour thème : « Histoire du mouvement culturel ». C’était dans le cadre de la 9è édition de la Fête de l’artisanat, de la culture et du tourisme qui s’est déroulée du 29 septembre au 5 octobre à Paris.

Une foule d’intellectuels, d’étudiants et de simples curieux, ressortissants maliens mais aussi français, ont assisté à ce qui apparaissait comme une démonstration de cette capacité des Africains à produire leur propre écriture.

Le flambeau de Souleymane Kanté est repris par Mahamadou Sory Bamba, Richard Toé et bien sûr le conférencier lui-même, entre autres. Depuis 16 ans, le mouvement s’attelle à l’enseignement de cette forme d’écriture, a indiqué Ismaël Diabaté. Ce qui a permis de parvenir à une méthode très affinée d’apprentissage. Il est possible de nos jours de maîtriser cette écriture en 21 jours de formation.

Le conférencier reprend à son compte une vérité universelle qui rappelé qu’aucun peuple ne peut se développer avec une langue d’autrui. L’émancipation de nos pays de tradition mandingue passera, de son point de vue, par la promotion et l’utilisation de cette écriture. Contrairement à l’opinion du chercheur français, Jean Louis Anselm, qui prédit un avenir alambiqué à l’écriture N’ko. Celui-ci estime que cette écriture est adaptée seulement au manding, excluant ainsi les autres langues du Mali.

Ce « mensonge délibéré » vise simplement, selon Ismaël Diabaté, à dénigrer le N’ko. Pour prouver le contraire, le conférencier a exhibé un livre écrit en soninké par un jeune chercheur malien. Le N’ko est une écriture adaptée à toutes nos langues, soutient-t-il, contrairement aux langues étrangères.

Pour preuve, il estime qu’en 100 ans d’école française, notre taux de scolarisation tourne encore autour des 30%. Tous les pédagogues s’accordent sur le fait qu’un enfant qui apprend dans sa langue maternelle réussit mieux que celui qui étudie dans une autre langue.
L’expérience malienne qui consiste à enseigner dans les petites classes en langue nationale et à introduire progressivement le français, n’est pas une bonne chose, juge Ismaël Diabaté. Si ces élèves devaient continuer leur cursus scolaire dans leur langue maternelle, ils auraient deux fois plus de chance de réussir à l’école, estime-t-il.

Evoquant les rapports de son association avec la langue française et le Centre national des ressources non formelles de l’éducation (ex-direction nationale de l’alphabétisation fonctionnelle, DNAFLA), Ismaël Diabaté souligne que le Mouvement N’ko n’est dirigé contre aucune langue, ni contre personne. Son seul combat est la promotion de cette écriture propre à l’Afrique.

Si le Centre national des ressources non formelles de l’éducation décompte 10 langues nationales au Mali, le Mouvement en dénombre 17 sur le même territoire. Mieux, le débat sur la capacité de nos langues à transcrire la science a été prestement balayé. Car, a relevé Ismaël Diabaté, il n’existe aucune langue au monde qui soit dédiée à la science. Toutes les langues écrites ont en leur sein des éléments scientifiques et le N’ko est d’ailleurs très avancé dans ce domaine.
Comme support de promotion et d’entretien de la langue, le Mouvement édite un journal qui, pour l’instant, n’est vendu qu’au Mali.Pour le moment, le Mouvement N’ko ne bénéficie du financement d’aucune organisation. Il fonctionne grâce aux cotisations de ses membres et à quelques donations individuelles.

Cette conférence fait office de premier pas sur le continent européen pour le mouvement. Après une seconde conférence qui se tiendra demain à Saint-Denis dans la banlieue parisienne, une représentation du Mouvement N’ko sera implantée en France.

Envoyé spécial


Y. DOUMBIA

mercredi 7 octobre 2009

Le site internet du Salon International du Tourisme de Bamako(SITOUR)



Le site internet du SITOUR vous offre toutes les informations sur l'evenement; plan du site, accès au Mali, la monnaie, hotellerie et hebergement, visas et autres formalités necessaires.


L'adresse du site :


2ème SITOUR, du 16 au 18 octobre 2009 : Un coût total estimé à 72 millions de FCFA











Journal 22 Septembre-Mali-05/10/2009

Dans le cadre des préparatifs du 2ème salon international du tourisme (SITOUR), le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Ndiaye Bah, a rencontré la presse, le vendredi 2 octobre, dans la salle de conférence de son département. Objectif :, solliciter l'appui des médias, à travers l'information et la sensibilisation des acteurs touristiques de tous bords, afin qu'ils participent en nombre au 2ème SITOUR.

Pour planter le décor de sa rencontre avec les hommes des médias, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat Ndiaye Bah, a tout d'abord dressé un bilan fort éloquent des résultats obtenus par son département dans la promotion du tourisme malien.

C'est ainsi qu'il affirmera que depuis 2002 le tourisme malien connaît un essor considérable. Le nombre d'hôtels a plus que doublé, passant de 218 à 514 unités entre 2002 et 2008, a-t-il précisé.

Avant d'estimer le montant cumulé des investissements à près de 57 milliards, contre 25 pour la période allant de 1960 à 2002. Il a, ensuite, attribué ces bons résultats à la politique menée par le département, laquelle, selon lui, s'inspire du Projet de développement économique et social (PDES) du Président de la République, de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre et du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. Pour conclure, il dira que, parmi les axes qui ont permis d'atteindre ces résultats, figure en bonne place la promotion de la destination Mali.

Le ministre Ndiaye Bah a ensuite fait un survol du bilan du premier Salon International du Tourisme de Bamako, tenu les 17 et 19 octobre 2008, avant de tracer les grandes lignes de la deuxième édition.

Il s'agit maintenant de coupler les activités menées en dehors du Mali, sur les salons et les foires touristiques internationaux, avec celles de proximité, de permettre aux touristes et aux visiteurs de découvrir les multiples facettes de notre riche patrimoine et, en même temps, de susciter l'intérêt des nationaux pour les faits touristiques.

Le but recherché, selon Ndiaye Bah, étant de permettre, à court et à moyen termes, l'opportunité d'une relance importante de la destination Mali.Réagissant aux questions des journalistes, Ndiaye Bah expliquera que le tourisme est une véritable industrie, qui permet le développement des BTP, des aéroports, des routes, de l'agro-industrie, de la santé, bref des secteurs majeurs de l'économie.
Dans une autre réponse, Ndiaye Bah dira qu'Alpha Oumar Konaré a jeté les bases de notre tourisme et que cette bonne initiative s'est poursuivie avec ampleur sous ATT.

"Pour preuve, il n'y a pas eu de baisse touristique au plus fort moment de la crise, bien au contraire La destination Mali est en passe de devenir la plaque tournante en Afrique de l'Ouest".

Parmi les atouts de taille, Ndiaye Bah citera la disponibilité d'un parc hôtelier de bonne qualité, permettant d'accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions, conformes aux standards internationaux; la bonne organisation de grandes rencontres internationales à Bamako (Rencontre parlementaire paritaire UE-ACP, Sommet Afrique France, FAO) et une gestion consensuelle des affaires.

Pendant la première édition du SITOUR, en 2008, le salon a enregistré plus de 20 000 visiteurs et, d'une manière générale, cela a permis d'attirer l'attention des pays de la sous région sur une coopération plus accrue dans le domaine du tourisme.

Cette première édition avait regroupé environ 400 participants, répartis sur 70 stands, venus du Mali et de huit pays africains: le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.Souhaitons que la deuxième édition du SITOUR soit plus réussie que la première !

Chahana TAKIOU