vendredi 30 avril 2010

Les « Jazzmen » se donnent rendez-vous au Mali


Le journal L e Republicain-Mali du, 30 Avril 2010.

Notre pays s’apprête à abriter la 2ème édition de « Jazzy Koum Ben » festival (JKBF). Du 5 au 10 mai 2010, des espaces culturels à Bamako, Siby, Ségou et Mopti vont vibrer aux sons de la musique jazz.

Cheick Tidiane Seck, célèbre artiste malien de renommée internationale et parrain du « Jazzy Koum ben » festival, à propos de la manifestation, dira qu’ « elle est la rencontre de tous les styles de jazz ». Il a même salué cette initiative de l’association « Nyon Kon Koum Ben (NKKB) », qui selon lui permet la renaissance du jazz dans ses origines métissées anciennes et souhaité que « ce nouveau temple de la musique nous entraînera vers des tremplins musicaux pleins d’échanges et de découvertes, pour votre plus grand plaisir ».

Pour faire plaisir aux Maliens et aux amoureux de la musique jazz vivant au Mali, en tout cas pour ceux qui résident à Bamako, Ségou, Siby ou Mopti, des musiciens venant de divers horizons seront de la partie. Placée sous le label de « accueillir, diffuser et transmettre », l’édition de cette année va démarrer le 5 mai 2010, à partir de 18 h, par un cocktail d’inauguration, à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. Et, tout juste après, les choses sérieuses démarreront au Centre culturel français avec deux grandes programmations : la prestation de Uppertunes des Pays-Bas et le Trio Djoliba acoustique du Mali et celle de Cheick Tidiane Seck et la chorale de la cathédrale de Bamako.

A Bamako, du 5 au 10 mai 2010, le CCF, le Musée national, le Bla Bla Bar, l’espace Exodus, le Studio Blonba vont abriter la prestation des artistes ou des groupes suivants : Django Project chanson-folk mandingue (Mali-France), Apéro-Jazz, Jazz sous les étoiles, le collectif Djaz 51, Bulu-Fulassi : les parlophones (Caméroun-France-Allemagne), Patchwork Dreamer (multinational), Kaleidoscope Project (Usa-Mali), Karkar (Mali), Lo’Jo, collectif Yeta, Eva Doumbia, Ensemble hispanico numen (Espagne) et Trio non tempéré (France-Burkina Faso). En dehors de Bamako, à Siby, le 4 et le 5 mai, au Centre Bougou Saba, l’on pourra voir la prestation du Hip Jazz trio et le Lo’Jo.

A Ségou, les 8 et 9 mai, au restaurant l’Alphabet et à l’hôtel Faro, le groupe Upertunes et le Trio Djoliba Acoustique vont tenir les spectateurs en haleine. A Mopti, à l’Alliance française, les 7, 8 et 12, les mélomanes pourront suivre les prestations des groupes : Uppertunes et le trio Djoliba Acoustique, Hip Jazz trio et le Trio Non Tempere. Il faut dire que tous ces concerts sont gratuits.

Assane Koné

Fédération des artistes du Mali : UN BEAU SPECTACLE POUR MOBILISER DES FONDS




Le journal l'Essor-Mali du, 30 Avril 2010.

La Fédération des artistes du Mali (FEDAMA) programme un grand spectacle baptisé "la Nuit des artistes", ce samedi au Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ avec le couple Amadou et Mariam, Babani Koné, Fati Kouyaté, Adja Soumano, Toumani Diabaté, Yoro Diallo, Nènè Soumano, Adama Yalomba, Abdoulaye Diabaté, M’Baye Camara.

Amadou Bagayoko, le président de la FEDAMA, explique que cette « Nuit des artistes » est destinée à mobiliser des fonds pour aider les artistes maliens. C’est un appel à la solidarité lancé par la Fédération des artistes du Mali d’autant qu’elle ne bénéficie d’aucune subvention. Le concert géant, ajoute Amadou Bagayoko, créé aussi l’opportunité d’évoquer les problèmes auxquels les artistes sont confrontés. La manifestation, espère-t-il, fera mieux connaître la Fedama. Désormais, a-t-il précisé, la promotion de la Fedama se fera à travers des actions concrètes de mobilisation sociale.

Ce premier spectacle ne reflète pas toutes les sensibilités artistiques de notre pays mais la prochaine édition se fera un agréable devoir de corriger cette lacune, a promis Amadou Bagayoko. Elle s’efforcera de monter des expositions de photos et de peintures, d’organiser des conférences débats, des concerts, des projections de films, des représentations théâtrales. En attendant pour son coup d’essai, la fédération programme samedi, une soirée mettant en scène une trentaine d’artistes pour le grand plaisir du public. Avec les fonds récoltés, a annoncé Amadou Bagayoko, la fédération s’attèlera à mettre en place ses démembrements dans les régions. L’ambition est, en effet, de rassembler tous les artistes maliens dans une organisation unique.

Le président de la Fedama a donc fait appel à la bienveillance des autorités pour épauler financièrement l’association. Il a évoqué le manque à gagner occasionné par la piraterie, stigmatisé la faiblesse dans le recouvrement des droits auprès des utilisateurs des œuvres phonographiques et souligné la rareté des financements affectés à la création artistique. Pour les recouvrements, Amadou Bagayoko a annoncé la création d’un comité de suivi des activités du Bureau malien des droits d’auteur (BUMDA). Ce comité de suivi est composé de trois responsables de la fédération, d’un représentant des associations d’éditeurs et de deux représentants du BUMDA. La structure instaure un cadre de travail harmonisé propre à restaurer la confiance entre le Bureau malien des droits d’auteur et ses sociétaires et à appuyer le bureau dans le recouvrement des redevances. Créée en 2000, la Fedama est composée de sept associations.

Elle regroupe ainsi les chorégraphes, les musiciens, les photographes, les comédiens, les peintres, les cinéastes et les écrivains. Elle rassemble les artistes, défend leurs intérêts moraux et matériels, forge l’entente, la solidarité, l’entraide entre eux. Le prix du ticket d’entrée à la soirée de samedi est de 1000 et 2000 Fcfa. Ces tickets sont disponibles à l’espace culturel "BlonBa", au Carrefour des jeunes et à la Maison des jeunes.

Résidence d’écriture cinématographique : Afridoc sort huit projets de scénario de son laboratoire




Le journal Le Republicain-Mali du, 29 Avril 2010.

Le 23 avril 2010, les lampions se sont éteints sur la résidence d’écriture cinématographique, initiée par l’Association Afridoc-Mali. La moisson a été bonne : huit projets de scénario ont été améliorés.

Sous l’égide de Afridoc-Mali, des jeunes venus de la Mauritanie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Mali, sous la direction des encadreurs Jean Louis Gonnet, Sani Nagori, Dominique Garing et Awa Traoré ont, pendant 15 jours, peaufiné leurs techniques et méthodes d’écriture cinématographique. A la cérémonie de clôture de la résidence d’écriture, Sani Nagori, réalisateur Nigérien de films documentaires, a indiqué que les huit projets d’écriture ont été sélectionnés parmi 40 autres, pour bénéficier d’un accompagnement. Dominique Garing, réalisateur français, a annoncé que parmi les huit projets, quatre seront sélectionnés pour les rencontres de « Louma Denk » de Saint-Louis.

