Blog dédié à la diversité culturelle et sociale du Mali. Une fenêtre sur le terroir, la valorisation du secteur touristique malien et toutes les informations utiles sur le Mali. Exçellente lecture à toutes et à tous. Ibrahim Saleh ANSARY Twitter: @Ibra_Ansary
jeudi 28 février 2008
mercredi 27 février 2008
FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIN-HINAN
"a noter qu'en 1925 a Abalessa,ancienne capitale du
Hoggar,des archeologues ont decouvert un caveau ou se trouvait un squelette de femme bien conserve,ainsi qu'un
moblilier de funeraire,des bijoux en or et en argent,et des pieces de monaie a l'effigie de l'empereur romain Constantin.
ils definirent cette tombe ,datee du IVe ou du Ve siecle,come etant celle de TIN-HINAN,l'ancetre des touaregs".
l'expression edition online,le 26-2-08 :
Le Festival de Tin-Hinan contribue à rompre l’isolement de cette région et à la faire connaître.
La quatrième édition du Festival international de Tin-Hinan (Tamanrasset), sera organisée les 13 et 14 mars prochain, a indiqué dimanche l’Association des amis de l’Ahaggar.Dans un communiqué, l’Association des amis de l’Ahaggar, chargée de préparer le festival, a indiqué que «ce dernier qui est une manifestation culturelle et touristique, tend à redynamiser et à encourager le tourisme culturel des jeunes et à valoriser le rôle des femmes touarègues dans la société».Cet événement a glané des échelons en un minimum de temps. D’ailleurs, c’est une manifestation qui était à caractère régional, mais qui très vite, dès la deuxième édition, a pris les contours d’une manifestation nationale, puis internationale.C’est un événement à caractère culturel et artistique qui a l’habitude de drainer depuis sa première édition, il y a quatre années de cela, un nombreux public venant de divers horizons, des régions du pays, mais aussi des pays limitrophes de la wilaya de Tamanrasset, dans le sud du pays.Des conférences scientifiques sur la femme, le concours de la reine Tin-Hinan, le concours de la plus grande Tagla (galette traditionnelle des Touareg), un concours pour l’élection de Miss Ahaggar et une exposition artisanale sont au programme de cette manifestation, outre l’organisation de soirées folkloriques et musicales et des visites de sites touristiques.Dans ce contexte, l’Association a souligné que «cette manifestation constitue le plus important rendez-vous de femmes algériennes et étrangères dont le nombre dépasse 3000 participantes dans les différentes activités du festival».Cette 4e édition verra la participation également de 29 pays arabes, africains et européens, 30 journalistes, 120 représentants du mouvement associatif et de la société civile ainsi que les troupes folkloriques de plusieurs wilayas. «L’objectif de la manifestation est de préserver le tombeau de la reine Tin-Hinan en tant que monument historique et touristique, promouvoir le patrimoine culturel et touristique de l’Ahaggar et de créer des espaces d’échange entre les différentes cultures du monde», a souligné l’Association.Le Festival de Tin Hinan contribue à rompre l’isolement de cette région et à la faire connaître, riche de son histoire ancestrale, mais aussi de sa beauté naturelle.Par ailleurs, l’organisation d’une manifestation de cette envergure, qui nécessite beaucoup de moyens, est une véritable force renouvelée chaque année.En dépit de cela, tous les efforts tendent vers l’amélioration des conditions de déroulement de cette importante manifestation.L’Association en charge des préparatifs du festival a lancé un appel à toutes les personnes concernées pour prendre part au sauvetage du Festival Tin-Hinan.
mardi 26 février 2008
Recherche pétrolière : DES INDICES QUI NE TROMPENT PAS(l'essor-mali,le 26-2-08)
Les responsables du consortium de sociétés qui explore le bassin de Taoudeni, sont très optimistes
Encore un peu de patience et l'on sera fixé sur la présence ou non de pétrole dans le bassin de Taoudeni. La recherche pétrolière dans cette partie pays avance à grand pas, sans tapage. Les résultats des recherches dans le bassins n° 1, 2, 3, 4 et 9 sont très prometteurs. Le ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Eau, Ahmed Sow, qui s'est rendu la semaine dernière sur le site de ces cinq blocs en a fait le constat.C'est dans la commune rurale de Salem située à environ 300 kilomètres au sud de Taoudeni dans la Région de Tombouctou que les recherches battent leur plein. Perdue dans l'immensité du désert, Salem est pourtant la plus grande commune du pays avec 184 000 km2 pour une population estimée à 22 000 habitants. La population composée d'Arabes et de Tamasheqs vit essentiellement d'élevage, de commerce et d'artisanat. Comme on peut l'imaginer aisément, ici il n'y a pas de végétation. Le relief est dominé par les roches et le sable. Le climat est caractéristique du désert avec des écarts de températures extrêmes. Celles-ci peuvent atteindre 47° en période de chaleur et 8° à certains moments de l'année.
300 EMPLOIES : La commune est très peu connue et si les habitants sont encore pauvres, elle pourrait se positionner dans le années à venir comme un grand pôle d'attraction. Déjà, le paysage a changé avec l'installation de la base du consortium de sociétés composé de ENI (Italie), de la Sonatrach (Algérie) et de Baraka (Australie), qui explore les cinq blocs. Plus d'une centaine de maisons préfabriquées bâties sur des plates-formes mobiles sont installées. Les maisons sont équipées d'eau, d'électricité, de ventilateurs, offrant ainsi beaucoup de commodités aux travailleurs. Environ 300 personnes dont les 2/3 sont des Maliens travaillent sur le chantier. C'est en 2003 que la société Baraka signait la première convention de partage sur avec l'État. A travers cette convention, la société australienne qui est à l'origine de la découverte du pétrole en Mauritanie voisine, avait élaboré un planning initial dans lequel elle avait décidé de mener les recherche sur 700 km2 dans les cinq blocs. Selon ce programme, la campagne sismique devait commencer par des études aéroportées. Celles-ci devraient être suivies par l'installation des premiers forages courant 2008. Mais en 2006, Baraka s'est allié à deux autres entreprises que sont la société italienne ENI, la 6è société mondiale de recherche pétrolière et la Sonatrach l'entreprise publique algérienne qui occupe la première place en Afrique dans le domaine. "Baraka ne s'est pas retirée de la campagne sismique en cours. Il y a eu seulement un changement d'approche. Aujourd'hui Eni détient 50 % des actions du consortium, la Sonatrach 25 % et Baraka les autres 25 %", explique les responsables du consortium.
LES PREMIERS FORAGES EN 2009 : Avec l'arrivée de ces deux géants du pétrole, la superficie sur laquelle devait s'effectuer la recherche a été largement revue à la hausse. Celle-ci grimpe à 6000 km2 au lieu de 700 km2, comme prévu par le planning initial. Par ailleurs le consortium table désormais sur 2009 pour la réalisation des premiers forages.En attendant, le travail sur l'ensemble des blocs consiste à effectuer des sondages sismiques du terrain. A cet effet, le consortium a mobilisé sur le site, du matériel performant et de dernière génération. Plus d'une dizaine de vibrateurs sont en action. Ces machines sont utilisées pour faire vibrer le sol jusqu'à 7000 m de profondeur. Les informations fournies par ces vibrations sont recueillies par de petits appareils qui sont ensuite transportés dans un laboratoire moderne installé sur le site pour être interprétées. "C'est sont des appareils de dernière génération utilisés pour le sondage sismique. Ils envoient des ondes élastiques dans le sol pour recueillir des informations sur la nature des couches géologiques. Ces informations sont ensuite transmises pour être interprétées dans un camion-laboratoire installé à quelques kilomètres d'ici. Puis de ce laboratoire, les mêmes informations sont acheminées à notre système informatique à la Base pour une évaluation plus approfondie", explique Omar Lassal, le président directeur général de l'Entreprise nationale algérienne de géophysique, filiale de la Sonatrach. "C'est une étape importante de nos recherches. Car c'est à travers elle que nous allons déterminer les endroits qui doivent abriter les forages", poursuit le responsable algérien. Sur les 6000 km2, le consortium en a déjà prospecté 4000. "Nous avons prospecté les 4000 km avec des mailles réduites de moins de 100 km. Nous allons davantage resserrer les mailles pour augmenter les chances d'identifier les roches susceptibles de contenir le pétrole", explique de son côté Fabio Cavanna, le directeur général de Eni.
DÉJÀ DES RETOMBÉES CONCRÈTES : Le ministre Ahmed Sow s'est rendu sur le site où les vibrateurs sont en action. Il a constaté le démarrage effectif du sondage sismique et a surtout été impressionné par la confiance des responsables du consortium. "Nous sommes très optimistes sur les résultats. Nous pensons qu'il doit y avoir quelque chose d'intéressant dans cette zone. Elle partage les mêmes caractéristiques géologiques que les sites pétrolifères de la Mauritanie et de l'Algérie", confie Omar Lassal en précisant que le consortium va injecter 35 millions de dollars, soit environ 17,5 milliards de Fcfa dans la campagne sismique en cours. Après la visite de terrain, le ministre a eu une rencontre avec les responsables du consortium, l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière (Aurep) chargée du suivi des opérations, et les représentants des autorités politiques et administratives de la zone. Lors de cette rencontre, les responsables du consortium ont une nouvelle fois fait part de leur espoir de découvrir du pétrole, au regard des résultats obtenus depuis le début des opération. "Nous nous gardons des certitudes. Mais l'espoir est grandement permis", a dit Fabio Cavanna.Le maire de la commune de Salem, Mohamed Youssouf Ould El Béchir, a salué des conditions dans lequel les recherches se déroulent. "Les sécheresses des années 68, 73 et 85 ont durement affecté les populations qui ont été contraintes à l'exode. Nous demandons que les projets sociaux soient inclus dans la campagne sismique", a souhaité le maire. Déjà les retombées des recherches sont palpables. Outre les emplois crées, le consortium a réalisé deux forages dans cette zone où l'eau est une denrée très rare. Les capacités de certains hôpitaux de la région, notamment celui de Tombouctou, ont été renforcées.Signalons que le ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Eau était accompagné pour la circonstance du gouverneur de la Région de Tombouctou, le colonel Mamadou Togola, et d'une importante délégation de l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière.Envoyé spécialBe COULIBALY
Encore un peu de patience et l'on sera fixé sur la présence ou non de pétrole dans le bassin de Taoudeni. La recherche pétrolière dans cette partie pays avance à grand pas, sans tapage. Les résultats des recherches dans le bassins n° 1, 2, 3, 4 et 9 sont très prometteurs. Le ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Eau, Ahmed Sow, qui s'est rendu la semaine dernière sur le site de ces cinq blocs en a fait le constat.C'est dans la commune rurale de Salem située à environ 300 kilomètres au sud de Taoudeni dans la Région de Tombouctou que les recherches battent leur plein. Perdue dans l'immensité du désert, Salem est pourtant la plus grande commune du pays avec 184 000 km2 pour une population estimée à 22 000 habitants. La population composée d'Arabes et de Tamasheqs vit essentiellement d'élevage, de commerce et d'artisanat. Comme on peut l'imaginer aisément, ici il n'y a pas de végétation. Le relief est dominé par les roches et le sable. Le climat est caractéristique du désert avec des écarts de températures extrêmes. Celles-ci peuvent atteindre 47° en période de chaleur et 8° à certains moments de l'année.
