mercredi 23 juillet 2008

LES PEULS AU MALI


Les Peuls s'appellent eux-mêmes fulbé ou pulla (pluriel). Les termes fula, fulbé, foulbé, fulani, foute sont des termes attribués par d'autres ethnies d'après les Peuls eux-mêmes . Fulla « érrants » ('Pullo au singulier).
En langue peule, la racine pul (« se réaliser » et non pas « être ») suppose que l'identité requière un « travail » sur soi. La racine d'origine viendrait de l'Inde : pul « mélangé », « qui voyage », « qui vient de loin » ; et qui donnera à l'époque védique Pulastya « Sage aux cheveux lisses », Pulaha « Poil-Hérissé (figures mythologiques de l'Inde ancienne), ne concernerait pas seulement des personnes mais des « catégories » de personnes.
« Peul » est le terme le plus utilisé dans les textes contemporains en français. Dans le passé on l'orthographiait plutôt « Peulh » mais cette forme subsiste parfois et l'on rencontre également « Peuhl ». En allemand : Ful ou Fulen" ; en anglais; " Fulani" ; en arabe : Fulani ; en
wolof : pë'l qui désigne ce peuple.

Au Mali, les Peuls, principalement implantés dans la région de Mopti, constituent la deuxième ethnie après les Bambaras. La Mauritanie, le Mali, le Sénégal et la Guinée sont des pays a forte population peule.

Il n'existe pas un modèle de société peule, mais des modèles de sociétés ; « Planète Peule ».
Les Peuls sont endogames semi-agnatiques. La femme n'est pas voilée et il n'y a pas de lévirat. L'
excision, pratique égyptienne affectant le "premier cercle" sous les Ptolémées ( entourage proche du Pharaon) - (voir Coptes), n'est pas attestée partout et semble relever d'un contexte familial, clanique particulier (isolement / impérialisme /schémas archaïques ), actuellement en voie de régression.
Il existe quatre mariages traditionnels peuls avec quatre divorces correspondants :
le premier mariage est décidé par les parents ; ce mariage (dewgal) a lieu vers 21 ans,
le deuxième après un divorce ou un veuvage,
le troisième, le « mariage-don » (politique),
enfin, le culnol, concubinage d'un noble avec une kordo, femme de condition servile.
Un cinquième mariage islamique a été rajouté aux alentours du
XVIe siècle. Il est rendu par le cadi, juge musulman, et possède deux divorces associés. Tous les types de mariages existent chez les Peuls. Les « Peuls rouges » sont monogames. Les Peuls sont monogames dans l'ensemble. Ils peuvent divorcer plusieurs fois et ils contractent souvent plusieurs mariages au cours de leur vie 2 ou 3 ; la polygamie se rencontre surtout dans les villes chez les Peuls islamisés. Règles du cousinage (cousins de lait endam et cousins de noms, cousins de clans). Chez les Peuls wodaabe, les enfants sont mariés très jeunes car il existe un mythe fondateur du garçon et de la petite fille. Mais la jeune fille a le droit de vivre sa vie de célibataire jusqu'à ses dix-huit ans. Chez les Bororos, lors du worso « fêtes du Printemps », les hommes dansent le guerewol (photo) où elles peuvent choisir un fiancé. Les Wodaabe sont des monogames « successifs » avec nombreux divorces ou séparations. Le concubinage est interdit et rapidement scellé par un teegal « épousailles ». On note une survivance d'une ancienne gynocratie, l'héritage est utérin (matrilinéaire).
Sources:Wikipedia,Documentaire "Peuples et cultures du Mali,et le documentaire"Ethnies du Mali".

Aucun commentaire: