vendredi 31 octobre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE : Libération des deux otages autrichiens‏



La Présidence de la République du Mali et celle d’Autriche sont heureuses d’annoncer à la Communauté Nationale et Internationale la LIBERATION intervenue le jeudi 30 octobre 2008 des deux Otages Autrichiens retenus dans la bande saharienne.
Monsieur Wolfgang Ebner et Madame Andrea Kloiber, qui se trouvent en bonne santé, sont sous la protection des Autorités administratives et militaires du Mali.
Ils rejoindront leurs pays dans les plus brefs délais.
Le Président de la République du Mali remercie le Président de la République d’Autriche, son ami Heinz FISCHER pour son soutien et sa confiance.
Le Président de la République du Mali tient à rendre hommage à Mme Ursula Plassnik, ministre des Affaires Etrangères d’Autriche et à l’Ambassadeur Anton Prohaska, Envoyé Spécial du Gouvernement autrichien à Bamako pour leur engagement énergique et constant en faveur de la libération des otages.
Le Président de la République du Mali salue les Notables, les Elus et les Personnes de bonne volonté pour leur contribution décisive dans cet heureux dénouement.
Le Président de la République du Mali félicite les Services pour la Compétence et le Professionnalisme dont ils ont fait montre dans la gestion de ce délicat dossier.
Fait à Koulouba, le 31 octobre 2008
Cellule Communication Présidence de la République du MaliBP 10 BamakoTél./Fax : +223 270 20 07

Pensee du jour (5)



Ce n'est pas l'abondance, mais l'excellence qui est richesse.


mardi 28 octobre 2008

A vos sieges!Destination la cité des balanzans





Ségou est une ville du Mali, située à 240 km de la capitale Bamako. C’est également la capitale de la 4e région administrative du Mali qui porte son nom. Sa population est de 102 000 habitants.

La ville de Ségou est surnommée la cité des balanzans, nom d’un arbre poussant en abondance dans et autour de la ville (acacia albida). Elle est située sur la rive du fleuve Niger.
Les premiers habitants sont des bozos, une ethnie pratiquant la pêche. Sont ensuite arrivés des soninkés, des malinkés puis les bambaras au XVIe siècle.
C’est à Ségou, au
XVIIIe siècle, que Biton Coulibaly fonde le royaume bambara de Ségou. Le 10 mars 1861, El Hadj Oumar Tall conquiert la ville, oblige la population à se convertir à l’islam et fait construire des fortifications autour de la ville. Le 13 avril 1862, il part à la conquête de Tombouctou et confie Ségou à son fils Ahmadou qui devra se battre contre l’aristocratie bambara.
Le commandant
Louis Archinard de l’armée coloniale française entre à Ségou le 6 avril 1890 et s’allie aux bambaras.Le 13 mars 1893, Ségou devient chef lieu d'un cercle administratif colonial qui regroupait les territoires des cercles actuels de Dioïla, Barouéli, Bla, Ségou, Macina, San, Koutiala, Tominian et une partie du Cercle de Koulikoro.La commune mixte de Ségou est créée en 1953. Ségou devient une commune de plein exercice en novembre 1955.

Le cercle de Ségou regroupe la commune urbaine de Ségou et 29 communes rurales (Pélengana, Sébougoubou, Konodimini, N'Gara, Massala, Sakoïba, Soignébougou, Cinzana, Samené, Dioro, Farakou-Massa, Kamiandougou, Diédougou, Koumandougou, Bellen, Baguidadougou, Farako, Sama-Foulala, Souba, Digandougou, Katiéna ,Fatiné, Diouna, Markala, Dougabougou, Togou, Boussin, Sansanding et Sibila) totalisant 554 villages et quartiers.
La population du cercle est de 469 219 habitants, issus de différentes ethnies :
Bambaras, Peuls, Miniankas, Bozos, Somonos, Dogons et Soninkés.
La Ville de Ségou est jumelée avec :
Angoulême, France, depuis 1984.

Le Festival sur le fleuve Niger a lieu à Ségou en février chaque année depuis 2005.
Ségou est réputé pour ses poteries.

