samedi 16 août 2008

ARAOUANE : un joyau otage de la desertification



Situé dans la partie saharienne du Mali, à 270 km au nord de Tombouctou, le village d’Araouane est installé sur le grand axe caravanier, jadis très fréquenté, qui relie le nord du pays à la Mauritanie. Il est aujourd’hui connu pour ses collections de manuscrits anciens écrits en arabe ou en langues locales. Les nombreux puits d’Araouane, qui ont contribué à sa prospérité ancienne, attirent encore à sa périphérie des campements nomades. Cependant, peu à peu, ses maisons sont englouties par les dunes poussées par l’harmattan, le vent du désert, qui effacent le village. Seule la protection des puits par des ceintures de plantations permettrait de lutter contre l’avancée des sables. Ces méthodes commencent à donner des résultats satisfaisants dans la région, extrêmement touchée par ce problème. La désertification des terres est un problème mondial, qui touche un tiers des terres émergées de la planète. Mais on assiste à une accélération inquiétante de ce phénomène dans sa forme la plus aigüe : entre 1995 et 2000, 3 436 km 2 de terres se sont transformés en désert chaque année, contre 1 560 km 2 dans les années 1970.
Sources: les sites "Wikipedia", "Pages orange" et " Tafouk".








vendredi 8 août 2008

LES DOGONS AU MALI



Les Dogons sont un peuple du Mali, en Afrique de l'Ouest. Leur population est estimée à 700 000 personnes. Ils occupent la région qui va de la falaise de Bandiagara au sud-ouest de la boucle du Niger. Quelques Dogons sont installés dans le nord du Burkina Faso, d'autres se sont installés en Côte d'Ivoire.
Les Dogons sont avant tout des cultivateurs (essentiellement du
mil) et des forgerons. Ils sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures. La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos par la parenté à plaisanterie. Dogons et Bozos se moquent réciproquement mais parallèlement se doivent assistance.

Les Dogons seraient venus du Mandé, région située au sud-ouest du Mali au XIVe siècle pour éviter l'islamisation. Ils se seraient installés à Kani Bonzon avant de se disperser sur trois sites que sont la Falaise de Bandiagara (site mis en 2003 sur la liste mondiale du patrimoine de l'UNESCO[1]), le plateau (région de Sangha) et la plaine. Cette falaise était alors habitée par les Tellem.

Originellement, ils sont animistes. Bien qu’ayant fui pour éviter l’islamisation (les guerriers peuls les appelaient les « Habés » — païens), la majorité des Dogons sont aujourd’hui musulmans même si les pratiques animistes sont encore bien présentes. Une minorité est chrétienne.
Marcel Griaule, ethnologue a étudié les Dogons. En 1946, il a eu des entretiens avec Ogotemmêli, un ancien chasseur devenu aveugle suite à un accident et ayant mis à profit l'inactivité due à son handicap pour approfondir ses connaissances traditionnelles. À partir de ces entretiens, il a publié plusieurs livres, dont le célèbre "Dieu d'eau" (Fayard), sur la cosmogonie dogon.
Les Dogons croient en un dieu unique, Amma. Il créa la terre et en fit son épouse qui lui donna un fils, Yurugu ou le « Renard pâle ». C’était un être imparfait qui ne connaissait que la première parole, la langue secrète sigi so. La terre donna ensuite à Amma un couple d'enfant jumeaux appelés Nommo. Ceux-ci étaient à la fois mâle et femelle. Maîtres de la parole, ils l’enseignèrent aux huit premiers ancêtres des hommes, quatre couples de jumeaux, nés d'un couple façonné dans l'argile par Amma.

Source:Wikipedia.

jeudi 7 août 2008

L'Adrar des Ifoghas


L'Adrar des Ifoghas est un massif montagneux situé au nord-est du Mali. Il fait partie des principaux massifs montagneux du Sahara, avec l'Aïr, le Hoggar et le Tibesti.
Les habitants de l'Adrar des Ifhoghas, se nomment les
Kel Adagh, le terme Kel Ifoghas se rapportant spécifiquement aux membres de la tribu des Ifoghas.
Sa superficie correspond à la moitié de la France, soit approximativement 250.000 km². La région est jonchée d'empilements granitiques sous formes de blocs très érodés. Les vallées y sont larges et peu encaissées ; elles s'ouvrent à l'est sur la plaine du Tamesna, à l'ouest sur le fossé du Telemsi, au sud vers le bassin occidental de l'
Azawagh et au nord sur le Tanezrouft.
Le nom originel de l'Adrar des Ifoghas est Adagh (la montagne). Ce nom a été attribué par l'administration coloniale française pour éviter par ses troupes une confusion avec Adrar en
Mauritanie qui était également occupé par la France. Ce massif montagneux situé en plein cœur du Sahara accueille une importante population touarègue, les montagnes jouant dans le désert le rôle de puits.
En
tamasheq, Adrar signifie montagne. Quant au mot ifogha, il vient du clan aristocratique touareg "Kel Ifoghas" qui exerce depuis plusieurs générations un rôle politique prédominant dans la région. Ce sont des éleveurs de chameaux, de chèvres et de moutons dont ils font le commerce.
L'Adrar des Ifoghas est riche en
gravures rupestres et l'on y trouve de nombreuses gueltas.
C'est une région appreciée pour les treks.

Source:Wikipedia.

vendredi 1 août 2008

LES MALINKES AU MALI


Le peuple Malinké est l'un de ceux dont l'histoire domine le passé du Mali.
Plusieurs anthropologues, ethnologues, historiens, etc., et des plus éminents, ont déjà beaucoup écrit sur les Malinké.
Certes, il lui arrive de temps à autre d'avoir des sursauts de révolte devant certaines injustices, mais qui n'en rappellent pas moins les principes d'honneur qui régissaient la vie de ses ancêtres.
Comme on le verra par la suite, les Malinké paraissaient unis aux bambara par une étroite parenté qui révèlent les caractères suivant : type physique sensiblement identique, communauté de langue à l'exception de certains mots empruntés par les bambara d'autres idiomes et surtout unité quasi totale de mœurs, de coutumes, de croyances et de pratiques religieuses.


Les Malinkés sont très proches culturellement des Bambaras, leur langue est presque identique. Ce sont avant tout des paysans.
Les Malinkés étaient l’ethnie dominante de l’
Empire du Mali.
L’organisation sociale repose sur la famille élargie, patrilinéaire. La
polygamie est une pratique courante. La société est hiérarchisée en trois niveaux : la noblesse, issue de la famille des Keïta, empereur du Mali ; les gens de castes (forgerons, griots ou dyeli) ; et auparavant les esclaves.
Dans les villages malinkés, il existe des sociétés secrètes. Les chasseurs, qui portent un boubou auquel sont fixés différents grigris (
cauris, morceau de miroir, griffes et dents de fauves) se regroupent dans les confréries des chasseurs.
La littérature orale, à travers les contes, est très développée. Il ne faut pas confondre avec les mythes, transmis par les
griots dont le plus connu est l’épopée de Soundiata Keïta, le fondateur de l’Empire du Mali. Les griots ont un rôle important. Attachés à une famille ou de nos jours indépendants, les griots ont comme mission de conserver la mémoire du clan et de la retransmettre au cours des cérémonies. Ils servent aussi d’intermédiaires pour les mariages.
Les Malinkés parlent la
langue malinké.

Sources:Wikipedia,"Les ethnies du Mali" et l'article "Les Malinkes et l'empire du Mali".