300 EMPLOIES : La commune est très peu connue et si les habitants sont encore pauvres, elle pourrait se positionner dans le années à venir comme un grand pôle d'attraction. Déjà, le paysage a changé avec l'installation de la base du consortium de sociétés composé de ENI (Italie), de la Sonatrach (Algérie) et de Baraka (Australie), qui explore les cinq blocs. Plus d'une centaine de maisons préfabriquées bâties sur des plates-formes mobiles sont installées. Les maisons sont équipées d'eau, d'électricité, de ventilateurs, offrant ainsi beaucoup de commodités aux travailleurs. Environ 300 personnes dont les 2/3 sont des Maliens travaillent sur le chantier. C'est en 2003 que la société Baraka signait la première convention de partage sur avec l'État. A travers cette convention, la société australienne qui est à l'origine de la découverte du pétrole en Mauritanie voisine, avait élaboré un planning initial dans lequel elle avait décidé de mener les recherche sur 700 km2 dans les cinq blocs. Selon ce programme, la campagne sismique devait commencer par des études aéroportées. Celles-ci devraient être suivies par l'installation des premiers forages courant 2008. Mais en 2006, Baraka s'est allié à deux autres entreprises que sont la société italienne ENI, la 6è société mondiale de recherche pétrolière et la Sonatrach l'entreprise publique algérienne qui occupe la première place en Afrique dans le domaine. "Baraka ne s'est pas retirée de la campagne sismique en cours. Il y a eu seulement un changement d'approche. Aujourd'hui Eni détient 50 % des actions du consortium, la Sonatrach 25 % et Baraka les autres 25 %", explique les responsables du consortium.
LES PREMIERS FORAGES EN 2009 : Avec l'arrivée de ces deux géants du pétrole, la superficie sur laquelle devait s'effectuer la recherche a été largement revue à la hausse. Celle-ci grimpe à 6000 km2 au lieu de 700 km2, comme prévu par le planning initial. Par ailleurs le consortium table désormais sur 2009 pour la réalisation des premiers forages.En attendant, le travail sur l'ensemble des blocs consiste à effectuer des sondages sismiques du terrain. A cet effet, le consortium a mobilisé sur le site, du matériel performant et de dernière génération. Plus d'une dizaine de vibrateurs sont en action. Ces machines sont utilisées pour faire vibrer le sol jusqu'à 7000 m de profondeur. Les informations fournies par ces vibrations sont recueillies par de petits appareils qui sont ensuite transportés dans un laboratoire moderne installé sur le site pour être interprétées. "C'est sont des appareils de dernière génération utilisés pour le sondage sismique. Ils envoient des ondes élastiques dans le sol pour recueillir des informations sur la nature des couches géologiques. Ces informations sont ensuite transmises pour être interprétées dans un camion-laboratoire installé à quelques kilomètres d'ici. Puis de ce laboratoire, les mêmes informations sont acheminées à notre système informatique à la Base pour une évaluation plus approfondie", explique Omar Lassal, le président directeur général de l'Entreprise nationale algérienne de géophysique, filiale de la Sonatrach. "C'est une étape importante de nos recherches. Car c'est à travers elle que nous allons déterminer les endroits qui doivent abriter les forages", poursuit le responsable algérien. Sur les 6000 km2, le consortium en a déjà prospecté 4000. "Nous avons prospecté les 4000 km avec des mailles réduites de moins de 100 km. Nous allons davantage resserrer les mailles pour augmenter les chances d'identifier les roches susceptibles de contenir le pétrole", explique de son côté Fabio Cavanna, le directeur général de Eni.
DÉJÀ DES RETOMBÉES CONCRÈTES : Le ministre Ahmed Sow s'est rendu sur le site où les vibrateurs sont en action. Il a constaté le démarrage effectif du sondage sismique et a surtout été impressionné par la confiance des responsables du consortium. "Nous sommes très optimistes sur les résultats. Nous pensons qu'il doit y avoir quelque chose d'intéressant dans cette zone. Elle partage les mêmes caractéristiques géologiques que les sites pétrolifères de la Mauritanie et de l'Algérie", confie Omar Lassal en précisant que le consortium va injecter 35 millions de dollars, soit environ 17,5 milliards de Fcfa dans la campagne sismique en cours. Après la visite de terrain, le ministre a eu une rencontre avec les responsables du consortium, l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière (Aurep) chargée du suivi des opérations, et les représentants des autorités politiques et administratives de la zone. Lors de cette rencontre, les responsables du consortium ont une nouvelle fois fait part de leur espoir de découvrir du pétrole, au regard des résultats obtenus depuis le début des opération. "Nous nous gardons des certitudes. Mais l'espoir est grandement permis", a dit Fabio Cavanna.Le maire de la commune de Salem, Mohamed Youssouf Ould El Béchir, a salué des conditions dans lequel les recherches se déroulent. "Les sécheresses des années 68, 73 et 85 ont durement affecté les populations qui ont été contraintes à l'exode. Nous demandons que les projets sociaux soient inclus dans la campagne sismique", a souhaité le maire. Déjà les retombées des recherches sont palpables. Outre les emplois crées, le consortium a réalisé deux forages dans cette zone où l'eau est une denrée très rare. Les capacités de certains hôpitaux de la région, notamment celui de Tombouctou, ont été renforcées.Signalons que le ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Eau était accompagné pour la circonstance du gouverneur de la Région de Tombouctou, le colonel Mamadou Togola, et d'une importante délégation de l'Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière.Envoyé spécialBe COULIBALY
jeudi 21 février 2008
Tradition orale et historique du Manden (les echos-mali,le 21-2-08)
Dans la mire du Festival international du Manden - Dans le cadre de l’organisation de la première édition du Festival international du Manden « Bogna ma segui », les organisateurs du festival tiennent depuis hier un colloque de deux jours sur « Tradition orale et histoire du manden ». Premier du genre dans le cercle de Kangaba, le festival international du Manden dénommé « Bogna ma segui » se déroulera du 22 au 24 février à Bamako et à Kangaba. Les deux jours de colloque sur le thème « Tradition orale et histoire du manden » cherche à baliser le terrain et à préparer des documents pour créer un cadre permanent de concertation et d’échanges au cours du festival.Adama Sogodogo, le directeur du festival dira, qu’un certain nombre de questions les ont amenés, sous l’égide du ministère de la Culture et d’autres partenaires, à organiser ce colloque.Le festival « Bogna ma segui » est organisé en partenariat avec les ministères de la Culture et de l’Artisanat, les Communes de Manidian, Kaniogo, Naréna et Karan. Il est organisé à l’intention, d’une part, des populations et élites locales pour une prise de conscience des potentialités culturelles et touristiques existantes pour un meilleur développement socioculturel, économique et d’autre part, des tours opérators, touristes et agences de voyage en vue de susciter l’intérêt autour de la destination.Trois jours durant, les festivaliers assisteront à des activités aussi riches que diversifiées tels que des conférences débats, un Rallye pédestre à travers les authentiques villages mandingues, des soirées de théâtre et de « Jeliya », une veillée de démonstration mystico magique des chasseurs.En marge de ces trois jours d’intenses activités, le festival organise un autre colloque regroupant des experts et acteurs culturels, une exposition des instruments de musique traditionnels, une foire commerciale de l’artisanat et de la médecine traditionnelle du Manden.Sidiki Doumbia (Stagiaire)
mercredi 20 février 2008
Festival Diam wari: Mopti rehausse sa culture (les echos-mali,le 20-2-08)
C’était attendu, c’est enfin arrivé, Mopti a désormais son festival. L’ouverture officielle a eu lieu le vendredi, 15 février sur les berges du fleuve Bani. « Diam wari » (l’avènement du bonheur en Peul) est le nom de ce festival que la Venise malienne vient d’inaugurer et qui promet de rehausser la valeur de la culture à Mopti reconnu comme l’un des points névralgiques du tourisme malien.Le festival « Diam Wari », aux dires du maire de Mopti, Oumar papa Bathily, « permettra aux Mopticiens, où qu’ils soient, de se l’approprier et d’en faire un rendez-vous à ne pas manquer ».Il dira aussi que « ce rendez-vous appartient à la jeunesse qui est sur la voie de s’égarer vis-à-vis de sa propre culture au profit de celle importée, de renouer avec elle et de comprendre qu’on n’est mieux servi que par soi-même. Et aussi de comprendre que sa culture a de la valeur de s’identifier à elle. Il n’y a pas de culture archaïque, mais de culture millénaire », dira-t-il.Le ministre de la Culture, Mohamed El Moctar, a affirmé dans son allocution d’ouverture que, « Mopti vient de retrouver la parure qui lui manquait ». Il ajoutera aussi que, « la tenue de ce festival à Mopti ne peut que témoigner de la volonté des autorités municipales qui sont à l’origine de l’initiative, de promouvoir l’activité culturelle et touristique ».Pendant trois jours de manifestation, le public a eu droit à des expositions de produits culturels, des visites de sites touristiques, conférences débats, animations folkloriques ainsi que des concerts gratuits.Des artistes de renommée internationale tels que Abdoulaye Diabaté, Amadou et Mariam, Chéché Dramé, Koko Dembélé, Afel Bocoum, et des groupes artistiques comme l’orchestre Kanaga de Mopti, Tambour sans frontière, la troupe Maurepas de France, la troupe Babemba de la Commune II du district de Bamako, le groupe Seguedji ont fait parler leurs talents.Le festival a été soutenu par plusieurs partenaires dont la Fondation orange Mali, le lycée Bakaina Maiga de Sevaré, l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ), Seydoni Mali, la presse locale, nationale et internationale, la présidence de la République, les mairies de Maurepas, Commune II de Bamako et de Ouahigya au Burkina Faso.« Diam Wari » s’ajoute à d’autres festivals culturels comme le festival d’Essakane à Tombouctou, celui sur le fleuve Niger à Ségou et tant d’autres.Son lancement officiel a vu la participation de nombreuses personnalités de notre pays qui ont, par leur présence donné un éclat à l’évènement. On pouvait noter, entre autres, la présence de Sékou Doucouré représentant spécial du président de la République, Mohamed El Moctar ministre de la Culture et parrain de cette première édition ainsi que le représentant du ministre de l’Artisanat et du Tourisme et de l’honorable Sidy Hamed Diarra député à l’Assemblée nationale, élu à Mopti.Dans le cadre du jumelage coopération, les maires des communes II du district de Bamako Gaoussou Ly, celui de Ouahigouya (Burkina Faso) et le représentant du maire de la commune de Maurepas en France, étaient également présents. Ces trois communes sont jumelées à Mopti.Ce festival, selon ses initiateurs, aura pour vocation, de permettre aux populations de Mopti, de se concilier avec leur culture et d’être une opportunité pour les touristes de découvrir le riche patrimoine culturel de la Venise.(Correspondance particulière)
condoleances
a mon frere ,a la personne qui m'a comble d'amour et amitie,a ce coeur plein d'humanite et de perseverance,a sa famille ,a ses parents,a ISMAEL AG MOHAMED (diplomate a ryadh decede le lundi dernier dans son village natal dans la region de gao au mali).