Ces précisions faites, les réalisateurs qui ont participé à la résidence d’écriture, ont à tour de rôle exposé leur projet. Arnaud Akoha, venu du Bénin, dans un documentaire de 52 mn intitulé « Si j’avais su », se propose à travers l’histoire de trois veuves béninoises, de plonger sa caméra dans la souffrance qu’elles subissent après la mort de leur mari. Notre compatriote Boubacar Sidibé, dans un film documentaire de 52 mn, intitulé « Bolon », se propose d’aborder les difficultés des enfants de la rue. Moussa Koumaré, à travers son film de 52 mn, intitulé « Ces autres femmes » veut interroger cette nouvelle forme de mendicité pratiquée par des vieilles femmes. De son côté, Boubacar Gakou, choqué par les conditions désastreuses des paysans de l’office du Niger, a décidé d’y plonger l’objectif de sa caméra.

A travers son film « Terre vertes » d’une durée de 52 mn, il compte porter à l’écran les grandes préoccupations des riziculteurs de l’office du Niger. Quant à Karim Sanogo, il s’est fixé la lourde mission da faire la promotion du « Root art » à travers l’histoire de Drissa Konaté, jeune malien né cent après le célèbre Picasso, main qui est parvenu à se forger un chemin dans la peinture, bien qu’il soit autodidacte. Le sénégalais Balla Thiam, avec son film de 52 mn intitulé « Fatou, femme sérère », veut attirer l’attention sur un phénomène nouveau au Sénégal : l’exode des femmes sérères à destination de Dakar. « Sans être préparées, elles quittent leurs villages pour la capitale, dans l’espoir d’y travailler pour ramener un peu d’argent au village, mais elles sont le plus souvent surprises par les affres de la vie », a-t-il indiqué. Venue de la Mauritanie, Ethmane Diagana, à travers son film « Mémoire noire », se propose de rappeler à l’humanité qu’en 1988, à la faveur d’un coup d’Etat manqué en Mauritanie, plus de 350 militaires, tous noirs, allaient trouver la mort dans les camps de concentration d’Inal, Azzlat et Jreida. Rokia Diallo, la seule dame du groupe, originaire de Khasso, à travers un documentaire intitulé « La princesse de Khasso », veut rendre hommage à Sanou Diallo, la dernière princesse du Khasso. Et, au passage, elle veut faire l’historique de la célèbre chanson « Koussa ». En marge de la résidence d’écriture, il faut dire qu’il y a eu une résidence de production à l’intention des jeunes producteurs africains.

Face à tant de diversité et surtout à la pertinence des thématiques, Awa Traoré, secrétaire général de Afridoc-Mali, a indiqué que l’objectif de son association est d’amener des jeunes africains à s’intéresser à la réalisation et à la production pour l’émergence d’un marché de films documentaires en Afrique.

Assane Koné

mardi 27 avril 2010

Shanghai 2010 : LE MALI SERA DE LA FETE




Le journal l'Essor-Mali du, 27 Avril 2010

Pour la troisième fois consécutive, notre pays participera à l’Exposition universelle. Il sera à Shanghai en Chine du 1er mai au 31 octobre prochain.

6 mois durant, 221 pays et organismes internationaux rivaliseront pour faire prévaloir leur savoir et savoir-faire dans tous les domaine de la création et de l’innovation. En 1998, notre pays était présent à Lisbonne à travers le ministère en charge de la Culture. La participation malienne était placée sous le thème "le fleuve source de vie".

Le Commissaire de cette exposition pour le Mali était le plasticien Abdoulaye Konaté qui expliquait aux visiteurs comment la vie s’organisait autour du fleuve Niger. Son œuvre intitulé « Faro » avait été incrusté dans les murs d’une nouvelle station de métro de Lisbonne. La participation malienne fut honorée également par la visite du Premier ministre d’alors, Ibrahim Boubacar Kéïta, et du ministre de la Culture à la même époque, Mme Aminata Dramane Traoré, qui assistèrent à une soirée mémorable animée par les Ballets maliens, feu Ali Farka Touré, et le virtuose de la kora Babaly Kanouté.

Après Lisbonne, les participations maliennes à différentes expositions n’ont pas connu le même retentissement. Comme celle de Hanovre (Allemagne) en 2000 et Saragosse (Espagne) en 2008. Entre ces deux manifestations, il y avait eu l’Exposition universelle de 2005 à Aichi (Japon), où le commissariat avait été confié à l’artiste Mamadou Diané. Cela avait permis de montrer un autre facette de notre artisanat à travers le tisserand Kola Kassé et ses différents types de couvertures et de tapis.

Pour l’Exposition universelle 2010, notre pays a confié son commissariat général à la direction nationale du Commerce et de la Concurrence. Cette structure donne plutôt un aspect commercial à l’événement, explique son directeur Mahamane Ansoumane Touré. Ce qui explique le choix de ce sous-thème : "la prospérité de l’économie urbaine". Alors que le thème général retenue par les organisateurs est "Meilleure ville, meilleure vie".
Quant au contenu de la participation nationale, une reproduction stylisée de la porte d’entrée de la ville Tombouctou et de la célèbre mosquée de Djenné plantera le cadre. Une vue de logements sociaux, des objets d’artisanat, des dépliants sur les sites touristiques et des films sur les traditions maliennes compléteront cette présentation malienne. La journée du Mali tombe sur le 18 mai. L’animation sera assurée par le joueur de balafon Nèba Solo et son groupe.

Le président de la République, Amadou Toumani Touré, qui participera à la cérémonie d’ouverture au côtés de nombreux autres chefs d’État devrait visiter le stand du Mali. Des membres du gouvernement assisteront à leur tour à la journée du Mali. Les ministres de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, et de la Culture sont annoncés.

L’expo de Shanghai 2010 est le plus grand événement que la Chine organise après les Jeux Olympique de Beijing en 2008. Elle permettra non seulement d’exposer les réussites économiques, culturelles, sociales de la Chine, mais aussi de promouvoir la coopération avec les autres pays et régions. Les trois sujets de l’exposition sont les forums, les performances et l’exposition. Il y aura trois type de forums. Le premier, appelé celui du Sommet, consistera en une discussion macroscopique sur les problèmes mondiaux d’urbanisation. Il sera le point culminant des forums organisés dans le cadre de l’exposition. Le forum thématique donnera, lui, la parole à des personnes de talent dans différents domaines d’expertise.

Enfin, les forums publics viseront différents groupes de participants afin de pouvoir aborder un large éventail de sujets en corrélation avec le thème "Meilleure ville, meilleure vie". Les activités culturelles et récréatives occuperont aussi une place de choix. Elles se dérouleront dans des espaces publics sur le site de l’expo, mais aussi en dehors, avant et pendant l’ouverture, a précisé l’ambassadeur de Chine au Mali, Zhang Guoquing, lors d’une conférence de presse la semaine dernière.

Pendant la durée de la manifestation, plus de 20 000 représentations artistiques seront données par des artistes chinois et ceux venant du monde entier. Plus de 100 spectacles sont prévus quotidiennement.

dimanche 25 avril 2010

Journée mondiale contre le paludisme – Un jour pour agir






Le 25 avril, journée de solidarité mondiale commémorant l'effort déployé pour le contrôle efficace du paludisme dans le monde, marquera cette année un tournant décisif dans la lutte contre la maladie. Il reste moins d'une année à la communauté internationale de lutte contre le paludisme pour réaliser les objectifs 2010 visant à fournir de manière performante et abordable des moyens de protection et des traitements antipaludiques à toutes les personnes à risque. L'année dernière, M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l'ONU a appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts pour atteindre ces objectifs.