La ville de Ségou porte en elle la mémoire des grands royaumes du passé et l'une des plus anciennes histoires de l'Afrique de l'Ouest. Jadis capitale du Royaume bambara, fondé en 1852, elle en a hérité de grandes richesses culturelles et possède un charme captivant qui vaut la peine d’être découvert. Terre de culture et de tradition millénaire, Ségou a inspiré de nombreux écrivains et historiens, dont Maryse Condé.

Sources:www.festivalsegou.org ,Wikipedia.fr

An I du gouvernement


Le Premier ministre sans minimiser le chemin qui reste à parcourir vers la prospérité, estime que la stratégie choisie est bonne et que les hommes existent pour la mettre en oeuvre
Le Premier ministre Modibo Sidibé était dimanche l'invité de l'émission "Questions d'actualité" de l'ORTM. Durant cet entretien de deux heures, le chef du gouvernement a évoqué des actions entreprises par son gouvernement dans les domaines de l'autosuffisance alimentaire et de la production vivrière, de la gouvernance et du renouveau de l'action publique, de la lutte contre la corruption, des technologies de l'information et de la communication dans l'administration. Il a aussi souligné son inquiétude face à l'insécurité routière avant d'aborder des questions liées à la croissance, aux infrastructures ainsi qu'à la privatisation de la CMDT et de la Sotelma, et à la crise financière internationale et ses répercussions sur la vie du citoyen moyen.
DANGER POUR LA COHÉSION NATIONALE. Pour le chef du gouvernement "le Mali est dans la bonne direction", malgré la crise aiguë qui a touché notamment les denrées alimentaires et les hydrocarbures. Le sens de responsabilité de nos concitoyens et la solidarité des partenaires ont atténué le choc de la crise. Le gouvernement a assuré l'approvisionnement régulier du pays en denrées de première nécessité à des coûts abordables. Et a fait face à ses engagements, notamment dans le secteur de l'éducation auquel le pays consacre un bon tiers du budget d'État. La rentrée scolaire, a reconnu Modibo Sidibé, s'est ressentie des crises à répétition qui ont émaillé l'année scolaire passée. Il a assuré que les différents engagements pris par le gouvernement sont exécutés ou en cours d'exécution, notamment ceux contractés avec l'Association des écoles privées du Mali. Il a souhaité que le forum sur l'éducation qui s'ouvre cette semaine soit le lieu indiqué pour mettre à plat l'ensemble des problèmes de l'éducation.Interrogé sur l'adéquation entre la formation et l'emploi, Modibo Sidibé a été on ne peut plus clair : c'est la croissance qui crée l'emploi. Le PDES table sur une croissance de 7%. Cette croissance exponentielle permettra de créer environ 15 000 emplois, entre autres dans les secteurs de l'agriculture, l'éducation, l'artisanat, la défense et la sécurité.Le gouvernement travaille à l'élaboration d'un programme décennal de création d'emplois soutenu par une taxe déjà créée et prévoit une "discrimination positive" à l'endroit des femmes en matière de création d'emploi.Abordant la problématique de la corruption et de la santé de la justice, Modibo Sidibé a rappelé les chiffres contenus dans les rapports du Vérificateur général et précisé la suite donnée aux investigations de cette instance indépendante. Le prochain forum sur la corruption, a-t-il promis, sera l'occasion de discuter des différents aspects de ce mal complexe qui au delà des aspects purement financiers, revêt aussi une dimension sociologique. Il a rendu un hommage appuyé au président du comité d'organisation de cet autre forum, un de ses prédécesseurs à la