*La mort engloutit l'homme,elle n'engloutit pas son nom et sa reputation.
*Quand un arbre tombe on l'entend,quand la foret pousse,pas un bruit.
mardi 19 février 2008
souffle du terroire (1)
lundi 18 février 2008
enfants des sables:jour j - 32
le jeune touareg du nord-Mali Moussa Ag Assarid a dos de chameau et sous la tour effeil a Paris.cette image vous inspire quelque chose?moi si:"a coeur vaillant rien d'impossible".
La sortie officielle du livre "enfants des sables" est le 20 mars 2008 à l'occasion du salon du livre de Paris, exactement 2 ans jour pour jour après la publication de son premier ouvrage" Y a pas d'embouteillage dans le désert ".un rendez-vous exceptionnel a ne pas manquer.
Livre : "Le devoir d'être riche !" : ... GRÂCE À L'ESPRIT D'ENTREPRISE(l'essor-mali,le 18-2-08)
"Le devoir d'être riche !", voilà un titre un brin provocateur pour un livre plein d'enseignements sur le caractère payant de la prise d'initiative.
L'ouvrage est de Bakaye Ibrahim Touré, un jeune diplômé de l'ex Faculté des sciences juridiques et économiques (FSJE). Son lancement officiel a eu lieu jeudi à l'ambassade du Burkina Faso. Il s'est déroulé en présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Ibrahima N'Diaye, de l'ambassadeur du Burkina Faso, Mohamed Sané Topan, du directeur général de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE), Makan Moussa Sissoko, de parents, amis et camarades de faculté de l'auteur."Le devoir d'être riche !" est un essai fondé sur le vécu de l'auteur. De sa propre expérience de demandeur d'emploi, Bakaye Ibrahim Touré juge que la pauvreté ne doit plus être perçue comme une fatalité. "Au moment où j'écrivais les premières lignes de cet ouvrage, j'avais été confronté à plusieurs constats. L'immobilité de la jeunesse, son manque de courage, de confiance en elle-même, l'absence d'initiative m'ont servi de sources d'inspiration dans la rédaction de ce livre", explique-t-il. C'est une obligation pour tous d'être riche eu égard au coût élevé actuel de la vie, explique Bakaye Ibrahim Touré qui incite les jeunes, avec force arguments, à entreprendre, à s'installer à leur propre compte. "Le devoir d'être riche !" invite donc la jeunesse à travailler pour être indépendante, autosuffisante et pour générer de la richesse. L'ouvrage de 82 pages loue l'initiative personnelle et s'efforce de faire prendre conscience à chacun de nous de ses potentialités.Publié grâce au concours financier de l'ANPE, "Le devoir d'être riche !" est basé sur une analyse scientifique, assure son auteur. Le taux de chômage au Mali avoisine 8,8%, selon les chiffres officiels. Le phénomène touche la planète entière, mais à des degrés différents. Comment changer la donne ?Bakaye Ibrahim Touré propose une recette volontariste : "Vous n'avez pas besoin de marabout pour être riche, tout le capital se trouve en vous et entre vos mains. Il suffit d'une petite observation autour de vous et du courage, pour relever les défis qui se dressent sur votre chemin. Vous devez prendre conscience de vous-mêmes. Car le combat contre la pauvreté est au bout du travail". L'ambassadeur du Burkina Faso, le directeur de l'ANPE et le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle ont tour à tour, salué le courage et la volonté du jeune auteur. Mohamed Sané Topan, Makan Moussa Sissoko et Ibrahima N'Diaye ont souhaité que son exemple fasse des émules dans une jeunesse qui a toutes les chances de réussir si elle a confiance en elle-même et accepte de travailler, ont-ils dit en substance. L. DIARRA "Le devoir d'être riche !", édité par les éditions Jamana, 5000 Fcfa
L'ouvrage est de Bakaye Ibrahim Touré, un jeune diplômé de l'ex Faculté des sciences juridiques et économiques (FSJE). Son lancement officiel a eu lieu jeudi à l'ambassade du Burkina Faso. Il s'est déroulé en présence du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Ibrahima N'Diaye, de l'ambassadeur du Burkina Faso, Mohamed Sané Topan, du directeur général de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE), Makan Moussa Sissoko, de parents, amis et camarades de faculté de l'auteur."Le devoir d'être riche !" est un essai fondé sur le vécu de l'auteur. De sa propre expérience de demandeur d'emploi, Bakaye Ibrahim Touré juge que la pauvreté ne doit plus être perçue comme une fatalité. "Au moment où j'écrivais les premières lignes de cet ouvrage, j'avais été confronté à plusieurs constats. L'immobilité de la jeunesse, son manque de courage, de confiance en elle-même, l'absence d'initiative m'ont servi de sources d'inspiration dans la rédaction de ce livre", explique-t-il. C'est une obligation pour tous d'être riche eu égard au coût élevé actuel de la vie, explique Bakaye Ibrahim Touré qui incite les jeunes, avec force arguments, à entreprendre, à s'installer à leur propre compte. "Le devoir d'être riche !" invite donc la jeunesse à travailler pour être indépendante, autosuffisante et pour générer de la richesse. L'ouvrage de 82 pages loue l'initiative personnelle et s'efforce de faire prendre conscience à chacun de nous de ses potentialités.Publié grâce au concours financier de l'ANPE, "Le devoir d'être riche !" est basé sur une analyse scientifique, assure son auteur. Le taux de chômage au Mali avoisine 8,8%, selon les chiffres officiels. Le phénomène touche la planète entière, mais à des degrés différents. Comment changer la donne ?Bakaye Ibrahim Touré propose une recette volontariste : "Vous n'avez pas besoin de marabout pour être riche, tout le capital se trouve en vous et entre vos mains. Il suffit d'une petite observation autour de vous et du courage, pour relever les défis qui se dressent sur votre chemin. Vous devez prendre conscience de vous-mêmes. Car le combat contre la pauvreté est au bout du travail". L'ambassadeur du Burkina Faso, le directeur de l'ANPE et le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle ont tour à tour, salué le courage et la volonté du jeune auteur. Mohamed Sané Topan, Makan Moussa Sissoko et Ibrahima N'Diaye ont souhaité que son exemple fasse des émules dans une jeunesse qui a toutes les chances de réussir si elle a confiance en elle-même et accepte de travailler, ont-ils dit en substance. L. DIARRA "Le devoir d'être riche !", édité par les éditions Jamana, 5000 Fcfa
samedi 16 février 2008
Louis-François Delisse :Choix de poésies amoureuses des Touaregs
du meme auteur=>
On trouvera dans cet ouvrage 164 poésies amoureuses des Touaregs, telles que je les ai recopiées entre 1955 et 1960 sur les volumes du Père de Foucauld conservés à la Bibliothèque de l’IFAN à Niamey. Et on ne pourra qu’être reconnaissant à cet immense devoir de mémoire accompli par l’ermite du Hoggar entre 1900 et 1917, auquel j’ai voulu donner suite.
A la veillée, au campement, une jeune femme libre a accordé son violon, l’amzâd. La cour d’amour des jeunes gens touaregs, l’Ahâl, peut commencer, après ce chant :
« Celui-ci, le violon à l’œil sec,le Très-Haut lui donne protection !Pour que, s’il chante, les hommes se taisent, en rattachant le voilesur leur visage. »
« Celui-ci, le violon à l’œil sec,le Très-Haut lui donne protection !Pour que, s’il chante, les hommes se taisent, en rattachant le voilesur leur visage. »
jeudi 14 février 2008
Festival international de Kayes–Médine
Tambacounda parmi les sites ! - Le Centre international des conférences de Bamako a été jeudi dernier le théâtre du lancement du Festival international de Kayes-Médine- Tambacounda. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Artisanat, N’Diaye Bah, accompagné de ses homologues de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang et de la Promotion de la femme, Mme Maïga Sina Damba, du Logement des domaines de l’Etat et de l’urbanisme, Mme Gakou Salimata Fofana. Il y avait aussi la promotrice du Festival. Dans quelques jours, précisément les 14, 15, 16 et 17 février se dérouleront à Kayes les festivités marquant la 4ème édition de ce festival Kayes -Médine qui, grâce aux encouragements et au dynamisme de la promotrice, Mme Alice Déguène, également présente à la cérémonie, s’étendront cette année à Tambacounda au Sénégal. Le festival Kayes -Médine est un événement qui a rendu possible la diversification de l’offre touristique. Il a favorisé la coopération sous-régionale et dynamisé le partenariat au niveau de la région de Kayes. Ce grand festival vise à faire la promotion de la culture malienne, particulièrement la grande et riche culture Kayesienne, a dit le ministre N’Diaye Bah. Avant d’inviter les uns et les autres à y participer. Pour Mme Alice Déguène, le festival demeure un outil de promotion ; un puissant facteur d’intégration, de développement et qui, dans l’avenir, pourrait être aussi un grand facteur de lutte contre la pauvreté. Elle n’a pas manqué d’inviter les Maliens à Kayes où se tient cette manifestation.P M Bouaré, stagiaire.