La journée mondiale contre le paludisme nous donne à tous l'opportunité de faire la différence. Gouvernement, entreprise, organisation caritative ou particulier, vous pouvez faire reculer le paludisme et aider à générer des progrès considérables dans les domaines de la santé et du développement humain.

La diminution de l'impact du paludisme permettrait d'activer considérablement la réalisation des
Objectifs du Millénaire pour le développementconvenus par tous les états membres de l'ONU. Outre le combat contre la maladie, ces objectifs ciblent également les droits et la santé des femmes et des enfants, l'accès à l'éducation et la réduction de l'indigence.

Des centaines de partenaires du RBM:gouvernements, organisations internationales, entreprises, instituts de recherche, établissements universitaires, ONG et particuliers gagnent déjà du terrain dans la lutte contre la maladie. Les diverses initiatives partenariales sont dictées par une stratégie unique, définie par le Plan Mondial de Lutte contre le Paludisme.

4eme édition du festival de Diré : Valoriser le patrimoine historique et culturel




Le journal Bamako Hebdo du, 24 Avril 2010.

Mettre en avant le patrimoine historique et culturel du Mali, voilà l'objectif du Festival de Diré qui doit se tenir du 22 au 24 mai prochain. Diré est un cercle cosmopolite situé dans la région de Tombouctou au nord du Mali. Avec une superficie de 2 400 km2, ce cercle a une population d'environ 86.444 habitants composés de Sonrhais; de peuls, de Tamasheq, de bozos, de bambaras et de mossis vivant d'agriculture, d'élevage et de pêche. Le commerce représente le lien entre ces trois activités de base.

Dans la circonscription de ce cercle, on compte treize communes. Initié par les ressortissants du cercle, ce festival vise à renforcer l'esprit d'entente et de solidarité entre des communautés du cercle ; contribuer à la consolidation de la paix, et de la sécurité ; à la cohésion sociale dans le cercle. Il s'agit aussi de valoriser le patrimoine historique et culturel du cercle, d'identifier les sites touristiques et tombeaux des saints en vue de leur réhabilitation. De faire connaitre les potentialités des artisans, éleveurs et paysans du cercle. Comme le souligne le président de la commission : "Diré est le cercle le plus arrosé de la région de Tombouctou par le fleuve Niger au vu de sa position géographique". Il s'agit aussi de mobiliser les populations du cercle à fêter le cinquantenaire de la création du cercle de Diré en 2011. Sur le plan de la communication, le cercle possède des cadres intellectuels qui peuvent vendre l'image de Diré tout en développant les thèmes "Diré d'hier à aujourd'hui", "la centralisation, les conflits sociaux, le tourisme et le rôle des communautés dans la lutte contre le paludisme".

Pour Abdoulaye Dicko, président de la Commission d'organisation, le festival occupe une place prépondérante dans l'économie de la région de Tombouctou. Au cours de ce festival, il est prévu la tenue d'un forum avec d'éminents intellectuels appuyés par les cadres locaux. Qu'attendre de ce festival ? Abdoulaye Dicko en réponse aux confrères de la presse dira que les attentes sont entre autres : le renforcement des liens de fraternité entres différentes communautés, un plan de consolidation de la paix, du tissu social, la consolidation du partenariat entre les autorités locales et les associations de ressortissants, les potentialités des artisans et artistes, la valorisation du patrimoine culturel et historique etc....

Une telle activité demande un coût: l'enveloppe prévue pour ce festival est estimée à 76 millions. Les sponsors sont la BNDA Mali, orange Mali, avec au menu le projet de développement du système de Faguiibine à Goundam, avec la Chambre de commerce du Mali etc. Environ 1000 personnes prendront part à ce festival dont 400 viendront de Bamako et le reste des communes de Diré.

Kassim TRAORE

jeudi 22 avril 2010

Rubrique citation de sagesse (4) : les grandes et gratuites bibliotheques en Afrique


En Afrique chaque fois qu'un vieillard meurt c'est une bibliothèque qui brûle.

((Amadou Hampâté Bâ ))

Exposition universelle de Shanghai : ÇA PROMET !



Le journal l'Essor-Mali du, 21 Avril 2010.

Ce sera la plus grande de toute l’histoire de cette manifestation dont le début remonte à 1851.

Dans quelques jours, l’exposition universelle de Shanghai en Chine ouvrira ses portes. En effet, cette grande manifestation est prévue du 1er mai au 31 octobre 2010. C’était l’objet de la conférence de presse animée hier par l’ambassadeur de Chine dans notre pays, Zhang Guoqing. Mais avant d’aborder le thème principal du point de presse, le diplomate a fait remarquer que la Chine observe aujourd’hui mercredi une journée de deuil national.

Les drapeaux sont berne et toutes les activités distractives sont suspendues durant la journée. Ce deuil a été décrété suite au tremblement de terre qui a fait plus de 2000 morts. L’ambassadeur Zhang Guoqing a fait observer une minute de silence pour rendre hommage aux victimes de la catastrophe. Le diplomate a indiqué que le président Hu Jintao et le Premier ministre chinois, Wen Jibao ont interrompu leurs activités respectives pour se rendre sur lieu de la catastrophe dans la région de Qinghai dans le nord-ouest de la Chine.

Il s’est réjoui du faite que le président de la République, Amadou Toumani Touré, a été l’un des premiers chefs d’État étrangers à avoir adressé son message de condoléances à la suite de cette catastrophe naturelle qui vient de frapper ce pays ami. Revenant à l’exposition universelle de Shanghai, l’ambassadeur a précisé que l’ouverture officielle aura lieu en présence de nombreux chefs du monde entier, dont le président Amadou Toumani Touré.

Le diplomate chinois a expliqué que l’exposition universelle de Shanghai sera la plus grande de toute l’histoire de cette manifestation dont le début remonte à 1851. Plus de 70 millions de visiteurs sont attendus dans la grande métropole chinoise contre, 35 millions lors de la dernière édition qui avait été organisée à Aïshi au Japon en 2005. A l’heure actuelle, plus de 221 pays et organisations ont confirmé leur participation dont 31 pays africains.

L’Ambassadeur Zhang Guoqing a indiqué que c’est la première fois que cette exposition est organisée par un pays en développement. Le thème général est : "Meilleure ville, meilleure vie". Quant à la mascotte, elle s’appelle Haibao. C’est la municipalité de Shanghai qui est l’organisatrice principale de l’exposition. Pour la plus grande ville de la Chine, le défi était énorme de trouver un espace pour abriter la manifestation. Ne disposant pas de terrain vierge à déchiffrer, la municipalité a décidé de dégager les deux versant du fleuve qui traverse la ville pour en faire le site.

Des usines et bidonvilles qui se situaient en pleine ville ont été rasés pour la cause. Ce qui permettra de faire des installations construites pour l’exposition, des immeubles d’habitation et des bureaux après la manifestation. Le projet de Shanghai respectera à la fois les aspirations et les exigences des exposants, visiteurs et les besoins d’une ville moderne en pleine expansion.

A la suite de l’intervention de l’ambassadeur, le directeur national du Commerce et de la Concurrence et commissaire général de l’exposition malienne, Mahamane Ansoumane Touré a présenté ce que sera la participation malienne et comment on s’y est préparé. Notre pays a bénéficié de l’assistance financière et matérielle de la partie chinoise. Le stand du Mali sera logé dans le pavillon de l’Afrique qui a été offert gracieusement aux pays du continent. Sur un budget total de 324 millions de Fcfa, la Chine prend en charge 204,3 millions.

Les 119,847 millions restants sont financés sur le budget national. Le Mali dispose d’un espace de 224 m2. L’animation dans le stand sera assuré par le chanteur Nèba Solo et son groupe composé de 8 artistes. 50 artisans sont inscrits pour y exposer. La porte d’entrée du stand a été conçue sur le modèle de l’architecture de la porte d’entrée de la ville de Tombouctou et de la mosquée de Djenné. Le sous-thème retenu par notre pays s’intitule "Prospérité de l’économie urbaine".
En choisissant ce thème, le Mali entend inciter la communauté internationale à accorder une plus grande attention aux problèmes urbains et à rechercher une autre voie pour le futur développement des villes. Mahamane Ansoumane Touré a précisé qu’il s‘agit également de montrer les acquis les plus récents de la civilisation urbaine, de promouvoir le développement commun des différentes villes à travers le monde et d’améliorer le bien-être de l’humanité.

lundi 19 avril 2010

Rubrique citation de sagesse (3) : la paix




Ne nous reposons pas sur nos acquis, mais efforçons-nous de construire la paix, de vouloir que la paix soit dans le coeur et dans l'esprit de chacun.

(John Fitzgerald Kennedy)

dimanche 18 avril 2010

Culture de paix : ATT reçoit les ex otages italiens à Koulouba‏





Par courrier Email, le 18 Avril 2010.

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, a reçu en audience, ce samedi 17 avril 2010, au Salon Mali du Palais de Koulouba, le couple italiano – burkinabé, Sergio CICALA et Filomène KABORE, jusque-là retenus en otages par des groupes terroristes dans la bande sahélo – saharienne.

Les ex otages étaient accompagnés de l’ambassadeur d’Italie au Mali, Son Excellence M. Jiuseppe CALVETA et du Consul d’Italie dans notre pays, Mme Dembélé LORIANA.
Emus aux larmes, les ex otages ont tenu à féliciter le Président de la République pour tous ses efforts qui ont contribué à leur libération. Ils ont également profité de l’audience pour adresser, à travers le Chef de l’Etat, leurs remerciements aux autorités du Burkina Faso et de l’Italie pour leurs efforts soutenus en vue de leur libération.

Le Chef de l’Etat a exprimé sa profonde compassion aux ex otages, tout en les invitant à surmonter les dures épreuves qu’ils ont subies au cours de leur détention. Le Président TOURE a dit espérer pour Sergio et Filomène qu’ils ne gardent que de vieux souvenirs de cette mésaventure.

Le Président de la République a enfin profité de cette cérémonie pour transmettre aux autorités italiennes et burkinabè ses salutations fraternelles et celles de l’ensemble du peuple malien.
Pour rappel, Sergio CICALA et Philomène KABORE ont été enlevés par des groupes terroristes le 18 décembre 2009 en Mauritanie pour être libéré le 16 avril 2010 dans la Région de Gao.

Cette audience s’est déroulée en présence de M. Diango CISSOKO, Secrétaire Général de la Présidence de la République ; de M. Moctar OUANE, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale ; de l’Ambassadeur Modibo DIARRA, Directeur du Protocole et de M. Mamadou TRAORE, Ambassadeur du Mali aux Etats-Unis.

samedi 17 avril 2010

Le monde de la culture en deuil:Sotigui Kouyaté n'est plus





























Le comédien burkinabé Sotigui Kouyaté, qui a participé à de nombreuses pièces de Peter Brook, est décédé samedi après-midi à Paris d'une maladie pulmonaire à l'âge de 74 ans, a annoncé à l'AFP son agent.
Récompensé par l'Ours d'argent 2009 du meilleur acteur dans "London river" du Franco-Algérien Rachid Bouchareb, Sotigui Kouyaté, installé en France et en Suisse, était l'un des grands acteurs africains contemporains et grands promoteurs du cinéma malien et burkinabé.
Né en 1936 à Bamako, Sotigui Kouyaté avait d'abord été joueur de football professionnel et sélectionné deux fois en équipe nationale. Il s'est orienté ensuite vers l'enseignement puis la comédie et, en 1966, il a monté sur place sa propre compagnie de théâtre populaire.
Après plusieurs films burkinabés notamment de Mustapha Diop, Sotigui Kouyaté a été à l'affiche en 1986 de "Black Mic Mac", comédie de Thomas Gilou avec Jacques Villeret.
L'année précédente, Peter Brook dont il deviendra le comédien fétiche, lui confie un premier rôle au théâtre dans dans "Mahabharata", puis "La Tempête", "L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau", "Qui est là", "Antigone", 'Hamlet", "Le Costume" et "Tierno Bokar".
Sotigui Kouyaté a également joué au cinéma dans "IP5" de Jean-Jacques Beineix avec Yves Montand, "Tombés du ciel" de Philippe Lioret, "Le Maître des éléphants" de Patrick Grandperret, "La Genèse" de Oumar Sissoko, "Little Senegal" de Rachid Bouchareb.
"Je suis guinéen d?origine, malien de naissance et burkinabé d?adoption. Je ne suis passé par aucune école de théâtre, si ce n?est la grande école de la rue, de la vie", a confié Sotigui Kouyaté.
Kouyaté commence par être griot dans le pays mandingue avant de devenir joueur international de football (joueur professionnel jusqu'en 1966 et capitaine de l'Équipe du Burkina Faso de football), enseignant puis acteur.
En
1966, il accepte de jouer une pièce de théâtre à la demande de son ami Boubacar Dicko. Sotigui Kouyaté est surtout connu pour ses collaborations avec Peter Brook, notamment dans l'adaptation du Mahabharata en 1985.
En
1997, il s’associe à Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Alioune Ifra Ndiaye et Habib Dembélé pour fonder une structure de promotion et de création littéraire et artistique, le Mandeka Théâtre. En 1998, il met en scène avec le Mandeka Théâtre une adaptation d’Antigone.
Ses rôles dans les films La Genèse de
Cheick Oumar Sissoko et Little Senegal de Rachid Bouchareb le font connaître au grand public. Kouyaté est un des plus grands acteurs africains contemporains. En 2009, il est sacré meilleur acteur pour son rôle dans le film London River de Rachid Bouchareb, au Festival de Berlin.
Il est le père du réalisateur
Dani Kouyaté et du conteur Hassane Kassi Kouyaté.