Primature, Modibo Keïta. Le chef du gouvernement a reconnu l'existence de problèmes réels dans l'administration de la justice. Des problèmes qui trouveront leur solution dans la nouvelle dynamique du renouveau de la justice qui repose en premier chef sur les magistrats eux mêmes. Le gouvernement appuiera cette volonté par la réalisation d'infrastructures pour davantage rapprocher la justice des justiciables.Questionné sur l'apparition d'une milice d'autodéfense dans la région de Gao et les événements de Fafa qui ont suivi, Modibo Sidibé a souligné le danger pour la cohésion nationale de laisser chacun se rendre justice. Il a confirmé la détermination de l'État à assurer ses missions de défense et de sécurisation des hommes et des biens sur tout le territoire. Une détermination égale prévaudra pour lutter contre l'insécurité routière. L'État, a cependant indiqué le Premier ministre, continuera sa démarche pédagogique de sensibilisation des usagers de la route mais à un moment, a-t-il averti, il faudra sévir. Modibo Sidibé a promis d'accélérer la numérisation de l'administration et des services des recettes de l'État et de travailler à l'émergence d'une nouvelle École nationale d'administration (ENA).
PRIVATISATION ET NON DÉSENGAGEMENT DE L'ÉTAT. Sur l'Initiative riz, une action-phare du gouvernement, il a rendu hommage à tous les acteurs qui ont adhéré à la démarche. La production attendue pour la campagne 2008-2009 est de 1,6 millions de tonnes. L'Initiative riz est une reforme qui s'inscrit dans le plan d'action du volet agricole du PDES. Il a invité les producteurs, les encadreurs et les organisations paysannes à oeuvrer afin que le producteur ne brade pas sa production. L'État assurera quant à lui son rôle de régulation pour que les prix aux producteurs ne s'effondrent pas et que ceux à la consommation ne flambent pas. Il a aussi promis aux organisations paysannes que l'effort de subvention des engrais entrepris par les pouvoirs publics se poursuivra si les intrants ne sont pas détournés de leur destination.Modibo Sidibé a déclaré que les efforts de désenclavement intérieur et extérieur du pays tout comme la politique de construction de logements sociaux se poursuivront pour accélérer la croissance du pays. Cette croissance, a t-il souligné, nécessite une forte implication du secteur privé.Sur le chapitre des privatisations, Modibo Sidibé a indiqué que celles de la CMDT et de la Sotelma se poursuivaient normalement. La privatisation de la CMDT devrait intervenir en fin 2009, tandis que le processus engagé pour la Sotelma devrait être bouclé à la fin de cette année. Mais le chef du gouvernement a tenu à préciser que la privatisation de la CMDT en tant qu'outil, ne signifie nullement le désengagement de l'État du secteur cotonnier. Les pouvoirs publics gardent la main sur différents segments du plan, notamment le volet social. Le gouvernement a adopté des mesures d'exonération de droits de douane et de taxes sur des denrées de première nécessité et mis en place une cellule de veille pour suivre l'évolution de la crise financière internationale dont les effet induits pourraient se répercuter sur notre économie. L'année 2007 est achevée par un fléchissement de la courbe de la croissance économique. Mais le pays est demeuré en croissance. Le chef du gouvernement s'est dit convaincu qu'une dynamique vertueuse engagée par le gouvernement relancera la croissance avec l'appui et l'adhésion de tous. Le peuple malien est un peuple travailleur c'est pourquoi Modibo Sidibé persiste à penser que le pays est dans la bonne direction.