Le Challenger du 11 février 2008
mercredi 13 février 2008
Le film Zana ou la vérité sur l'immigration malienne en France(Le Républicain-mali,le 13-2-08)
Après avoir mis 4 romans sur le marché des livres en France, notre compatriote Aboubacar Éros Sissoko vient d'entamer une carrière de réalisateur. Il s'apprête à mettre dans les bacs sa première réalisation cinématographique qui sera une série télévisuelle.
Intitulé « Zana, Tougan yé wara yé, la France en vérité », le réalisateur projette de produire une trentaine d'épisodes de 20 minutes, afin d'attirer l'attention de ses compatriotes sur les réalités de l'émigration.
« Les Maliens doivent savoir la vérité sur l'émigration qui reste un monstre qui bouffe les forces vives de nos nations à travers déserts et mers », a-t-il déclaré au cours d'un point presse organisé à l'hôtel Marina la semaine dernière.
De passage au Mali dans le cadre du festival Les voix de Bamako, le réalisateur, qui est en plein bouclage du financement de son film, a profité pour faire des contacts avec les institutions maliennes intéressées par le fléau de l'immigration.
Il a aussi animé, la semaine dernière, un point de presse à l'hôtel Marina. «Mon objectif n'est pas de dire aux uns et aux autres de ne pas aller en France. Mais, je veux leur dépeindre la réalité que la plupart des émigrés vivent en France, afin que chacun sache à quoi s'en tenir», a-t-il déclaré.
Ancien pensionnaire de l'Institut national des arts du Mali, Aboubacar Éros Sissoko vit en France depuis 16 ans. Dans ce pays, il eut la chance de fréquenter la section art, communication et multimédia de l'école des beaux arts de Toulouse.
Mais, avec les vicissitudes de la vie, il est devenu animateur et éducateur, pour ensuite se consacrer à l'écriture qui lui a du reste souri. Avec 4 romans sur le marché du livre en France, l'écrivain engagé s'est souvenu qu'il est originaire d'un pays d'oralité.
Et depuis, il a décidé de passer au jeune art. «On ne peut pas être artiste et patriote et rester indifférent face à tout ce qui se passe actuellement en France. Comment comprendre que la France de Nicolas Sarkozy n'ait pu rien trouver que de se consacrer à l’expulsion de 25 000 immigrés par an», a-t-il déclaré. Avant d'indiquer que l'idée lui est venue de faire le film pour sensibiliser ses compatriotes sur les dangers de l'immigration afin que chacun prenne ses responsabilités.
«Dans mon film, je ne vais rien laisser, tout sera dit sur la vie de nos compatriotes en France. Le quotidien sera croqué a souhait pour dénoncer nos compatriotes qui triment pour économiser quelques euros et venir épater des jeunes innocents sur le continent», a t-il soutenu. Cette nouvelle série dont le premier épisode est déjà disponible, selon son réalisateur, bénéficie du concours d'un certain nombre de jeunes talents maliens.
La musique du film est assurée par le jeune virtuose de la guitare, Oumar Konta. Les acteurs, qui sont entre autres Mohamed Diabaté et Mariam Sacko, sont habillés par Touré Fatoumata du salon de couture création Haïré. Dans le premier épisode, le réalisateur met en scène Zana, jeune malien immigré en France et qui squatte dans la rue dans l'impossibilité d'avoir où dormir.
Dans un monologue, il résume toute la difficulté qu'il a à vivre dignement en France. «Notre dignité est restée à l'aéroport de Bamako Sénou depuis ?me nous avons pris 'avion pour la France», répète Zana à qui veut l'entendre.
Intitulé « Zana, Tougan yé wara yé, la France en vérité », le réalisateur projette de produire une trentaine d'épisodes de 20 minutes, afin d'attirer l'attention de ses compatriotes sur les réalités de l'émigration.
« Les Maliens doivent savoir la vérité sur l'émigration qui reste un monstre qui bouffe les forces vives de nos nations à travers déserts et mers », a-t-il déclaré au cours d'un point presse organisé à l'hôtel Marina la semaine dernière.
De passage au Mali dans le cadre du festival Les voix de Bamako, le réalisateur, qui est en plein bouclage du financement de son film, a profité pour faire des contacts avec les institutions maliennes intéressées par le fléau de l'immigration.
Il a aussi animé, la semaine dernière, un point de presse à l'hôtel Marina. «Mon objectif n'est pas de dire aux uns et aux autres de ne pas aller en France. Mais, je veux leur dépeindre la réalité que la plupart des émigrés vivent en France, afin que chacun sache à quoi s'en tenir», a-t-il déclaré.
Ancien pensionnaire de l'Institut national des arts du Mali, Aboubacar Éros Sissoko vit en France depuis 16 ans. Dans ce pays, il eut la chance de fréquenter la section art, communication et multimédia de l'école des beaux arts de Toulouse.
Mais, avec les vicissitudes de la vie, il est devenu animateur et éducateur, pour ensuite se consacrer à l'écriture qui lui a du reste souri. Avec 4 romans sur le marché du livre en France, l'écrivain engagé s'est souvenu qu'il est originaire d'un pays d'oralité.
Et depuis, il a décidé de passer au jeune art. «On ne peut pas être artiste et patriote et rester indifférent face à tout ce qui se passe actuellement en France. Comment comprendre que la France de Nicolas Sarkozy n'ait pu rien trouver que de se consacrer à l’expulsion de 25 000 immigrés par an», a-t-il déclaré. Avant d'indiquer que l'idée lui est venue de faire le film pour sensibiliser ses compatriotes sur les dangers de l'immigration afin que chacun prenne ses responsabilités.
«Dans mon film, je ne vais rien laisser, tout sera dit sur la vie de nos compatriotes en France. Le quotidien sera croqué a souhait pour dénoncer nos compatriotes qui triment pour économiser quelques euros et venir épater des jeunes innocents sur le continent», a t-il soutenu. Cette nouvelle série dont le premier épisode est déjà disponible, selon son réalisateur, bénéficie du concours d'un certain nombre de jeunes talents maliens.
La musique du film est assurée par le jeune virtuose de la guitare, Oumar Konta. Les acteurs, qui sont entre autres Mohamed Diabaté et Mariam Sacko, sont habillés par Touré Fatoumata du salon de couture création Haïré. Dans le premier épisode, le réalisateur met en scène Zana, jeune malien immigré en France et qui squatte dans la rue dans l'impossibilité d'avoir où dormir.
Dans un monologue, il résume toute la difficulté qu'il a à vivre dignement en France. «Notre dignité est restée à l'aéroport de Bamako Sénou depuis ?me nous avons pris 'avion pour la France», répète Zana à qui veut l'entendre.
mardi 12 février 2008
Festival des masques et marionnettes (L'Indépendant-mali,le 12-2-08)
Markala - Prendre exemple sur le Festival sur le Niger - Le Festival des masques et marionnettes de Markala existe depuis treize ans. Il végète dans la torpeur là où le Festival sur le Niger donne à chaque édition une satisfaction générale. Porter sur les fonds baptismaux, il y a seulement quatre petites années, le Festival sur le Niger occupe une place de choix dans le pré-carré des grands festivals. Qu'il s'agisse de ceux du Mali ou de la sous-région. Car, le génie créateur de ses initiateurs, leur capacité d'organisation axée sur des atouts culturels touristiques, le tout soutenu par une réelle volonté de participer au développement de la ville de Ségou, a fait de cet événement , une manifestation tant et si bien prisée par tous les Maliens, les Africains, les Européens, les Américains et les Asiatiques.Ici au Mali, il a même ravi la vedette à tous les festivals, notamment celui de son voisin de Markala, la cité ouvrière. Lequel existe depuis plus d'une décennie. Ce festival-ci, s'il veut sortir de sa léthargie, doit prendre exemple sur celui de la cité des Balanzans. Au lieu de constituer le bisness de quelques individus mercantiles qui s'emmêlent les pénates dans la recherche effrénée de leurs intérêts personnels, somme toute sordides.Comment comprendre que le festival d'une ville comme Markala, riche en histoire et culture, qui regorge de surcroît de potentialités touristiques inestimables, ne soit pas un vecteur de développement des Markalais ?En tout cas, le Festival des masques et marionnettes de Markala n'a posé aucun acte de développement. D'ailleurs, ses organisateurs se sont même rendus coupables de "trafic illégal" du patrimoine culturel markalais à travers le monde. Au grand dam de la population. La treizième édition est prévue en mars prochain.Alassane DIARRA
Tombouctou organise sa riposte contre la méningite(Les Echos-mali,le 12-2-08)
La région de Tombouctou se prépare activement pour contrer l’épidémie de méningite. Les agents socio sanitaires ont été invités à faire pré-positionner le vaccin et le médicament.
L’année 2008 est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une année d’épidémie de méningite dans la zone sahélienne. Cette maladie touche déjà le Burkina voisin, où 119 cas ont été enregistrés avec 19 cas de décès.
Au cours de sa visite en 6e région, le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré a attiré l’attention sur cette maladie de raideur de la nuque, qui laisse des séquelles sur les rescapés, afin que la région puisse bien organiser sa riposte. Si la situation épidémiologique de la méningite reste, lors de notre passage calme dans la région, le ministre a cependant invité les agents sanitaires à faire leur adage qui dit que : « mieux vaut prévenir que guérir », c’est-à-dire anticiper, en prépositionnant le vaccin et le médicament.
La région a été le théâtre d’épidémies diverses ces trois dernières années. En 2006 un cas et sans aucun décès de méningite avait été enregistré à Goudam.
Théâtre d’épidémies
En 2007 ce sont 3 cas dont un décès, aux dires du Dr. Seydou Sogodogo. Celui-ci a indiqué, que « la surveillance épidémiologique est active dans le cercle. Des équipes de Cscom en centres fixes ainsi qu’en stratégie avancée font la recherche des cas de maladies à potentiel épidémique. Les équipes mobiles polyvalentes en font autant », a-t-il ajouté. Elles comptent en leur sein des membres des Asaco, les tradithérapeutes, les cellules communautaires. Le seul problème demeure l’absence de RAC qui est en mauvais état dans nombre de Cscom du cercle.
A Niafunké en janvier dernier, il a été enregistré 19 cas suspects de rougeole sans aucun décès. Mais un cas s’est révélé positif par la suite après prélèvement de tous les cas. Le cercle avait également connu une épidémie de choléra en 2004 et une épidémie de méningite en 2001. Aux dires des responsables de l’aire sanitaire de Niafunké, la surveillance épidémiologique se fait par la notification au quotidien du nombre de cas sous surveillance. Dans le cercle, il existe des laborantins qui ont d’ailleurs bénéficié de formation supplémentaire dans divers domaines notamment en surveillance épidémiologique, bactériologie et sérologie.
