Le ministre de la Culture, Mohamed El Moctar a donné, dans l'après-midi du mercredi 28 janvier, au village de Sekoro (Ségou) le premier coup de clap du film "Ségou Da, la conquête de Samagnana Bassi". Ce long métrage de 90 minutes dont le tournage se déroule, depuis le 17 décembre 2008, est aujourd'hui réalisé à 65%, selon le réalisateur Sidi Diabaté. "Ségou Da" est une production du Centre National de la Cinématographie du Mali.
C'est aux environs de 18 heures 20 mn, le mercredi 28 janvier, que le premier coup de clap du long métrage "Ségou Da, la conquête de Samagnana Bassi" a été donné par le ministre de la Culture, Mohamed El Moctar. C'est Sekoro, le village de Biton de Coulibaly, situé à 8 km de la ville de Ségou, qui a été choisi pour cette cérémonie de lancement. C'est dans ce village que le tournage du film se déroule, depuis le 17 décembre 2008.
L'événement s'est déroulé en présence des autorités administratives et politiques de la ville, des comédiens ainsi que des responsables du Centre National de la Cinématographie du Mali dont le Directeur Moussa Ouane. L'ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, un célèbre cinéaste, était là en tant que conseiller artistique du film.
Ce nouveau long métrage de 90 minutes que le Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM) est en train de produire porte sur l'histoire de la Cité des Balazans. Dans ce film, la partie son est assurée par un ingénieur, Bakary Sangaré.
Abdrahamane Somé et Mohamed Lamine Touré sont les directeurs de photos. Tandis que le grand costumier du Mali voire d'Afrique, Kadjoura Coulibaly, est le confectionneur des tenues des acteurs du film. Mme Haïdara Penda Diakité est là pour maquiller les acteurs.
Abdoulaye Diabaté dans le rôle de Tientiguiba Danté
Presque tous les grands comédiens nationaux et certains artistes et griots sont présents à Ségou pour le tournage de ce film. Si Magma Gabriel Konaté joue le rôle de Samagnana Bassi, Hammadoun Kassogué est le chef des Tondjons. La grande comédienne, Maïmouna Hélène Diarra, désormais Officier du Mérite National, est la grand-mère de Da Macoro.
Hèlène Diarra a joué dans beaucoup de films maliens et africains. C'est l'une des meilleures comédiennes en Afrique. Celui qui a la lourde tâche de jouer le rôle de Da Monzon s'appelle Namory Diabaté, un sortant de l'Institut National des Arts (promotion 2002-2006). Né le 7 mai 1979, ce jeune acteur est très fier de jouer ce rôle. Il s'est dit prêt à relever le défi.
Pour la première fois dans sa carrière artistique, Abdoulaye Diabaté figurera dans un film. Il joue le rôle du grand griot, Tientiguiba Danté. Il est d'abord le griot de Monzon. Il deviendra le griot de son fils, Da, après le décès de Monzon. C'est lui qui va en mission chez Samagnana Bassi pour chercher la main de sa fille pour Da. Ce qui va occasionner la guerre entre Samagnana et Ségou.
"Au départ, je pensais que je n'avais pas la qualité de jouer dans un film. J'estimais qu'il y avait une différence entre la musique et le cinéma. L'émotion était donc là. J'avais pris peur. Depuis que j'ai commencé, je me suis vite adapté. Je pense que le rôle que je joue, est appréciable parce que je suis le fils de l'ancien chef traditionnel des griots de Ségou. Ensuite, je suis artiste en même temps que griot de tradition. Dans le film, je suis encore griot. nous a confié Abdoulaye Diabaté. Il a comme épouse Rokia Kouyaté, une griotte talentueuse. D'autres comédiens joueront dans le film à l'image de Ténéman Sanogo qui joue le rôle de Founèkè.
C'est donc un rôle qui vient à juste titre"
Nyalé, la fille qui a été choisie pour séduire Bassi, est également une sortante de l'INA (Promotion 2000-2004). Elle s'appelle Kadiatou Coulibaly, fille de Soungalo et de Djénéba Dagnoko. Kadiatou qui est l'actrice principale, aura en février prochain, 26 ans. C'est son premier coup d'essai en matière de cinéma.
"Effectivement, je joue le rôle principal. J'en profite pour remercier tout le monde à commencer par mes parents. Je suis très contente de tenir un tel rôle dans un film de long métrage. Je sais que ce n'est pas du tout facile, mais je ferais de mon mieux. Je pense que c'est un très bon film. Avec l'aide de mes aînés, je veux relever le défi en jouant très bien le personnage". Parole de Kadiatou Coulibaly dont les parents ont effectué le déplacement pour la circonstance.
Selon le réalisateur Sidi Diabaté, "l'histoire de Ségou est assez riche. Da Monzon a été le roi le plus célèbre. Cette histoire se déroule autour de la conquête de Samagnana". S'agissant des difficultés rencontrées dans le cadre du tournage, il estime que les choses ne sont pas aussi faciles surtout dans le contexte malien.
"J'avoue que tout se passe normalement. Il n' y a pas de problèmes particuliers à signaler. Nous avons un panel de techniciens assez chevronnés. Je pense qu'avec la haute définition, le cinéma a beaucoup plus de faciliter pour pouvoir se dérouler" a-t-il déclaré. Avant de préciser que le film est, aujourd'hui, réalisé à 65%.
Après le premier coup de clap, le ministre de la Culture, Mohamed Al Moctar, avait une très bonne impression : "je suis très heureux d'être à Ségou pour le tournage de ce film, de cette épopée. Je crois qu'il était grand temps que nous nous pensions à notre histoire et de notre culture. Je crois que c'est un début puisqu'il existe tellement d'histoires au Mali".