Filmographie:

1972 : FVVA : Femme, villa, voiture, argent de Mustapha Alassane.
1973 : Toula ou le génie des eaux de Mustapha Alassane.
1983 : Le Médecin de Gafiré de Mustapha Diop.
1986 : Black Mic Mac de Thomas Gilou avec Jacques Villeret, Isaac de Bankolé, Félicité Wouassi, Daniel Russo , Houdia Seye, Sidy Lamine Diarra, Cheik Doukouré, Mohamed Camara, Lydia Ewandé, Math Samba, Rémi Laurent, Amara Soumah et Pascal Légitimus.
1988 : Le Mahâbhârata de Peter Brook.
1991 : IP5 - L'île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix avec Yves Montand, Olivier Martinez, Sekkou Sall, Géraldine Pailhas.
1992 : Golem , l'esprit de l' exil d’Amos Gitai avec Hanna Schygulla, Vittorio Mezzogiorno, Ophrah Shemesh, Samuel Fuller, Muriel Perrier, Fabienne Babe, Bernardo Bertolucci et Philippe Garrel.
1994 : Tombés du ciel de Philippe Lioret
1995 : Le Maître des éléphants de Patrick Grandperret, avec Erwan Baynaud et Jacques Dutronc.
1997 : Keita, l'héritage du Griot de Dani Kouyaté, avec Hamed Dicko et Seydou Boro.
1999 : La Genèse de Cheick Oumar Sissoko avec Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Salif Keïta, Balla Moussa Keïta, Fatoumata Diawara, Maïmoura Hélène Diarra, Fatoumata Coulibary, Habib Dembélé, Magma Coulibaly et Oumar Mamory Keïta.
2001 : Little Senegal de Rachid Bouchareb avec Roschdy Zem, Sharon Hope Ida, Karim Traoré Hassan, Adetoro Makinde Amaralis et Adja Diarra Biram.
2002 : Sia - Le rêve du python de Dani Kouyaté avec Hamadoun Kassoqué, Fatoumata Diawara et Habib Dembélé.
2003 : Dirty Pretty Things de Stephen Frears.
2004 : Génésis de Marie Perennou et Claude Nuridsany.
2005 : L'Annulaire de Diane Bertrand.
2008 : London River de Rachid Bouchareb

Théâtre (acteur):

1985 : Mahabharata, mis en scène par Peter Brook
1990 : La Tempête, mis en scène par Peter Brook
1993 : L'Homme qui prenait sa femme pour un chapeau mis en scène par Peter Brook, d'après l'œuvre d'Oliver Sacks
1996 : Qui est là, mis en scène par Peter Brook
1999 : Antigone, de Sophocle, mis en scène par Peter Brook, avec le Mandéka Théâtre de Bamako
2000 : Hamlet, de William Shakespeare, mis en scène par Peter Brook
2000 : Le Costume de Can Themba, adapté par Mothobi Muloaste, mis en scène par Peter Brook
2003 : La Tragédie d'Hamlet, de William Shakespeare, traduit par Marie-Hélène Estienne et Jean-Claude Carrière, mis en scène par Peter Brook
2004 : Tierno Bokar, mis en scène par Peter Brook d'après Vie et l’Enseignement de Tierno Bokar, roman de Amadou Hampâté Bâ (Tierno Bokar).

Rubrique citation de sagesse (2) : le malheur



Ceux qui disent que la vie n'est qu'un assemblage de malheurs veulent dire que la vie même est un malheur . Si elle est un malheur, la mort est donc un bonheur.

((Giacomo Casanova))

4ème édition du festival des rails à Kayes : Sous le signe du cinquantenaire




Le journal le Nouvel Horizon-Mali du 16 Avril 2010.

La quatrième édition du Festival International des Rails à Kayes (FIRKA) aura lieu du 3 au 6 juin prochain. Les initiateurs de cet événement pensent que les autorités du pays ont rendu d’énormes services aux populations riveraines des rails. C’est pour soutenir leurs efforts de développement que le FIRKA a été institué, selon la présidente du comité d’organisation, Djénéba Sow.

LES INVITES DE MARQUE

Sont attendus à Kayes pour cette 4ème du FIRKA, les ministres de l’Equipement et des Transports, M. Ahmed El Moctar, de l’Artisanat et du Tourisme, M. N’Diaye Bah, de la Jeunesse et des Sports, M. Hamane Niang ainsi que le Directeur Général de transrail, M. Eric Pieffer. Le Directeur Général du Port Autonome de Dakar, M. Barra Sady a été retenu pour la deuxième année consécutive comme le parrain de l’événement.

Les conférences-débats, les manifestations traditionnelles, les expositions des produits artisanaux, les visites touristiques, les compétitions de lutte traditionnelles meubleront le programme de cette édition placée sous le signe du cinquantenaire.

Le coup d’envoi des festivités aura lieu le 2 juin prochain avec le départ d’un train spécial appelé “Train du Festivalier” qui quittera Bamako pour rallier Kayes avec une animation à bord. Avant d’arriver à Kayes, ledit train fera des escales dans les gares de Kita, Toukoto, Mahina et Kayes.

L’OBJECTIF RECHERCHE

Le Festival International des Rails à Kayes est un lieu du donner et du recevoir des groupes de danse traditionnelle des localités traversées par le “Dakar-Niger” ou Chemin de Fer du Mali et du Sénégal. La présidente du comité d’organisation Djénéba Sow a affirmé que l’objectif recherché est de favoriser le développement socio-économique des localités traversées par les rails.

Au-delà de son aspect intégrateur, touristique et culturel, le FIRKA entend rendre un hommage reconnaissant au président de la République, M. Amadou Toumani Touré pour tout ce qu’il a fait pour le développement de la première région du Mali en général et celui du Chemin de Fer en particulier.

“Amadou Toumani Touré n’a jamais caché sa ferme attention de s’engager non seulement pour la promotion du transport ferroviaire, mais aussi pour le bien-être des populations riveraines des rails.

Dans un passé très récent, le président de la République a lui-même effectué le déplacement pour remettre aux populations de Kayes un train voyageur au moment où on l’attendrait le moins. Ce geste inattendu est allé au droit du coeur des Kayésiens qui ne sont pas prêts à l’oublier de sitôt”, a affirmé Djénéba Sow .

Que la fête soit belle !

Daba Balla KEITA

vendredi 16 avril 2010

Rubrique citation de sagesse (1) : le bonheur


«On peut allumer des dizaines de bougies à partir d'une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant.»

Citation de Bouddha

Festival de la concorde de Diré : Valoriser les richesses culturelles de la capitale du blé





Le journal le Matin-Mali du, 16 Avril 2010.

Pour appuyer les actions de développement du cercle de Diré, dans la région de Tombouctou, les ressortissants de la localité décident de s’unir autour d’un festival dénommée ‘’festival de la concorde-Diré’’.

Un événement qui sera mis à profit pour faire connaître les potentialités touristiques et économiques du cercle. En prélude à cet événement artistique de taille, ses organisateurs étaient face à la presse, samedi dernier. C’était à la Maison de la presse de Bamako.Faire connaître les richesses culturelles et économiques du cercle de Diré, c’est le vœu des initiateurs du festival de la concorde que la localité va abriter à la fin du mois prochain.

Ce festival est le fruit du partenariat entre les associations des ressortissants du cercle résidents à Bamako et les autorités locales de Diré. En rencontrant la presse, samedi dernier, le président du comité de pilotage du festival, M. Abdoulaye Dicko voulait une mobilisation à hauteur de souhait pour redonner à cette localité cosmopolite, ses marques d’antan. Celles d’une ville carrefour où cohabitent plusieurs communautés sonrhaï, peulh, tamasheq, sorko ou bozo, bambara, mossi vivant de l’agriculture, d’élevage et de pêche en plus du commerce qui représente le lien entre ces trois activités de base.

