dimanche 14 février 2010

Rentrée littéraire du Mali : C’est parti pour la deuxième édition















Le Republicain-Mali 12/02/2010.(NB: image de la rencontre: l'Essor-Mali).


Instituée pour faire la promotion du livre, de la lecture, des auteurs et pour susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes, la deuxième édition de la rentrée littéraire du Mali aura lieu du 9 au 12 février 2010. Al Hady Koita, secrétaire général du ministère de la culture, a présidé le 9 février 2010, la cérémonie de la lancement de la Rentrée littéraire 2010 du Mali.
L’association « Fonds des prix littéraires du Mali » qui remplace désormais les éditions Tombouctou, initiatrice de l’évènement, est en passe de réussir son pari pour la promotion du livre et de la lecture au Mali.

Si en 2008, la rentrée littéraire du Mali a démarré timidement, cette année, à la faveur de la deuxième édition, les organisateurs ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour faire de l’évènement une manifestation phare pour la promotion du livre et de la lecture au Mali.

A la cérémonie de lancement du 9 février 2010, Ibrahima Aya du fonds des prix littéraires du Mali a indiqué que contrairement à ce que pensent nos concitoyens, la littérature malienne est bien vivante. Selon lui, à la faveur de cette deuxième édition des prix littéraires du Mali, ce sont au moins 80 auteurs du Mali et de l’Afrique qui seront en compétition pour les trois grands prix.

En sa qualité de Président d’honneur des Prix littéraires du Mali, l’écrivain guinéen, Thierno Saïdou Diallo, alias Thierno Monénembo, a salué cette initiative malienne qui réunit aujourd’hui un public qui vient un peu de partout dans le monde pour l’amour des livres.

Pour sa part, Al Hady Koita, secrétaire général du ministère de la culture, avant de souhaiter plein succès aux activités de la deuxième édition des Prix de la rentrée littéraire du Mali, a indiqué qu’elles étaient sans doute les signes précurseurs d’une année du cinquantenaire qui sera très riche en manifestations littéraires à l’instar d’Etonnants Voyageurs. Pour cette deuxième édition, les organisateurs ont programmé plusieurs innovations. La première est la création du village de la rentrée littéraire. Ce village qui sera animé en fin de matinée durant toute la période de la rentrée sera un espace de rencontres pour le lancement des nouveaux livres.

Il sera constitué de trois espaces : Espace auteurs émergeants, espace littérature enfantine et jeunesse et l’espace représentatif de notre diversité d’identité et de regards. Au titre de la deuxième innovation, Ibrahima Aya a indiqué que les prix spéciaux seront mis en compétition grâce au partenariat avec Mouvement Malivaleurs.

Assane Koné

Prix spéciaux : A vos plumes !

Les prix en compétition sont : le prix des familles d’un montant de 200 000 FCFA du ministre Mme Maïga Sina Damba, le prix équité homme/femme du PAREHF/PNUD/Grand Duché du Luxembourg. Mieux, Ibrahima Aya dira que le Mouvement Malivaleurs a apporté une contribution exceptionnelle pour quatre prix spéciaux.
Le Prix Pascal Baba Couloubaly pour la sauvegarde du livre malien, d’un montant de 2 millions FCFA. Il vise la reconstruction d’une bibliographie malienne. Le prix Rabia et Fodé Ousmane, d’un montant de 100 milles francs CFA, rend hommage au combat des femmes africaines pour conquérir l’instruction. Il récompense un auteur féminin qui a su défendre son mode de vie d’écrivain et rester disponible pour les grandes causes.

Le prix Livre en images, d’un montant de 50 000 FCFA, rend hommage à un livre d’enfants ou une bande dessinée. Il récompense un auteur ou un illustrateur qui a su, par la qualité de sa production et son approche pédagogique, véhiculer des messages éducatifs essentiels.

Et, le prix du meilleur compte rendu littéraire. D’un montant de 50 000 Fcfa, ce prix récompense le travail d’un journaliste publié entre février 2009 et février 2010. Les autres innovations prévues sont : le café littéraire, la pratique et la formation, l’espace atelier d’écriture de N’Tji Idriss Mariko, l’espace d’inviolabilité et la foire aux manuscrits.

Mais, à l’image de la première édition, la deuxième sera essentiellement consacrée à des signatures, des conférences débats, des soirées de lectures et de spectacles et de la remise des prix littéraires : Prix du Premier roman, Prix Massa Makan Diabaté et le Prix Yambo Ouologuem.

Le Prix du premier roman d’une valeur de 1 000 000 Fcfa sera décerné à une œuvre publiée au cours des deux dernières années et récompensera une première œuvre romanesque. Ce prix est ouvert à tout écrivain de nationalité malienne dont l’œuvre a été publiée chez un éditeur malien ou en coédition entre un malien et un étranger.

