Source: l'Essor du 25-06-2009, n° 16472
Moussa Ag Assarid, l’auteur d’un “Y a pas d’embouteillage dans le désert” (Presse de la Renaissance 2006) qui avait connu un beau succès, revient dans les librairies avec un ouvrage intitulé “ Enfant des sables, une école chez les Touareg ”.
L’ouvrage de 200 pages n’est ni un roman, ni une étude de la société dont l’auteur est issu. Il s’agit d’une sorte d’autobiographie dans laquelle Moussa Ag Assarid et son jeune frère Ibrahim Ag Assarid racontent les différentes péripéties par lesquelles, ils ont dû passer pour créer une école nomade, dans leur village, Taboye, un arrondissement de Bourem. Les auteurs relatent leur propre histoire au début de cet ouvrage à la lecture aisée. Fils d’un homme du désert qui n’a pas fréquenté les bancs de l’école française, ils ont été séduits par un livre (« Le Petit Prince » de Saint-Exupéry) que des participants au rallye Paris-Dakar leur ont donné, lors d’un de leurs passages.Le grand frère a décidé d’aller à l’école, malgré la réticence de son père. Une fois inscrit, le petit gardien de chèvres, habitant des grands espaces, découvre à travers les livres et ses enseignants les mystères qui se cachent entre les lignes et à travers les images. Ayant compris que le monde ne se limite pas à croquer des dattes, à mâcher des morceaux de viande, à ingurgiter des tasses de lait de chamelle ou à siroter du thé sous les tantes, les deux frères ont décidé de faire découvrir à leurs compatriotes du désert, les merveilles du monde caché au-delà des dunes et des plaines de sable. Les auteurs font ainsi entrer le lecteur dans la vie de ces enfants touareg qui découvrent une autre façon de vivre, qui luttent pour s’intégrer dans leur temps tout en essayant de conserver et de perpétuer leurs traditions et coutumes. L’ouvrage est une invite à jeter un regard implicite sur ceux pour qui aller à l’école est plutôt une chance qu’un droit. Même si on peut reprocher aux auteurs d’avoir forcé le trait dans la description de leur société et de certains aspects de la cohabitation avec les voisins, l’ouvrage peut être considéré comme un bel exercice de narration.
L’ouvrage de 200 pages n’est ni un roman, ni une étude de la société dont l’auteur est issu. Il s’agit d’une sorte d’autobiographie dans laquelle Moussa Ag Assarid et son jeune frère Ibrahim Ag Assarid racontent les différentes péripéties par lesquelles, ils ont dû passer pour créer une école nomade, dans leur village, Taboye, un arrondissement de Bourem. Les auteurs relatent leur propre histoire au début de cet ouvrage à la lecture aisée. Fils d’un homme du désert qui n’a pas fréquenté les bancs de l’école française, ils ont été séduits par un livre (« Le Petit Prince » de Saint-Exupéry) que des participants au rallye Paris-Dakar leur ont donné, lors d’un de leurs passages.Le grand frère a décidé d’aller à l’école, malgré la réticence de son père. Une fois inscrit, le petit gardien de chèvres, habitant des grands espaces, découvre à travers les livres et ses enseignants les mystères qui se cachent entre les lignes et à travers les images. Ayant compris que le monde ne se limite pas à croquer des dattes, à mâcher des morceaux de viande, à ingurgiter des tasses de lait de chamelle ou à siroter du thé sous les tantes, les deux frères ont décidé de faire découvrir à leurs compatriotes du désert, les merveilles du monde caché au-delà des dunes et des plaines de sable. Les auteurs font ainsi entrer le lecteur dans la vie de ces enfants touareg qui découvrent une autre façon de vivre, qui luttent pour s’intégrer dans leur temps tout en essayant de conserver et de perpétuer leurs traditions et coutumes. L’ouvrage est une invite à jeter un regard implicite sur ceux pour qui aller à l’école est plutôt une chance qu’un droit. Même si on peut reprocher aux auteurs d’avoir forcé le trait dans la description de leur société et de certains aspects de la cohabitation avec les voisins, l’ouvrage peut être considéré comme un bel exercice de narration.
G. A. DICKO
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