Pour cette première édition, à en croire M.Dicko, mille participants sont attendus dont 600 venus des 13 communes du cercle et les autres festivaliers viendront de Bamako. Le festival qui installera ses quartiers du 22 au 24 mai prochains dans la ville de Diré est une opportunité pour faire découvrir ce que le cercle possède en termes de richesse et de patrimoine historique, culturel et naturel. Parmi ceux-ci on peut citer les foyers comme Tindirma et Arham. Mais aussi des sites chargés d’histoire comme Ngorfouhondou, Bellékaka, Bougoubéri. Sans oublier les Tumulus, ces tertres géants qui comme des sphinx locaux attendent de livrer leurs secrets. Ils forment à travers le cercle, une concentration de buttes qui ne peut pas ne pas avoir une signification profonde.

Au sortir de ce festival les organisateurs veulent répertorier les différents sites touristiques aux fins de les valoriser. Autres symboles forts de ce festival : le blé et le riz. Ce qui sera matérialisé par des communications qui seront présentées à savoir les réalités d’hier et d’aujourd’hui de la zone. Pour une parfaite réussite de cet événement il sera mobilisé 76 millions de FCFA et déjà certains partenaires se sont manifestés notamment la Bnda, l’Office du système Lac Faguibine, la Ccim entre autres. En plus des artistes de la localité, il y aura Abdoulaye Diabaté et Doussou Bagayogo qui seront de la fête.

Mahamane Cissé

jeudi 15 avril 2010

Cercle de Diré : LE FESTIVAL DE LA CONCORDE PLACE HAUT LA BARRE





Le journal l'Essor-Mali du, 13 Avril 2010.

La ville de Diré abritera du 22 au 24 mai, un festival dit de la concorde. L’annonce a été faite samedi à la Maison de la presse lors d’une conférence de presse animée par Abdoulaye Alladié Dicko, le président du comité de pilotage de l’Association des ressortissants du cercle de Diré.

Le point de presse s’est déroulé en présence du député élu à Diré, Nock Ag Attia. Convaincus que l’entente et l’union dans le respect des diversités constituent le socle de tout développement, les ressortissants de Diré ont initié ce festival de la concorde en partenariat avec les autorités locales. La manifestation entend renforcer l’esprit d’entente et de solidarité entre les communautés du cercle, contribuer à la consolidation de la paix, de la sécurité, de la concorde et de la cohésion sociale, valoriser le patrimoine historique et culturel du cercle, identifier les sites touristiques et les tombeaux de saints en vue de leur réhabilitation.

Elle permettra également de faire connaître le talent des artisans, les potentialités agricoles et d’élevage du cercle. Le festival créera l’occasion de mener un plaidoyer pour la défense des droits des artistes célèbres du cercle, d’encourager une politique du genre et de contribuer à la promotion du développement durable dans la circonscription. Abdoulaye Alladié Dicko a précisé que le festival proposera quatre volets : culturel, économique, scientifique et récompense des mérites. Le volet culturel prévoit des soirées artistiques et culturelles, des courses de pirogues et de chevaux, des concerts et des visites guidées sur les différents sites historiques et vestiges retenus.

Le registre économique annonce une visite de terrain à Tiencour (chef-lieu d’une commune rurale) et dans la plaine de la coopérative agricole. Des foires d’exposition de produits de l’artisanat, de l’agriculture et des activités dominantes dans le cercle, seront organisées. Au volet scientifique, sont programmées des conférences sur l’histoire du cercle, sur la décentralisation, les conflits sociaux, le tourisme et le rôle des communautés dans la lutte contre le paludisme. Le chapitre consacré à la récompense des mérites rendra hommage aux personnages qui ont marqué par leur talent et leur dévouement, l’histoire du cercle au plan politique, artistique, sportif, culturel, religieux et dans d’autres domaines.

Festip 2010 : PERCUTANT !

La quatrième édition du Festival international de percussion (Festip) de Bamako a démarré. Son coup d’envoi a été donné samedi à la Maison des jeunes lors d’une cérémonie présidée par ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Alhady Goïta, et du directeur du festival, N’Tji Diakité. Cette édition du Festip regroupe des participant de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de Guinée, du Sénégal et bien entendu du Mali.

Pendant toute une semaine, ces as de la percussion vont promouvoir le rythme et la discipline artistique qui va avec : la danse. Le festival s’attache aussi à revaloriser les instruments traditionnels de musique de la sous-région, qui ont tendance à disparaître. L’édition actuelle innove avec une caravane et une exposition de photos des Biennales. Des activités connexes qui contribueront à la mise en synergie de cet événement entre chorégraphes, instrumentistes, danseurs et le public.

« Cette convergence des esprits et des cœurs imprimera une constance pour consolider la cohésion sociale au sein des populations tout en contribuant à la valorisation et à la promotion de la diversité des expressions culturelles », a doctement expliqué le directeur du festival, N’Tji Diakité. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, a relevé que cette quatrième édition du festival coïncide avec la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance et s’inscrit dans le programme arrêté par le ministère dans le cadre de cet événement.

Ce programme consiste à célébrer chaque 50è jour de cette année 2010. Le ministre a expliqué que l’organisation du festival contribuait à la mise en œuvre du Projet pour le développement économique et social dans son volet culturel, et à la promotion des industries culturelles.

L’ambition est d’impulser une politique conséquente d’essor des industries culturelles dans un environnement plus propice permettant aux femmes et aux hommes de culture de vivre de leur métier et de participer au développement du pays. Au programme du festival, des animations culturelles, des conférences-débats, des expositions de photos.

mercredi 14 avril 2010

Diré : Un festival de la concorde pour « vendre » l’image du cercle




Le journal L'Indicateur du Renouveau - Mali du, 12 Avril 2010.

Les ressortissants du cercle de Diré en 6è région organiseront les 22-23 et 24 mai prochains, un festival dénommé « festival de la concorde ». Le but consiste à faire voir les énormes potentialités touristiques dont regorge le cercle pour donner un coup de fouet à son développement socio-économique.

En prélude à l’évènement, la commission d’organisation présidée par Abdoulaye Dicko a animé une conférence de presse le samedi 10 avril à la Maison de la presse. Une conférence qui a mobilisé plusieurs ressortissants du cercle vivant à Bamako dont le député, Nock Ag Attia.

Il s’agissait d’informer l’opinion de la tenue de ce premier festival dans le cercle de Diré. Un festival qui permettra de faire découvrir le très riche patrimoine historique, culturel et naturel que possède le cercle.

Des sites comme les villages de Tendirma, d’Arham et de Morikoïna (chargés d’histoire tel N’gorfouhondou, Bellékaka, Bougoubéri), ont été cités par le président de la commission d’organisation, M. Dicko. Une liste loin d’être exhaustive car il faudra ajouter les tumulus, ces tertres géants qui, comme le sphinx locaux, attendent de livrer leurs secrets. Ils forment à travers le cercle, une concentration de buttes qui ne peut ne pas avoir une signification profonde.