Le cercle de Tombouctou de 2003 à 2007 a connu une épidémie de choléra avec 240 patients et un taux de létalité de 6 % . Deux cas de poliomyélite et une épidémie de rougeole dans les mines de sel avaient touché Taoudenni avec 14 cas qui sont tous des adultes sans aucun décès.
L’année 2008 est considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une année d’épidémie de méningite dans la zone sahélienne. Cette maladie touche déjà le Burkina voisin, où 119 cas ont été enregistrés avec 19 cas de décès.
Au cours de sa visite en 6e région, le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré a attiré l’attention sur cette maladie de raideur de la nuque, qui laisse des séquelles sur les rescapés, afin que la région puisse bien organiser sa riposte. Si la situation épidémiologique de la méningite reste, lors de notre passage calme dans la région, le ministre a cependant invité les agents sanitaires à faire leur adage qui dit que : « mieux vaut prévenir que guérir », c’est-à-dire anticiper, en prépositionnant le vaccin et le médicament.
La région a été le théâtre d’épidémies diverses ces trois dernières années. En 2006 un cas et sans aucun décès de méningite avait été enregistré à Goudam.
Théâtre d’épidémies
En 2007 ce sont 3 cas dont un décès, aux dires du Dr. Seydou Sogodogo. Celui-ci a indiqué, que « la surveillance épidémiologique est active dans le cercle. Des équipes de Cscom en centres fixes ainsi qu’en stratégie avancée font la recherche des cas de maladies à potentiel épidémique. Les équipes mobiles polyvalentes en font autant », a-t-il ajouté. Elles comptent en leur sein des membres des Asaco, les tradithérapeutes, les cellules communautaires. Le seul problème demeure l’absence de RAC qui est en mauvais état dans nombre de Cscom du cercle.
A Niafunké en janvier dernier, il a été enregistré 19 cas suspects de rougeole sans aucun décès. Mais un cas s’est révélé positif par la suite après prélèvement de tous les cas. Le cercle avait également connu une épidémie de choléra en 2004 et une épidémie de méningite en 2001. Aux dires des responsables de l’aire sanitaire de Niafunké, la surveillance épidémiologique se fait par la notification au quotidien du nombre de cas sous surveillance. Dans le cercle, il existe des laborantins qui ont d’ailleurs bénéficié de formation supplémentaire dans divers domaines notamment en surveillance épidémiologique, bactériologie et sérologie.
Le cercle de Tombouctou de 2003 à 2007 a connu une épidémie de choléra avec 240 patients et un taux de létalité de 6 % . Deux cas de poliomyélite et une épidémie de rougeole dans les mines de sel avaient touché Taoudenni avec 14 cas qui sont tous des adultes sans aucun décès.
Inventaire matériel et immatériel du patrimoine culturel (L’Indépendant-mali)
Le nouveau ministre de la Culture Mohamed Al Moctar affiche déjà ses ambitions : faire de la biennale artistique une activité à la fois artistique, culturelle, touristique et économique ; faire dans un bref délai l’inventaire matériel et immatériel du patrimoine culturel malien. Concernant la biennale, des investissements importants sont envisagés dans toutes les régions du Mali et dans la capitale avec la construction des infrastructures appropriées.Le projet pourrait, semble t-il, voir le jour en 2010. S’agissant du patrimoine culturel, son inventaire concernera toutes les communes du Mali et le district de Bamako.Les fruits de ce travail seront édités et mis à la disposition du circuit touristique pour attirer davantage des touristes vers la destination Mali.Belle initiative à encourager !
lundi 11 février 2008
Hugo et Senghor: 2 astres du ciel littéraire (Le Challenger-mali,le 11-2-08)
Selon Charles Baudelaire et de l’avis unanime des critiques, Victor Hugo est le poète le plus populaire de la France, le plus vigoureux, celui qui a inauguré la bonne poésie, et rayonné de mille feux sur son siècle. On comprend aisément l’ascendant d’un tel génie littéraire sur cet autre, c’est-à-dire Senghor qui a, lui aussi, marqué son époque, le 20ème siècle.Victor Hugo et Léopold Sédar Senghor : deux figures sublimes du monde des lettres que le printemps des poètes de l’année a honorés, circonstanciellement, en rapprochant leurs pensés poétiques respectives.‘’A Saint Joseph de Ngasobil, petit village Sénégalais perché sur les falaises, où soufflait l’esprit des Alizés, à qui nous aurait demandé quels étaient nos poètes préférés, nous aurions répondu sans aucun doute : Pierre Corneille et, avant Corneille, Victor Hugo’’. C’est Senghor qui s’exprime ainsi dans liberté I, à propos de l’auteur des ‘’Misérables’’. L’admirateur est devenu dans une certaine mesure l’égal de l’admirer.En tentant de les camper, à la lumière de leurs productions littéraires, nous les trouvons tous deux hommes du poème, hommes du verbe, des amants constamment visités par des muses. Certes, l’envergure de Victor Hugo est exceptionnelle : elle couvre tous les domaines littéraires : Roman, théâtre, poésie... C’est pourquoi, à Beijing, en commémorant le centenaire de sa mort, des écrivains, des chercheurs ont évoqué, en termes exaltés, ses multiples activités artistiques. On a vu en lui ‘’un véritable phénomène dans le domaine littéraire’’, ‘’…un important phénomène littéraire dans l’histoire humaine... ‘’. La voix littéraire de Victor Hugo a été entendue à des millions de km de la France, jusque dans les confins perdus des terres d’Afrique où ses poèmes étaient lus et récités avec un plaisir invariable. C’est que Victor Hugo a su adresser à toutes les intelligences de tous les âges, émouvoir les âmes de toutes les sensibilités, attendrir tous les cœurs au sujet de l’angoissante condition humaine. C’est dans la poésie essentiellement qu’il a exprimé son message. C’est sur ce terrain poétique que nous le voyons plus proche de Senghor. Ce dernier a mené une vie de poème qu’il a préférée à toute autre forme d’existence, même politique. Les chants de Senghor s’apparentent à ceux de Hugo ‘’maître du tam-tam’’, magicien du verbe, l’artiste qui savait son métier, qui fabriquait des vers d’or sous un enclume d’airain. Senghor de son côté, est considéré comme ‘’virtuose du Khalam’’, le poète qui est devenu prince ‘’au-dessus des paroles bien dites, l’homme du rythme, des sonorités, qui sait donner à ses poèmes des ailes aux parfums d’ étoiles.Hugo et Senghor sont des écrivains qui avant d’écrire sont allés boire aux sources antiques en respectant les traces sacrées d’illustres prédécesseurs. C’est ainsi que leur poésie est devenue l’écho du ciel et de la terre, le véhicule des énigmes, ‘’des révélations surnaturelles’’. Tous deux, ils avaient une vision cosmique des choses.En initiés, ils parlaient des mystères telluriques. Tous deux, ils ont vite pris goût aux choses de l’esprit.C’est ainsi qu’ils ont produit curieusement des œuvres reflétant ensemble ce que l’humanité a d’essentiel au niveau des éternelles aspirations du cœur : l’amour, la justice, la paix, la fraternité universelle…La poésie hugolienne, comme celle de Senghor, célèbre l’amour tant qu’il élève l’homme, le purifie, le rapproche du divin. De l’amour qui naît dans le giron familial à celui qui touche l’ensemble des hommes en passant par celui qu’on éprouve pour l’être aimé, nos poètes en ont montré les multiples variations.C’est l’amour, ‘’moteur sacré de l’activité humaine’’ qui pousse à combattre pour la justice, pour la défense des faibles, des opprimés. A ce sujet la poésie de Victor Hugo attendrit et soulève l’âme.‘’Partout pleurs, sanglots, cris funèbres. Pourquoi dors-tu dans les ténèbres ?Je ne veux pas que tu sois mort.Pourquoi dors-tu dans les ténèbres?Ce n’est pas l’instant où l’on dort’’ (Les châtiments) Victor Hugo, l’auteur des Misérables, a su, on ne peut mieux, exprimer la détresse humaine dans ses romans d’inspiration sociale, de vrais poèmes. Fantine, Cosette, Marius surtout Jean Valjean : des êtres que la société a broyés a jetés dans la mer, la mer des malheurs, des misères sans fin. Des livres de la nature des ‘’Misérables’’ ne seront jamais inutiles.Devant les souffrances de l’humanité noire opposée par le fait colonial, Senghor a écrit des poèmes d»un militantisme étonnant, tels ‘’Perceur de tam-tam’’, ’’ Elégie pour Ayinina Fall’’ ‘’Chaka ‘’…Victor Hugo et Léopold Sédar Senghor sont des poètes qui ont passé de la poésie à l’action politique. Ils ont ainsi répondu à l’appel de l’histoire. Chez Hugo, le lyrisme exaltant n’a pas empêché l’engagement politique. C’est dans le feu de l’action politique qu’il a composé une de ses œuvres majeures : ‘’Les châtiments ‘’qui, selon J. Hetsel, ‘’sont un livre d’éducation pour le peuple ‘’. Dans la préface à la 1ère édition de ce livre, l’auteur a écrit ce qui suit : ‘’quoi que fassent ceux qui règnent chez eux par la violence et hors de chez eux par la menace, quoi que fassent ceux qui ce croient les maîtres du peuple et qui ne sont que des consciences, l’homme qui lutte pour la justice et la vérité trouvera toujours le moyen d’accomplir son devoir tout entier»‘’La toute puissance du mal n’a jamais abouti qu’à des efforts inutiles’’Le poète dans la cité doit tenir l’éternel flambeau de la justice. Dans la cité ‘’ malheur à qui dit à ses frères, je retourne dans le désert’’‘’L’art, c’est la pensée humaine qui va brisant toute chaîne!’’(Victor Hugo). Ce sont les impératifs de l’époque qui ont amené Senghor à s’engager dans la voie politique. Parmi les raisons qu’on peut évoquer à l’appui d’un tel choix, il y a le constat de la misère des paysans Senghor ‘’le poète président’’, ‘’l’ambassadeur du peuple noir ‘’, ‘’le dyali de son peuple’’. Nombre de ses poèmes portent l’empreinte politique, ses espoirs, ses déconvenues sa lassitude. Son recueil ‘’Lettre d’hivernage’’ est en partie représentatif de l’état d’âme du poète las de tout et aspirant au repos auprès de l’épouse bien-aimée, bienveillante. Ce désir de paix intérieure, d’harmonie interne, de réconciliation avec soi-même est un des traits distinctifs de la poésie de Hugo et de Senghor. La quête désespérée de l’équilibre intérieur engendre souvent chez les deux un sentiment d’impuissance de vide existentiel très marqué dans les vers suivants : ‘’Je pleure ! Car la gloire est maintenant voilée ; car il est parmi vous plus d’une âme accablée, qui songe et qui frémit!’’ (Les châtiments, Victor H)‘’Pendant vingt ans deuil et solitude’’ (Les contemplations V.H)‘’ La splendeur, des honneurs est comme un Sahara un vide immense’’ (Elégie mineur) L.SVictor Hugo et Léopold Sédar Senghor sont des êtres qui ont vu mourir une grande partie de leur rêve d’amour, de vie familiale.La mort de Léopoldine est à l’origine de ‘’Les contemplations’’ ‘’Les Elégies Majeures’’ comportent un poème traduisant la douleur du poète après la disparition de Philipe Maguilen Senghor.C’est que la vie a énormément éprouvé nos deux poètes qui ont, malgré tout, continué à écrire dans le sens de l’universel, de l’humanisme. On a pu se rendre compte : la production littéraire de ces deux poètes mondiaux transcende leur temps.Elle annonce une ère nouvelle de l’humanité ce que Senghor a appelé ‘’La civilisation de l’universel’’ que nous vivons sous le nom de mondialisation. Notre monde tend, depuis, vers un nouvel humanisme que peu d’écrivains ont pu, à l’égal de Victor Hugo et de Senghor, traduire en termes concrets clairs et variés.Assey CoulibalyLe Challenger du 11 février 2008
PIDRK : MISE EN ROUTE IMMINENTE (l'essor-mali,le 11-2-08)
Le Programme intégré de développement rural de la Région de Kidal (PIDRK) dispose désormais d'un programme de travail et d'un budget annuel.