SynthèseB. COULIBALY

l'Essor n°16311 du - 2008-10-28 08:00:00

Pensee du jour (2)

Vouloir écarter de sa route toute souffrance, signifie se soustraire à une part essentielle de la vie humaine.

samedi 25 octobre 2008

Scoop sur Djenné:un patrimoine du Mali






Djenné est construite sur une île de 88 hectares, entre deux bras du Bani, affluent du Niger. Elle est située au bout d'une digue de 23 km qui s'achève sur les bords du Bani. Pour rejoindre la route principale qui relie Bamako à Mopti, il est nécessaire d’emprunter un bac.
Djenné connaît un climat de type
sahélien. Les précipitations annuelles sont en moyennes de 400 et 600 mm.
La ville de Djenné compte 14 196 habitants en
2005 contre 10 275 en 1976. Différentes ethnies sont présentes à Djenné : Sonrhaï, Peuls, Bambaras, Sarakolés, Bozos, Dogons et Mossi.


La région a été occupée à partir du ⅠⅠⅠe siècle avant J.-C., comme en témoignent les nombreux sites archéologiques (65 recensés) dans un rayon de 5 km autour de la ville actuelle. Les plus importants sont Kaniana, Tonomba et Djenné-Djenno, considérée comme la ville ancienne de Djenné.
La ville de Djenné a été construite à proximité de Djenné-Djenno à la fin du ⅠⅩe siècle par des
Bozos. Une légende raconte qu’une jeune fille nommée Tapama Dienepo fut enfermée vivante dans le mur d’enceinte de la ville afin de protéger la cité et en assurer la prospérité.
En
1280, le roi Koi Koumboro se convertit à l’Islam et fait construire à Djenné sa prestigieuse mosquée. Au ⅩⅠⅠⅠe siècle, la ville est intégrée à l’empire du Mali.
En
1443, elle est conquise par les Touaregs puis par l'Empire songhaï en 1470. En 1591, le Maroc s’empare de Djenné. En 1670, Djenné appartient au Royaume bambara de Ségou.
Djenné est conquise par
Sékou Amadou (Empire peul du Macina) en 1819, puis par l’Empire toucouleur d’El Hadj Oumar Tall en 1862 avant d’être prise par les troupes de Louis Archinard en 1893 lors de la pénétration coloniale française et intégrée au Soudan français.
La ville a été au cours de son histoire au cœur de l’expansion de l’Islam en Afrique noire.
Djenné a toujours été un carrefour pour le commerce transsaharien. Les marchandises en provenance du nord, notamment les bijoux et le sel gemme, s’échangeaient contre les produits du sud, les noix de cola, l’or et l’ivoire. De nos jours encore, le marché qui se tient chaque lundi est le plus important de la région.


La ville de Djenné dispose d'un potentiel important de biens matériels culturels, mais aussi d'une culture traditionnelle et populaire particulièrement riche et bien vivante. Le patrimoine culturel constitue la source même de l'identité si profondément ancrée des peuples dans leur histoire et pourrait devenir par conséquent un puissant facteur d'affirmation. Cette culture se trouve aujourd'hui fortement menacée par le phénomène de mondialisation culturelle favorisée par les progrès considérables des techniques de l'information et des transports, ainsi que par la dilapidation dramatique du patrimoine. En ce qui concerne Djenné, certaines manifestations de cette culture dans les domaines du savoir-faire traditionnel et populaire ont déjà disparu ou sont en voie de disparition. C'est de la prise en conscience de ce danger qu'est née l'idée de créer 'DJENNE PATRIMOINE', association qui se donne pour tâche de sauvegarder cette culture. Nous espérons ainsi créer les conditions nécessaires à la pérennité de cette culture et a sa promotion soutenue afin qu'elle puisse tenir le rang qui est le sien dans le patrimoine culturel de l'humanité. Nous espérons que ce site sera fréquemment visité, recevra l'accueil qu'il mérite, et contribuera ainsi à donner conscience à tous que la conservation du patrimoine de Djenné n'est pas seulement une préoccupation strictement malienne, mais avant tout un devoir universel.

Sources:www.djenne-patrimoine.asso.fr ,Wikipedia.fr

Festival Ali Farka Toure:hommage a l'enfant du terroir





Les 6-7 et 8 Novembre 2008 a Niafunke dans la region de Tombouctou se tiendra le festival musical qui porte le nom de l'enfant du terroir feu Ali Farka Toure.
Un rendez-vous pratiquement special a ne pas manquer.

Niafunké est une petite ville malienne, sur le fleuve Niger, située à 250 km au sud-ouest de Tombouctou. Elle est le chef-lieu du cercle du même nom dans la région de Tombouctou.

L'économie de la ville de Niafunké est essentiellement locale, basée sur l'agriculture, l'élevage et la pêche. Il existe un tourisme croissant car Niafunké est une ville de transit : pour se rendre à Tombouctou par voie fluviale, ou pour aller découvrir les mégalithes de Tondidarou.

Ali Farka Touré composa l'album Niafunké en hommage à sa ville.
Niafunké apparaît également dans le film sur
Boubacar Traoré et le blues de la boucle du Niger, Je chanterai pour toi (2001) de Jacques Sarasin.
Source :Wikipedia.fr

mercredi 22 octobre 2008

Tombouctou:la perle de tous les temps





Le nom « Tombouctou » viendrait du tamasheq, langue des Touareg qui auraient fondé la ville au XIIe siècle, de Tin (ou Tim), qui signifie « endroit » ou « lieu », et de Bouctou, nom donné à la femme présente à l'arrivée des Touareg, gardienne d'un puits, et qui désignerait une personne originaire d’Essouk – ce qui donne « le lieu de Bouctou ». À cette étymologie proposée par Abderrahamne es-Saâdi au XVIIe siècle dans son Tarikh es-Sudan (Histoire du Soudan), l’explorateur allemand Heinrich Barth au XIXe siècle, lui, donne une origine songhaï du mot Tombouctou qui désignerait une « dépression entre les dunes ».