Le festival vise à renforcer l’esprit d’entente et de solidarité entre les communautés du cercle, contribuer à la consolidation de la paix, de la sécurité, la concorde, la solidarité et la cohésion sociale entre les populations ; consolider le partenariat entre les autorités locales et les associations de ressortissants du cercle ; valoriser le patrimoine historique et culturel du cercle ; identifier les sites touristiques et tombeaux des saints en vue de leur réhabilitation ; faire connaître les potentialités des artisans, éleveurs et paysans du cercle.

Il s’agira aussi de faire un plaidoyer pour la défense des droits des artistes célèbres du cercle ; encourager une politique volontariste du genre ; faire un plaidoyer pour la création d’unités semi-industrielles dans le cercle (blé, riz, anis etc.) ; mobiliser les populations du cercle à fêter le cinquantenaire de la création du cercle de Diré en 2011 et contribuer à la promotion du développement durable dans le cercle.

Les organisateurs du festival s’attendent à ce que les liens de fraternité entre les différentes communautés du cercle soient renforcés, à l’établissement d’un plan de consolidation de la paix ; à la consolidation du tissu social dans le cercle ; à la consolidation d’un partenariat entre les autorités locales et les associations de ressortissants.
Il est aussi attendu que la politique volontariste du genre soit encouragée ; la valorisation du patrimoine historique et culturel du cercle ; l’établissement d’un répertoire des sites touristiques et tombeaux ; la connaissance des potentialités des artisans et artistes ; l’établissement des droits des artisans et des artistes du cercle ; l’engagement à la création des unités semi-industrielles pour les principales cultures par les populations du cercle ; l’élaboration des projets de réhabilitation des plaines et lieux de paturages ; la disponiblité d’un plan d’aménagement des plaines et des pâturages ; la mobilisation et la préparation de tous les acteurs à fêter le cinquantenaire de la création du cercle en 2011 ; l’engagement des populations sur la voix de la promotion du développement humain durable dans le cercle.

Plusieurs thématiques seront débattus au cours dudit festival : la décentralisation- Diré d’hier à aujourd’hui- le rôle des populations dans la lutte contre le paludisme- rôle des communautés dans la valorisation des richesses du cercle. Le festival sera multidimensionnel et comprendra 3 volets : culturel, économique et scientifique. Plus de 1000 participants sont attendus à ce festival. Les organisateurs annoncent que toutes les mesures sont entrain d’être prises pour assurer la sécurité des invités.

Abdoulaye Diakité

mardi 13 avril 2010

Discours d'Amadou Toumani TOURE, à l'occasion de la 10ème Edition de la Journée Nationale des Communes (CICB, Bamako, le 13 avril 2010)‏.





(Parvenu par Email le 13 Avril 2010)

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorable Président de l’Assemblée Nationale du Mali ;
Monsieur le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales ;
Mesdames, Messieurs les Ministres ;
Mesdames, Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Madame le Médiateur de la République ;
Son Excellence Monsieur le Doyen du Corps Diplomatique ;
Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs ;
Madame la Coordinatrice du Système des Nations-Unies au Mali ;
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations Africaines et Internationales ;
Messieurs les Gouverneurs des Régions et du District de Bamako ;
Madame, Messieurs les Préfets ;
Monsieur le Président de l’Association des Municipalités du Mali ;
Monsieur le Président de l’Association des Collectivités, Cercles et Régions du Mali ;
Messieurs les Présidents des Assemblées Régionales ;
Messieurs les Présidents des Conseils des Cercle ;
Mesdames, Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs,
La Journée Nationale des Communes est toujours un moment privilégié de dialogue entre le Président de la République et l’ensemble des Maires de nos 703 communes. Nous la célébrons chaque année, vous et moi, avec le même plaisir et le même intérêt. Le Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, que je félicite pour son brillant discours, a fort justement rappelé les enjeux et le contexte de cette 10ème Edition de la fête de nos communes.

Cet évènement intervient au cœur de la célébration du Cinquantenaire de l’accession de notre pays à l’indépendance et nous offre, de ce fait, l’occasion de nous interroger sur nos choix et nos politiques pour l’administration de notre pays, de 1960 à nos jours. La Journée Nationale des Communes 2010 coïncide également avec le 10ème anniversaire de la décentralisation intégrale au Mali ; le moment est donc propice à la réflexion sur les forces et les insuffisances de notre parcours.

La Journée Nationale des Communes, Edition 2010, se tient enfin un an après les élections communales d’avril 2009. Aux maires et aux conseillers dont le mandat a été renouvelé, j’adresse mes plus vives félicitations. A l’endroit des nouveaux maires et conseillers élus, je forme des vœux sincères de succès à la tête de leurs communes.
C’est le lieu pour moi de me réjouir de la qualité et de la diversité des profils des élus locaux, en constante amélioration d’une élection à l’autre. C’est un baromètre de l’intérêt et de l’espoir que suscite notre politique de décentralisation.

Mesdames, Messieurs,
Au fil des Editions, la Journée Nationale des Communes nous a permis de mesurer le formidable élan de solidarité et les partenariats dynamiques entre les villes, communes, villages du Mali et ceux d’Afrique, d’Europe et du Canada. A ce titre, je souhaite une cordiale bienvenue à nos invités venus de pays frères et amis pour prendre part à cette rencontre. Je veux saluer, ici, les résultats tangibles de la coopération décentralisée qui, dans de nombreuses localités maliennes, améliore la qualité de vie de nos populations.

Mesdames, Messieurs les Elus locaux,
Le thème de vos réflexions porte, cette année, sur la Décentralisation et le Développement Economique Régional et Local . Sa pertinence relève de l’évidence. La décentralisation n’a pas seulement pour vocation à définir le cadre institutionnel de la gouvernance locale ; elle vise aussi et surtout à promouvoir le développement de nos collectivités au plan économique, social et culturel au profit de nos populations.
Le document cadre de Politique Nationale de Décentralisation, qui couvre la période 2005-2014, situe clairement nos ambitions ainsi que les objectifs assignés à la décentralisation. Cette vision est largement partagée par nos partenaires au développement . Je veux saluer ici, à cet égard, la mise en œuvre du Programme d’Appui à la Réforme Administrative et au Développement Economique Régional, qui sera financé sur le 10ème FED.

L’Etat du Mali, avec ses ressources propres et celles tirées de la coopération au développement, continuera à investir dans nos régions, cercles et communes, pour en faire de véritables collectivités porteuses de croissance et de développement. Toutes les réalisations majeures et les chantiers en cours, à Bamako et à l’intérieur du pays, participent de cette politique volontariste d’équipements. Les infrastructures routières sont un puissant levier de l’activité économique et de la mobilité urbaine et interurbaine.

C’est pour cette raison, que nous avons constamment allié la construction des grands axes routiers de désenclavement avec celle des voiries urbaines dans nos capitales régionales et villes secondaires. Concernant ces dernières, des travaux de voirie urbaine démarreront bientôt à Bandiagara, San et Koutiala. On peut y ajouter la mise en service de réseaux d’éclairage public et de systèmes d’adduction d’eau dans de nombreuses localités, ainsi que le programme de réalisation de logements sociaux qui donnent du relief aux villes Bénéficiaires tout en améliorant les conditions de vie des populations.