Les documents ont été approuvés jeudi par les membres du comité de pilotage à l'issue d'une session présidée par le commissaire à la Sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara. Cette session qui s'est déroulée dans la salle de réunion du Commissariat à la sécurité alimentaire a réuni, outre les cadres du projet, les responsables administratifs et politiques de Kidal. Techniquement, il s'agit d'une importante étape qui vient d'être franchie dans la mise en oeuvre du programme. La réunion du comité de pilotage et celle du comité technique tenue en octobre 2005, sont des étapes statutaires qui conditionnent le premier décaissement des fonds du PIDRK. Le programme de travail et le budget annuel ainsi adopté permettront, dans les 18 mois prochains, d'exécuter le plan de passation des marchés.Selon le commissaire à la Sécurité alimentaire, cette session est l'un des derniers tournants avant la mise en marche effective de ce projet tant attendu par les habitants de Kidal. En effet, le PIDRK ambitionne de donner un vigoureux coup d'accélérateur au processus de développement de la 8è Région administrative du pays, à travers l'augmentation et la diversification des revenus des habitants. Plus concrètement, il va aider à sécuriser les systèmes d'élevage nomade et développer les activités agro-pastorales, entraînant ainsi une amélioration significative des conditions de vie de la population. Dans le programme, un accent particulier est mis sur la promotion des femmes et des enfants. Le coût global du projet s'élève 12,6 milliards de Fcfa. "Le projet avance bien grâce aux efforts conjugués des partenaires, des pouvoirs publics, des populations et de l'équipe de direction", a confirmé Mme Lansry Nana Yaya Haïdara en annonçant que les conditions d'entrée en vigueur du fonds et celles du premier décaissement ont été satisfaites. Le personnel d'encadrement du projet a été recruté en juillet dernier.Le commissaire à la Sécurité alimentaire a également annoncé que l'atelier de démarrage du projet se tiendra à Kidal dans les semaines à venir. Il regroupera les représentants de toutes les couches sociales de la région. A. M. CISSÉ
Les documents ont été approuvés jeudi par les membres du comité de pilotage à l'issue d'une session présidée par le commissaire à la Sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara. Cette session qui s'est déroulée dans la salle de réunion du Commissariat à la sécurité alimentaire a réuni, outre les cadres du projet, les responsables administratifs et politiques de Kidal. Techniquement, il s'agit d'une importante étape qui vient d'être franchie dans la mise en oeuvre du programme. La réunion du comité de pilotage et celle du comité technique tenue en octobre 2005, sont des étapes statutaires qui conditionnent le premier décaissement des fonds du PIDRK. Le programme de travail et le budget annuel ainsi adopté permettront, dans les 18 mois prochains, d'exécuter le plan de passation des marchés.Selon le commissaire à la Sécurité alimentaire, cette session est l'un des derniers tournants avant la mise en marche effective de ce projet tant attendu par les habitants de Kidal. En effet, le PIDRK ambitionne de donner un vigoureux coup d'accélérateur au processus de développement de la 8è Région administrative du pays, à travers l'augmentation et la diversification des revenus des habitants. Plus concrètement, il va aider à sécuriser les systèmes d'élevage nomade et développer les activités agro-pastorales, entraînant ainsi une amélioration significative des conditions de vie de la population. Dans le programme, un accent particulier est mis sur la promotion des femmes et des enfants. Le coût global du projet s'élève 12,6 milliards de Fcfa. "Le projet avance bien grâce aux efforts conjugués des partenaires, des pouvoirs publics, des populations et de l'équipe de direction", a confirmé Mme Lansry Nana Yaya Haïdara en annonçant que les conditions d'entrée en vigueur du fonds et celles du premier décaissement ont été satisfaites. Le personnel d'encadrement du projet a été recruté en juillet dernier.Le commissaire à la Sécurité alimentaire a également annoncé que l'atelier de démarrage du projet se tiendra à Kidal dans les semaines à venir. Il regroupera les représentants de toutes les couches sociales de la région. A. M. CISSÉ
dimanche 10 février 2008
Des criquets pèlerins envahissent le sud-ouest de la Mauritanie (panaprees,le 10-2-08)
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Des essaims de criquets rouges ont envahi samedi la région de la Chemama, dans le sud-ouest de la Mauritanie, près de la frontalière avec le Sénégal, rapporte dimanche l'Agence mauritanienne d'information (AMI).Citant le maire de la ville de Keur Macene, Yaghoub Ould Moussa, l'AMI indique que les premiers criquets sont apparus vendredi, semant la panique au sein de la population.Depuis quelques années, la Mauritanie enregistre régulièrement des invasions acridiennes qui détruisent les récoltes et les pâturages. Nouakchott - 10/02/2008
samedi 9 février 2008
PDR:Bouter la pauvreté hors de Kidal (les echos-mali,le 8-2-08)
La salle de réunion du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) a servi, hier, de cadre à la première session du comité de pilotage du Programme intégré de développement rural de la région de Kidal (PDRK), une concertation qui a réuni les autorités administratives et communales de la région de Kidal, les représentants des différents ministères impliqués dans le PDRK et les responsables du CSA. Elle a abouti à une version améliorée du programme de travail et du budget annuel (PTBA) 2007-2008 du PDRK.
L’idée d’organiser cette session du comité de pilotage est venue de la tenue du Comité technique de coordination du programme en octobre 2007. Selon le Commissaire à la sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara, la tenue de la première session du comité de pilotage du PDRK est une étape importante dans la mise en œuvre du programme.
Le programme avait mené des activités de prise de contact et d’information dans les communes des Essouk, Tessalit, Aguel Hoc et Kidal en 2007. « Durant des rencontres, le PDRK a été présenté dans ses grandes lignes par l’équipe de l’unité de gestion du programme et a recueilli les attentes et les craintes des différentes acteurs. Ensemble nous évoluerons continuellement et inlassablement pour réussir ce programme tant attendu par les groupes cibles, en l’occurrence les pasteurs et agro-pasteurs vulnérables, les femmes et les jeunes », a expliqué la Commissaire à la sécurité alimentaire. Mme Lansry Nana Yaya Haïdara ajoutera qu’à ce stade, le programme connaît un état d’avancement significatif grâce aux efforts conjugués des partenaires.
Prévu pour durer sept ans, le PDRK couvrira de façon progressive toute la région de Kidal. Le montant global du Programme est de 12,64 milliards sur financement du Fonds international de développement agricole (Fida), de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), du Fonds de survie de Belgique, du gouvernement de la République du Mali et des bénéficiaires. L’objectif général du PDRK est de contribuer à réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans la région de Kidal.
L’idée d’organiser cette session du comité de pilotage est venue de la tenue du Comité technique de coordination du programme en octobre 2007. Selon le Commissaire à la sécurité alimentaire, Mme Lansry Nana Yaya Haïdara, la tenue de la première session du comité de pilotage du PDRK est une étape importante dans la mise en œuvre du programme.
Le programme avait mené des activités de prise de contact et d’information dans les communes des Essouk, Tessalit, Aguel Hoc et Kidal en 2007. « Durant des rencontres, le PDRK a été présenté dans ses grandes lignes par l’équipe de l’unité de gestion du programme et a recueilli les attentes et les craintes des différentes acteurs. Ensemble nous évoluerons continuellement et inlassablement pour réussir ce programme tant attendu par les groupes cibles, en l’occurrence les pasteurs et agro-pasteurs vulnérables, les femmes et les jeunes », a expliqué la Commissaire à la sécurité alimentaire. Mme Lansry Nana Yaya Haïdara ajoutera qu’à ce stade, le programme connaît un état d’avancement significatif grâce aux efforts conjugués des partenaires.
Prévu pour durer sept ans, le PDRK couvrira de façon progressive toute la région de Kidal. Le montant global du Programme est de 12,64 milliards sur financement du Fonds international de développement agricole (Fida), de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), du Fonds de survie de Belgique, du gouvernement de la République du Mali et des bénéficiaires. L’objectif général du PDRK est de contribuer à réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans la région de Kidal.
vendredi 8 février 2008
Ces thés déversés sur le marché danger dans nos verres!(l'aube-mali,le 7-2-08)
Communément appelé « la drogue des Maliens » ou encore « les trois normaux », le thé est ancré dans la consommation de nos compatriotes. Dans les bureaux, sur les chantiers, au coin de la rue et dans les domiciles, il se consomme partout. Aujourd’hui, le pays, face à une grande demande, est inondé de ce produit. Thé Cheval, Thé Lobo, Thé Saddam, Thé Waraba…
La liste est loin d’être exhaustive. Face à cette invasion, le danger plane sur les consommateurs, qui sont peu regardants sur la qualité, encore moins sur la provenance de ces différentes marques de thé. Quant aux structures de contrôle, elles semblent impuissantes et ne font que constater… les dégâts. Enquête.