Pour le prix Massa Makan Diabaté d’une valeur de 2 000 000 Fcfa, il sera décerné à une œuvre publiée au cours de ces deux dernières années. Ce prix qui met en compétition des auteurs maliens récompense le roman, le recueil de nouvelles, le recueil de contes, le recueil de poésie, les essais, le théâtre et le récit. L’œuvre soumise doit aussi avoir été publiée chez un éditeur malien ou en coédition entre un malien et un étranger.
En ce qui concerne le Prix Yambo Ouologuem, d’une valeur de 5 000 000 FCFA, il est décerné à des auteurs ressortissant d’un pays africain et dont l’œuvre a été publiée chez un éditeur africain basé en Afrique.

jeudi 11 février 2010

Disparition de l’Ambassadeur de l'Arabie Saoudite : L’HOMMAGE AU DIPLOMATE, A L’HOMME ET A L’AMI



Le journal l'Essor-Mali, jeudi 11 février 2010.


Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a élevé hier, au grade d’Officier de l’Ordre national du Mali à titre posthume, feu Fawaz Ben Meshal Al-Timyat, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d’Arabie Saoudite, décédé lundi à Bamako.


Les insignes du défunt récipiendaire ont été remis au chargé d’affaires, Naïf Al Zahrani. En recevant la médaille, celui-ci a remercié le gouvernement et le président de la République pour ce geste chargé de symbole.

Il a saisi l’occasion pour rappeler le parcours de ce diplomate émérite qui n’a rien ménagé pour rehausser le niveau de la coopération entre nos deux pays. Il s’est largement investi aux côtés du Mali dans son combat contre la pauvreté, a-t-il assuré.


Selon le chargé d’affaires saoudien, Fawaz Ben Meshal Al-Timyat a ainsi largement contribué à faire aboutir le dossier du barrage de Taoussa dont la première pierre a été samedi par le chef de l’Etat. Il était persuadé, a témoigné Naïf Al Zahrani, que cet ouvrage allait radicalement changer les conditions de vie de millions de Maliennes et Maliens. En soulignant l’attachement de l’illustre disparu à l’égard de notre pays et son estime pour le président de la République, l’ambassadeur de Palestine et doyen du corps diplomatique, Abderrahim Ahmed Abou Rabah, est revenu sur certains détails d’une conversation très personnelle avec l’ambassadeur saoudien sur le chemin de retour de Taoussa.


Fawaz Ben Meshal Al-Timyat lui avait ainsi confié son amour pour le Mali et son désir de se retirer pendant une semaine dans le désert pour dormir en plein air et au clair de la lune. Le Sahara malien lui rappelait le désert saoudien et il était particulièrement heureux d’aider le Mali à réaliser le barrage de Taoussa, a rapporté le doyen du corps diplomatique.

En deux ans de séjour, ce grand humaniste avait réussi à nouer de solides amitiés dans la grande famille des diplomates au Mali, a souligné Abderrahim Ahmed Abou Rabah. Au nom du président de la République, du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, a présenté ses condoléances au peuple frère d’Arabie Saoudite et au roi Abdallah Bin Abdulaziz Al Saud, gardien des deux Mosquées saintes.

Il a salué le professionnalisme et les compétences avec lesquels Fawaz Ben Meshal Al-Timyat a servi son pays et œuvré à renforcer nos liens de coopération. Moctar Ouane a également salué l’humanisme et la générosité du défunt ambassadeur. Auparavant dans son introduction, le maître de cérémonie, Cheick Oumar Coulibaly, chef de bureau-presse au MAECI, a indiqué que le peuple et le gouvernement du Mali s’associaient en cette douloureuse circonstance au deuil du peuple saoudien avec lequel ils ont en partage des valeurs islamiques à travers la Oumah. Le corps de l’ambassadeur sera rapatrié dans son pays pour son inhumation.


mercredi 10 février 2010

COMMUNIQUE : Décès de l'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d'Arabie Saoudite en République du Mali.‏













Parvenu par email :presidence@koulouba.pr.ml, le 09-02-2010

Le Président de la République, le gouvernement et le peuple du Mali ont appris avec une grande tristesse et une profonde affliction le décès, à Bamako, le lundi 08 février 2010, de Son Excellence Fawaz Ben MESHEL AL-TIMYAT, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Arabie Saoudite en République du Mali.

En cette douloureuse circonstance, ils adressent leurs sincères condoléances au Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud et à la famille du défunt.

Avec cette disparition, le Mali perd un ami sincère, qui a œuvré au resserrement des relations d’amitié et de fraternité avec le Royaume d’Arabie Saoudite.

Sa grande affabilité et les sentiments de grande affection qu’il éprouvait pour le Mali et sa population resteront à jamais gravés dans le mémoire des maliens qui l’ont aimé et appuyé dans ses efforts de renforcement de la coopération de son pays avec le Mali.
Puisse Allah le Très Miséricordieux l’accueillir en son Paradis et que son âme repose en paix.

Koulouba, 09 février 2010.