Dans le domaine du sport et de la culture, l’effort d’équipements est tout aussi important. Des terrains de basket-ball et de football ont été aménagés dans de nombreuses localités. La politique de construction de salles de spectacles se poursuit avec la même détermination pour favoriser l’expression artistique et culturelle. Le financement des salles de Mopti, Tombouctou et Kidal est déjà disponible. L’expérience a été étendue aux villes secondaires. Barouéli et Douentza viennent d’inaugurer leurs salles de spectacles. Les travaux de construction sont achevés à Niafunké et Koro ; ils sont en cours à Diré. Des études ont été engagées sur les modalités de finition de la salle de Gao.

Un meilleur accès aux soins de santé de qualité au plus près des populations, demeure un des engagements forts de l’Etat. L’hôpital régional de Sikasso, qui attend d’être inauguré, l’hôpital du Mali, implanté à Yirimadio, dont les travaux avancent normalement, et l’hôpital régional de Mopti, amélioreront la couverture sanitaire du territoire national. 18 Centres de Santé de Référence, ainsi que 44 Centres de Santé Communautaire, seront construits ou réhabilités pour renforcer la santé de proximité.

Les infrastructures scolaires et universitaires doivent aussi accompagner le mouvement de décentralisation. Cet élan est conforté par la création de l’Université de Ségou, qui entrera en service à la prochaine rentrée, la construction de 08 nouveaux lycées publics, d’un deuxième lycée technique, d’un Institut de Formation Professionnelle à Kayes et de 03 Instituts de Formation de Maîtres à Kati, Nioro et Ségou.

Mesdames, Messieurs,
Pour consolider les initiatives en cours dans différents domaines, l’Etat a décidé, dans le cadre de l’affectation des ressources tirées de la privatisation de 51% du capital de la SOTELMA, de doter le Fonds National d’Investissement des Collectivités Territoriales de 10 milliards de FCFA. Chacune de nos régions, ainsi que le District de Bamako, bénéficiera d’un financement d’Un milliard de FCFA le cadre de projets d’équipements collectifs. Une telle action contribuera à renforcer les capacités d’investissements des collectivités, en vue d’améliorer de manière substantielle les conditions de vie des populations.

La Journée Nationale des Communes m’offre l’opportunité de saluer les efforts remarquables de l’Agence Nationale d’Investissement dans les Collectivités Territoriales. Notre processus de décentralisation porte la marque indélébile des nombreuses réalisations de l’ANICT dans toutes nos communes. La mise en place de mécanismes permanents de financement de la décentralisation à travers la dotation aux investissements et la dotation pour les appuis techniques a permis de mobiliser des ressources financières considérables en faveur des collectivités territoriales.

Mesdames, Messieurs,
La décentralisation est un pilier important de notre projet démocratique dont la vitalité réside dans sa capacité à se remettre constamment en question. C’est dans cet esprit que le Comité d’Experts présidé par le Ministre Daba DIAWARA a mené des consultations et fait des propositions visant à consolider notre démocratie. Il s’agit, entre autres,
du réaménagement du pouvoir au sein de l’Exécutif ; de la création d’un Sénat ; de la réorganisation de la Cour suprême, de la Cour Constitutionnelle, du Conseil Economique, Social et Culturel, de la Haute Cour de Justice et du Conseil Supérieur de la Magistrature ; de la création d’une Cour des Comptes et d’un organe unique et indépendant de régulation de l’audiovisuel ; du renforcement des droits et libertés avec l’extension des attributions du Médiateur de la République et, de l’institution du contrôle de constitutionnalité par voie d’exception.

Dans la même lignée, l’une des réformes les plus ambitieuses à mener par notre administration au cours des prochaines années, reste celle du découpage administratif du territoire, dans le souci d’une meilleure gouvernance du pays. Le découpage administratif actuel, avec 8 Régions, 1 District, 49 Cercles, 286 Arrondissements et 36 Communes Urbaines, portant les stigmates d’une administration centralisée, dont le fonctionnement au quotidien a mis en exergue des faiblesses telles que l’importance des distances séparant les Chefs lieux des Régions des différents Cercles et l’inefficacité dans l’encadrement des populations.

Le futur découpage administratif devra prendre en compte le souci d’une plus grande proximité avec les populations. Il se traduira par la création de nouvelles régions, de nouveaux cercles et de nouveaux arrondissements. La relecture de la loi portant statut particulier du District de Bamako s’inscrit dans la même volonté d’adapter nos entités administratives aux exigences d’une gestion plus efficace et moderne. La modification à apporter au statut actuel est d’ériger la ville de Bamako en une commune subdivisée en arrondissements, avec à leur tête des maires d’arrondissement. Ainsi, les 06 communes actuelles deviendront des arrondissements. De nouveaux arrondissements pourront être créés dans le cadre de la nouvelle réorganisation du District de Bamako.

Toutes ces réformes, relatives à la consolidation de la démocratie, à la relecture de la carte administrative et à la réorganisation du District de Bamako, participent du renouveau de l’action publique, une condition essentielle du succès dans la mise en œuvre des autres politiques publiques. Je compte sur chacun de vous, maires, conseillers municipaux, conseillers nationaux, conseillers de cercle pour porter le message des réformes indispensables à l’amélioration de notre système politique et au fonctionnement efficace de nos institutions.

Mesdames, Messieurs,
La Journée Nationale des Commune est un moment propice pour évoquer les questions de paix au Nord de notre pays. Je veux surtout insister sur la place des maires dans la mise en œuvre de notre politique nationale de lutte contre l’insécurité et le terrorisme, basée essentiellement sur l’encadrement et l’appropriation par les populations des nouvelles mesures sécuritaires. La sensibilisation des citoyens en est un élément prépondérant de la politique, d’où la mise en œuvre d’un Programme National d’Information, d’Education et de Communication sur l’Insécurité, la Drogue et le Terrorisme, qui impliquera fortement les collectivités territoriales, la société civile et les personnes ressources, dans la gestion civile des problèmes de sécurité et de défense civile.

Mesdames, Messieurs,
Plus globalement, je demeure convaincu que le développement de notre pays passe par la paix sociale et la cohésion nationale. Aussi, nous ne souscrirons à aucune entreprise de division ou de stigmatisation d’une partie de notre peuple. Vous comprenez alors notre indignation face à de graves accusations portées contre la Communauté Bwa, à l’occasion de la dernière édition de l’Espace d’Interpellation Démocratique. Nous condamnons, sans réserve, de tels propos qui peuvent conduire à des dérives et ruiner la confiance entre les communautés.

Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,
Je profite de cette 10ème Edition de la fête des communes pour vous redire ma foi en l’avenir de la décentralisation au Mali. Nos progrès sont indéniables, mais nous devons travailler à corriger surtout nos faiblesses. Il est important, pour nous, de renforcer l’inter-communalité et la citoyenneté. La relecture du Code des Collectivités pourra y contribuera si elle débouche sur un texte plus souple et plus consensuel.

Je tiens à féliciter le Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales ainsi que le Ministre, le Général Kafougouna KONE, et l’ensemble de ses collaborateurs, le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, mon frère Oumarou AG MOHAMED IBRAHIM et tous les conseillers nationaux pour leur engagement politique et leur expertise au service de la décentralisation.

J’associe à cet hommage le président et le bureau de l’Association des Municipalités du Mali ainsi que les maires. En renouvelant ma confiance et mon soutien à tous les acteurs engagés dans le développement économique, régional et local, je déclare ouverte la 10ème Edition de la Journée Nationale des Communes.
Je vous remercie de votre attention !