Une bonne santé des populations passe en grande partie par l’installation d’un bon mécanisme de détection, en amont, des risques qui peuvent découler des produits fortement consommés par les citoyens. Le thé qui fait partie des denrées les plus consommées par nos compatriotes, échappe à tout contrôle rigoureux. Le consommateur a même l’embarras du choix à cause de l’abondance des marques de thé. Des marques qui n’offrent, pas toutes, des garanties de bonne qualité.
En effet, au Mali, les scènes de causeries sont des moments de joie pour tous ceux qui fréquentent le même « grin ». Ces débats et échanges qui rythment presque le quotidien des maliens, deviennent du coup particulièrement attractifs quand ils se tiennent autour d’un « petit thé ».
Autrefois consommé exclusivement par une catégorie de personnes d’un âge relativement avancé, le thé est devenu une boisson que consomment tous les groupes d’âge : enfants, adultes, femmes, jeunes et vieux. Tous ne ressentent pas forcément les mêmes plaisirs dans la consommation de cette boisson qui s’est imposée aux Maliens au fil du temps.
La trentaine révolue, Oumou Kamaté boit chaque jour du thé. La couturière a fait toute sa jeunesse sans « prendre » du thé. Mais, deux années ont suffi pour faire d’elle une très grande consommatrice de cette boisson, parce qu’elle reçoit chaque jour devant son atelier, sis à Dar salam, ses copines qui la contraignent chaque fois à leur faire du thé.
jeudi 7 février 2008
Conférence des préfets frontaliers algéro-maliens sur al-Qaïda
ALGER, 6 fév 2008 (AFP) - Les préfets des départements frontaliers algéro-maliens tiendront à partir de mercredi à Kidal (Mali) une conférence pour coordonner la lutte contre al-Qaïda, a annoncé mercredi le quotidien algérien Annahar."Les préfets des départements d'Adrar, Illizi et Tamanrasset (Algérie) et les gouverneurs de Kidal, Tombouctou et Gao (Mali), se réuniront pendant trois jours à partir de mercredi en présence des responsables de la sécurité des deux pays pour pour mettre au point une stratégie d'isolement d'al-Qaïda", a annoncé le quotidien .....suite de l'article sur:
Festival sur le Niger (Le Challenger du 7 février 2008 )
Ségou s’interroge sur le destin du continent - La 4è édition du festival sur le Niger a eu lieu, du 31 janvier au 3 février 2008 à Ségou.
A l’instar des précédentes, elle ambitionne ‘’de contribuer au développement d’un tourisme durable, en sauvegardant nos richesses culturelles et naturelles’’. Sa mission est connue, même si elle se renouvelle d’année en année à travers les thèmes. ‘’Ségou, ville d’architecture’’, tel est le sujet central de l’édition qui vient de se passer.
Le festival sur le Niger’’ aspire à faire de Ségou, ville historique, un centre de communication, d’échanges, de curiosités culturelles et artistiques, pour le bien-être social de la population. C’est comme si la ville prenait un nouvel essor culturel et économique !
Comme les éditions passées, la cité a adhéré à ‘l’événement’’. Le quai des arts, où se passent les diverses manifestations culturelles, les expositions d’Art,…les concerts….était constamment animé. La nouvelle est connue de tous. Dès l’auto gare où stationne Bittar-Trans, les vendeuses (de ‘’cho’’, de tô, du ‘’kini’’- riz) peuvent aisément en parler, localiser Motel Savane, quai des Arts…
C’est l’occasion pour le petit peuple de se ‘’désennuyer’’, d’assurer sa pitance d’exprimer sa joie de vivre. Tel cet adulte habillé en traditionnel, se régalant d’une assiettée de riz (offerte au restaurant au quai des arts), allant et venant, ces mots à la bouche : ‘’Notre souhait est que le festival dure une semaine’’
Le large public se régale des concerts, des contes et légendes……La présence de Salif Keita a donné un éclat particulier au festival scénique, en dépit des dissonances organisationnelles en son et lumière.
Un public restreint a communié avec l’esprit culturel du festival à travers le sujet du forum et de l’Arbre à Palabres : ‘’La Résistance à la culture’’. Autrement dit, il était question de spéculer sur ‘’le savoir local, moteur de développement’’.
Un déjeuner de presse, organisé le 1er et le 2 février, à bord du bateau Kankou Moussa, prolongement du forum, a bien situé l’enjeu culturel et économique de l’Afrique contemporaine. Avant les débats, des chercheurs talentueux ont pris la parole, Youssouf Tata Cissé, Ismaël Maïga, Cheick Oumar Sissoko, Mamadou Fanta Simaga.
‘’Savoir local moteur de développement’’ : il y a là un défi africain face au savoir technologique. Comme l’a dit un intervenant, en cette ère de mondialisation, il y a une guerre des valeurs. La logique veut qu’avant de vouloir s’intégrer, il faut préalablement chercher à se connaître.
Tout est culturel chez l’homme
‘’Le monde, a dit Youssouf Tata Cissé, est une école. Tout s’apprend » Et il n’ y a pas d’homme sans milieu social, sans éducation, sans culture. Le premier savoir en Afrique, en milieu bambara, consiste à développer l’homme. Intégralement. Si bien que tout ce qu’il produira sera au service de l’homme. La culture est le trait fondamental, le caractère spécifique, indiscutable de l’homme. Tout est culturel chez l’homme.
La culture est un ensemble diversifié et unifié lui permettant l’adaptation, l’appropriation et la consommation de ce que lui offre la nature de la société. Il y a donc une science, un savoir local africain car il n y a pas d’appartenance raciale dans ce domaine.
Le professeur Barthélemy Comoé Krou (un Ivoirien) a posé une question que devraient se poser tous les participants : « la culture africaine peut-elle intégrer la science moderne ? Poursuivant dans son ouvrage intitulé ‘’les morts qui ne veulent pas mourir ?», il dit encore ; ‘’la science, c’est-à-dire la connaissance, est par définition une technique, une pratique sociale et un comportement. C’est un instrument d’action. L’homme n’agit que dans les limites de ses connaissances». En ce temps de globalisation, l’intégration viendra, d’une manière ou d’une autre. L’essentiel est de sauver l’homme.
‘’Dans l’Afrique d’antan, le chef parlait peu et son autorité était reconnue de tous’’
‘’Il y’a toujours un lien entre savoir local et moyen technologique’’ a dit Ismaël Maïga, l’un des conférenciers. Pour un développement intégré, il faut le pragmatisme, une solution efficace à nos problèmes a fait remarquer Cheick Modibo Diarra qui, par ailleurs, s’est élevé contre le projet intellectuel africain relatif au discours de Sarkozy. Dans l’Afrique d’antan, le chef parlait peu et son autorité était reconnue de tous. Il nous faut donc agir.
La tendance générale est ceci : pas de développement sans volonté politique. Et on a même proposé une lettre ouverte aux autorités politiques sur le concept de culture.
Mais à côté, Peter Krïger, un philosophe et artiste belge, nous a confié cette remarque faite en Afrique depuis ces dernières années : la culture noire tant revendiquée pourtant ne serait-elle pas quelque chose de muséal, une image pour montrer ce qu’on n’est pas en réalité ?
Il exprime une inquiétude personnelle : la mondialisation ne risque-t-elle pas de tout balayer en substance ?
Ce Belge a des vues importantes sur l’Afrique exploitée. Il préconise même une révolution culturelle et économique. Dans son discours de clôture, Mamou Daffé a dit en substance : ‘’Nous sommes convaincus que l’Afrique pourrait occuper une place très importance dans le nouvel ordre mondial en soulignant ses forces culturelles plutôt qu’en tendant de se conformer à des savoirs qui ne cadrent pas avec la culture locale’’.
Assey Coulibaly
Le Challenger du 7 février 2008
A l’instar des précédentes, elle ambitionne ‘’de contribuer au développement d’un tourisme durable, en sauvegardant nos richesses culturelles et naturelles’’. Sa mission est connue, même si elle se renouvelle d’année en année à travers les thèmes. ‘’Ségou, ville d’architecture’’, tel est le sujet central de l’édition qui vient de se passer.
Le festival sur le Niger’’ aspire à faire de Ségou, ville historique, un centre de communication, d’échanges, de curiosités culturelles et artistiques, pour le bien-être social de la population. C’est comme si la ville prenait un nouvel essor culturel et économique !
Comme les éditions passées, la cité a adhéré à ‘l’événement’’. Le quai des arts, où se passent les diverses manifestations culturelles, les expositions d’Art,…les concerts….était constamment animé. La nouvelle est connue de tous. Dès l’auto gare où stationne Bittar-Trans, les vendeuses (de ‘’cho’’, de tô, du ‘’kini’’- riz) peuvent aisément en parler, localiser Motel Savane, quai des Arts…
C’est l’occasion pour le petit peuple de se ‘’désennuyer’’, d’assurer sa pitance d’exprimer sa joie de vivre. Tel cet adulte habillé en traditionnel, se régalant d’une assiettée de riz (offerte au restaurant au quai des arts), allant et venant, ces mots à la bouche : ‘’Notre souhait est que le festival dure une semaine’’
Le large public se régale des concerts, des contes et légendes……La présence de Salif Keita a donné un éclat particulier au festival scénique, en dépit des dissonances organisationnelles en son et lumière.
Un public restreint a communié avec l’esprit culturel du festival à travers le sujet du forum et de l’Arbre à Palabres : ‘’La Résistance à la culture’’. Autrement dit, il était question de spéculer sur ‘’le savoir local, moteur de développement’’.
Un déjeuner de presse, organisé le 1er et le 2 février, à bord du bateau Kankou Moussa, prolongement du forum, a bien situé l’enjeu culturel et économique de l’Afrique contemporaine. Avant les débats, des chercheurs talentueux ont pris la parole, Youssouf Tata Cissé, Ismaël Maïga, Cheick Oumar Sissoko, Mamadou Fanta Simaga.
‘’Savoir local moteur de développement’’ : il y a là un défi africain face au savoir technologique. Comme l’a dit un intervenant, en cette ère de mondialisation, il y a une guerre des valeurs. La logique veut qu’avant de vouloir s’intégrer, il faut préalablement chercher à se connaître.
Tout est culturel chez l’homme
‘’Le monde, a dit Youssouf Tata Cissé, est une école. Tout s’apprend » Et il n’ y a pas d’homme sans milieu social, sans éducation, sans culture. Le premier savoir en Afrique, en milieu bambara, consiste à développer l’homme. Intégralement. Si bien que tout ce qu’il produira sera au service de l’homme. La culture est le trait fondamental, le caractère spécifique, indiscutable de l’homme. Tout est culturel chez l’homme.