Alou B HAIDARA
Envoyé spécial
C'est aux environs de 18 heures 20 mn, le mercredi 28 janvier, que le premier coup de clap du long métrage "Ségou Da, la conquête de Samagnana Bassi" a été donné par le ministre de la Culture, Mohamed El Moctar. C'est Sekoro, le village de Biton de Coulibaly, situé à 8 km de la ville de Ségou, qui a été choisi pour cette cérémonie de lancement. C'est dans ce village que le tournage du film se déroule, depuis le 17 décembre 2008.
L'événement s'est déroulé en présence des autorités administratives et politiques de la ville, des comédiens ainsi que des responsables du Centre National de la Cinématographie du Mali dont le Directeur Moussa Ouane. L'ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, un célèbre cinéaste, était là en tant que conseiller artistique du film.
Ce nouveau long métrage de 90 minutes que le Centre National de la Cinématographie du Mali (CNCM) est en train de produire porte sur l'histoire de la Cité des Balazans. Dans ce film, la partie son est assurée par un ingénieur, Bakary Sangaré.
Abdrahamane Somé et Mohamed Lamine Touré sont les directeurs de photos. Tandis que le grand costumier du Mali voire d'Afrique, Kadjoura Coulibaly, est le confectionneur des tenues des acteurs du film. Mme Haïdara Penda Diakité est là pour maquiller les acteurs.
Abdoulaye Diabaté dans le rôle de Tientiguiba Danté
Presque tous les grands comédiens nationaux et certains artistes et griots sont présents à Ségou pour le tournage de ce film. Si Magma Gabriel Konaté joue le rôle de Samagnana Bassi, Hammadoun Kassogué est le chef des Tondjons. La grande comédienne, Maïmouna Hélène Diarra, désormais Officier du Mérite National, est la grand-mère de Da Macoro.
Hèlène Diarra a joué dans beaucoup de films maliens et africains. C'est l'une des meilleures comédiennes en Afrique. Celui qui a la lourde tâche de jouer le rôle de Da Monzon s'appelle Namory Diabaté, un sortant de l'Institut National des Arts (promotion 2002-2006). Né le 7 mai 1979, ce jeune acteur est très fier de jouer ce rôle. Il s'est dit prêt à relever le défi.
Pour la première fois dans sa carrière artistique, Abdoulaye Diabaté figurera dans un film. Il joue le rôle du grand griot, Tientiguiba Danté. Il est d'abord le griot de Monzon. Il deviendra le griot de son fils, Da, après le décès de Monzon. C'est lui qui va en mission chez Samagnana Bassi pour chercher la main de sa fille pour Da. Ce qui va occasionner la guerre entre Samagnana et Ségou.
"Au départ, je pensais que je n'avais pas la qualité de jouer dans un film. J'estimais qu'il y avait une différence entre la musique et le cinéma. L'émotion était donc là. J'avais pris peur. Depuis que j'ai commencé, je me suis vite adapté. Je pense que le rôle que je joue, est appréciable parce que je suis le fils de l'ancien chef traditionnel des griots de Ségou. Ensuite, je suis artiste en même temps que griot de tradition. Dans le film, je suis encore griot. nous a confié Abdoulaye Diabaté. Il a comme épouse Rokia Kouyaté, une griotte talentueuse. D'autres comédiens joueront dans le film à l'image de Ténéman Sanogo qui joue le rôle de Founèkè.
C'est donc un rôle qui vient à juste titre"
Nyalé, la fille qui a été choisie pour séduire Bassi, est également une sortante de l'INA (Promotion 2000-2004). Elle s'appelle Kadiatou Coulibaly, fille de Soungalo et de Djénéba Dagnoko. Kadiatou qui est l'actrice principale, aura en février prochain, 26 ans. C'est son premier coup d'essai en matière de cinéma.
"Effectivement, je joue le rôle principal. J'en profite pour remercier tout le monde à commencer par mes parents. Je suis très contente de tenir un tel rôle dans un film de long métrage. Je sais que ce n'est pas du tout facile, mais je ferais de mon mieux. Je pense que c'est un très bon film. Avec l'aide de mes aînés, je veux relever le défi en jouant très bien le personnage". Parole de Kadiatou Coulibaly dont les parents ont effectué le déplacement pour la circonstance.
Selon le réalisateur Sidi Diabaté, "l'histoire de Ségou est assez riche. Da Monzon a été le roi le plus célèbre. Cette histoire se déroule autour de la conquête de Samagnana". S'agissant des difficultés rencontrées dans le cadre du tournage, il estime que les choses ne sont pas aussi faciles surtout dans le contexte malien.
"J'avoue que tout se passe normalement. Il n' y a pas de problèmes particuliers à signaler. Nous avons un panel de techniciens assez chevronnés. Je pense qu'avec la haute définition, le cinéma a beaucoup plus de faciliter pour pouvoir se dérouler" a-t-il déclaré. Avant de préciser que le film est, aujourd'hui, réalisé à 65%.
Après le premier coup de clap, le ministre de la Culture, Mohamed Al Moctar, avait une très bonne impression : "je suis très heureux d'être à Ségou pour le tournage de ce film, de cette épopée. Je crois qu'il était grand temps que nous nous pensions à notre histoire et de notre culture. Je crois que c'est un début puisqu'il existe tellement d'histoires au Mali".
Alou B HAIDARA
Envoyé spécial