La culture est un ensemble diversifié et unifié lui permettant l’adaptation, l’appropriation et la consommation de ce que lui offre la nature de la société. Il y a donc une science, un savoir local africain car il n y a pas d’appartenance raciale dans ce domaine.
Le professeur Barthélemy Comoé Krou (un Ivoirien) a posé une question que devraient se poser tous les participants : « la culture africaine peut-elle intégrer la science moderne ? Poursuivant dans son ouvrage intitulé ‘’les morts qui ne veulent pas mourir ?», il dit encore ; ‘’la science, c’est-à-dire la connaissance, est par définition une technique, une pratique sociale et un comportement. C’est un instrument d’action. L’homme n’agit que dans les limites de ses connaissances». En ce temps de globalisation, l’intégration viendra, d’une manière ou d’une autre. L’essentiel est de sauver l’homme.
‘’Dans l’Afrique d’antan, le chef parlait peu et son autorité était reconnue de tous’’
‘’Il y’a toujours un lien entre savoir local et moyen technologique’’ a dit Ismaël Maïga, l’un des conférenciers. Pour un développement intégré, il faut le pragmatisme, une solution efficace à nos problèmes a fait remarquer Cheick Modibo Diarra qui, par ailleurs, s’est élevé contre le projet intellectuel africain relatif au discours de Sarkozy. Dans l’Afrique d’antan, le chef parlait peu et son autorité était reconnue de tous. Il nous faut donc agir.
La tendance générale est ceci : pas de développement sans volonté politique. Et on a même proposé une lettre ouverte aux autorités politiques sur le concept de culture.
Mais à côté, Peter Krïger, un philosophe et artiste belge, nous a confié cette remarque faite en Afrique depuis ces dernières années : la culture noire tant revendiquée pourtant ne serait-elle pas quelque chose de muséal, une image pour montrer ce qu’on n’est pas en réalité ?
Il exprime une inquiétude personnelle : la mondialisation ne risque-t-elle pas de tout balayer en substance ?
Ce Belge a des vues importantes sur l’Afrique exploitée. Il préconise même une révolution culturelle et économique. Dans son discours de clôture, Mamou Daffé a dit en substance : ‘’Nous sommes convaincus que l’Afrique pourrait occuper une place très importance dans le nouvel ordre mondial en soulignant ses forces culturelles plutôt qu’en tendant de se conformer à des savoirs qui ne cadrent pas avec la culture locale’’.
Assey Coulibaly
Le Challenger du 7 février 2008
mardi 5 février 2008
Potins du festival sur le Niger (les echos-mali,le 5-2-08)
Habib Koité dans les eaux: L’artiste Habib Koité se souviendra longtemps de ce qui lui est arrivé lors de sa prestation au festival sur le Niger.
En effet, en plein show, l’auteur de Afriki s’est retrouvé dans l’eau avec sa guitare. Ayant le sens de l’animation, il a passé quelques secondes en train de jouer dans l’eau du Djoliba. Mouillé en partie, Habib a continué comme si de rien n’était. Certains ont, sur un ton comique, affirmé que Habib voulait draguer la reine des eaux, une très belle fille « sortie » des eaux qui a dit bonsoir aux humains.
Guerre entre Bavaria et Bramali
Comme en 2007, le festival sur le Niger a connu un quiproquo entre des fabricants de boissons Bavaria et Bramali. N’eût été l’intervention de certains, ils allaient en venir aux mains. Dans la salle d’exposition, des bouteilles de Bramali ont servi de supports aux tableaux d’un exposant. Cet état de fait n’a pas plu aux représentants de Bavaria, le sponsor officiel du festival côté boisson et qui ont vigoureusement protesté.
A.S
Les Echos du 5 février 2008
En effet, en plein show, l’auteur de Afriki s’est retrouvé dans l’eau avec sa guitare. Ayant le sens de l’animation, il a passé quelques secondes en train de jouer dans l’eau du Djoliba. Mouillé en partie, Habib a continué comme si de rien n’était. Certains ont, sur un ton comique, affirmé que Habib voulait draguer la reine des eaux, une très belle fille « sortie » des eaux qui a dit bonsoir aux humains.
Guerre entre Bavaria et Bramali
Comme en 2007, le festival sur le Niger a connu un quiproquo entre des fabricants de boissons Bavaria et Bramali. N’eût été l’intervention de certains, ils allaient en venir aux mains. Dans la salle d’exposition, des bouteilles de Bramali ont servi de supports aux tableaux d’un exposant. Cet état de fait n’a pas plu aux représentants de Bavaria, le sponsor officiel du festival côté boisson et qui ont vigoureusement protesté.
A.S
Les Echos du 5 février 2008
06 fevrier 2008:journee internationale de la lutte pour l'abandon de la pratique de l'excision
Festival "Diamwari" : "LE BONHEUR ARRIVE" À MOPTI(l'essor-mali,le 5-2-08)
CESC : LA SESSION "CULTURELLE"(l'essor-mali,le 5-2-2008)
De par la richesse et la diversité de sa culture, notre pays constitue une référence dans la sous région et même en Afrique.
Malheureusement cette immense richesse semble perdre chaque jour de son auréole au contact d'autres cultures. Une situation que l'on impute généralement à l'ouverture tous azimuts et au manque d'innovation de notre fonds culturel. Conséquence immédiate : la déliquescence des valeurs sociétales et la perte de repères identitaires, entre autres. Pour parer à cette évolution, il s'avère nécessaire de replacer la culture malienne, fondatrice et porteuse de toutes nos valeurs sociétales, au coeur de notre développement socio-économique sans pour autant susciter un repli sur soi dans un contexte de mondialisation.C'est ce qui explique, sans doute, la démarche et la volonté du Conseil économique, social et culturel d'inscrire, à l'ordre du jour de la 7è session ordinaire de sa mandature, le thème : "Culture : élément identitaire national". L'institution entend ainsi engager un profond débat autour de la question culturelle afin de diagnostiquer nos atouts et nos faiblesses en la matière et d'élaborer des propositions pertinentes pour l'avenir.La cérémonie d'ouverture des travaux de cette présente session s'est déroulée hier au siège du Conseil économique, social et culturel à Koulouba, en présence du Premier ministre Modibo Sidibé et de plusieurs membres du gouvernement. On y notait également la présence d'éminents chercheurs, d'hommes de culture et de personnes ressources.La mobilisation des plus hautes autorités et de l'ensemble des acteurs culturels atteste, à la fois, de la pertinence du thème de la session et de la volonté de tous d'apporter une contribution au combat de la sauvegarde, du développement et de la promotion de nos valeurs culturelles dans un monde en perpétuelle mutation. Ainsi, 15 jours durant les participants débattront divers sous thèmes traitant des relations de la culture avec l'éducation, les créations artistiques, les médias, le tourisme. "Ces différents sous thèmes attestent l'universalité de l'impact de la culture sur la vie d'une nation", a indiqué le président du Conseil économique, social et culturel, Moussa Balla Coulibaly. Les échanges porteront également sur la politique culturelle de notre pays. En marge des travaux de cette session, le ministre de l'Équipement et des Transports fera une communication sur le péage et la sécurité routière. Une autre communication sur le mécanisme africain d'évaluation par les pairs ( MAEP) est aussi attendue. Les résultats attendus de cette 7è session sur la problématique de la culture sont, entre autres, la renaissance culturelle par la défense et la consolidation des acquis et la redynamisation de la vie culturelle, avec l'appui de l'État à ce secteur qui peut encore propulser le développement du pays.M. KONATÉ
Malheureusement cette immense richesse semble perdre chaque jour de son auréole au contact d'autres cultures. Une situation que l'on impute généralement à l'ouverture tous azimuts et au manque d'innovation de notre fonds culturel. Conséquence immédiate : la déliquescence des valeurs sociétales et la perte de repères identitaires, entre autres. Pour parer à cette évolution, il s'avère nécessaire de replacer la culture malienne, fondatrice et porteuse de toutes nos valeurs sociétales, au coeur de notre développement socio-économique sans pour autant susciter un repli sur soi dans un contexte de mondialisation.C'est ce qui explique, sans doute, la démarche et la volonté du Conseil économique, social et culturel d'inscrire, à l'ordre du jour de la 7è session ordinaire de sa mandature, le thème : "Culture : élément identitaire national". L'institution entend ainsi engager un profond débat autour de la question culturelle afin de diagnostiquer nos atouts et nos faiblesses en la matière et d'élaborer des propositions pertinentes pour l'avenir.La cérémonie d'ouverture des travaux de cette présente session s'est déroulée hier au siège du Conseil économique, social et culturel à Koulouba, en présence du Premier ministre Modibo Sidibé et de plusieurs membres du gouvernement. On y notait également la présence d'éminents chercheurs, d'hommes de culture et de personnes ressources.La mobilisation des plus hautes autorités et de l'ensemble des acteurs culturels atteste, à la fois, de la pertinence du thème de la session et de la volonté de tous d'apporter une contribution au combat de la sauvegarde, du développement et de la promotion de nos valeurs culturelles dans un monde en perpétuelle mutation. Ainsi, 15 jours durant les participants débattront divers sous thèmes traitant des relations de la culture avec l'éducation, les créations artistiques, les médias, le tourisme. "Ces différents sous thèmes attestent l'universalité de l'impact de la culture sur la vie d'une nation", a indiqué le président du Conseil économique, social et culturel, Moussa Balla Coulibaly. Les échanges porteront également sur la politique culturelle de notre pays. En marge des travaux de cette session, le ministre de l'Équipement et des Transports fera une communication sur le péage et la sécurité routière. Une autre communication sur le mécanisme africain d'évaluation par les pairs ( MAEP) est aussi attendue. Les résultats attendus de cette 7è session sur la problématique de la culture sont, entre autres, la renaissance culturelle par la défense et la consolidation des acquis et la redynamisation de la vie culturelle, avec l'appui de l'État à ce secteur qui peut encore propulser le développement du pays.M. KONATÉ
lundi 4 février 2008
Ibrahim Alkaouni:encore une fois l'excellence touaregue
L'ecrivain Ibrahim Alkaouni touareg d'origine lybienne a eu le prix du cheikh Zaid aux Emirates arabes unies pour le livre dans le domaine litteraire,prix qui est dans sa deuxieme edition 2007-2008.l'ecrivain touareg Ibrahim Alkaouni a ete honore par ce prix pour sa merveilleuse oeuvre litteraire:"appel qui n'etait pas loin".pour plus de details visitez le site en arabe:
samedi 2 février 2008
tombouctou sur la chaine al-arabia
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