La ville a construit sa prospérité sur les échanges commerciaux entre la zone soudanaise du Sahel africain et le Maghreb. Elle eut son apogée au XVIe siècle. Sa richesse déclina lorsque les Européens ouvrirent la voie maritime pour le commerce entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire.

La légende (dans le Tarikh es-Soudan) rapporte que Tombouctou fut formée autour du puits d'une femme appelée Bouctou, (originaire d'Essouk) d'où le nom de la ville (Tin Bouctou, le puits de Bouctou). Les premiers campements pourraient remonter aux premiers siècles de l'histoire écrite.
Campement des nomades berbères du
XIIe siècle, la ville n'apparaît cependant dans l'histoire qu'au XIVe siècle : l'empereur du Mandé Mansa Moussa y fit construire une prestigieuse mosquée, par l'architecte Abou Ishaq es-Sahéli.
Au
XVe siècle, la construction par une vieille femme de la mosquée de Sankoré, qui comprenait une medersa, est à l'origine d'une université islamique de renommée internationale. Jusqu'à 25 000 étudiants fréquentèrent la ville sous le régime de Sonni Ali Ber (Sonni Ali le Grand).
Le déclin de la ville commença au
XVIIe siècle avec l'instabilité politique et l'apparition de la traite des Noirs qui rapprochait le commerce des côtes.

La ville a construit sa prospérité sur les échanges commerciaux entre la zone soudanaise du Sahel africain et le Maghreb. Elle eut son apogée au XVIe siècle. Sa richesse déclina lorsque les Européens ouvrirent la voie maritime pour le commerce entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire.

La légende (dans le Tarikh es-Soudan) rapporte que Tombouctou fut formée autour du puits d'une femme appelée Bouctou, (originaire d'
Essouk) d'où le nom de la ville (Tin Bouctou, le puits de Bouctou). Les premiers campements pourraient remonter aux premiers siècles de l'histoire écrite.
Campement des nomades berbères du
XIIe siècle, la ville n'apparaît cependant dans l'histoire qu'au XIVe siècle : l'empereur du Mandé Mansa Moussa y fit construire une prestigieuse mosquée, par l'architecte Abou Ishaq es-Sahéli.
Au
XVe siècle, la construction par une vieille femme de la mosquée de Sankoré, qui comprenait une medersa, est à l'origine d'une université islamique de renommée internationale. Jusqu'à 25 000 étudiants fréquentèrent la ville sous le régime de Sonni Ali Ber (Sonni Ali le Grand).
Le déclin de la ville commença au
XVIIe siècle avec l'instabilité politique et l'apparition de la traite des Noirs qui rapprochait le commerce des côtes.
La ville est située au sommet de la boucle du fleuve Niger, au point où celui-ci se rapproche le plus du Sahara. Elle était reliée au fleuve par des canaux qui ne sont plus fonctionnels aujourd'hui, et est desservie par le port de Kabara, à 12 km plus à l'est.
Depuis plusieurs années, la ville est menacée par l'avancée des dunes (ensablement). Sous l'impulsion de l'
UNESCO, des travaux de stabilisation des dunes ont été entrepris.

Le vrai trésor de Tombouctou est constitué par un ensemble de près de cent mille manuscrits détenus par les grandes familles de la ville. Ces manuscrits, dont certains datent de l'époque pré-islamique remontant au XIIe siècle, sont conservés depuis des siècles comme des secrets de famille. Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en fulani, la langue peule, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali et contiennent un savoir didactique notamment dans les domaines de l'astronomie, de la musique, de la botanique… Des manuscrits plus récents couvrent les domaines du droit, des sciences, de l'histoire (avec d'inestimables documents comme le Tarikh es-Sudan de Mahmoud Kati sur l'histoire du Soudan au XVe siècle et le Tarikh el-Fetash d'Abderahmane Es-Saad au XVIIe siècle), de la religion, du commerce. Le centre de documentation et de recherches Ahmed-Baba (Cedrab), fondé en 1970 par le gouvernement avec l'aide de l'UNESCO, recueille certains de ces manuscrits pour les restaurer et les numériser. Si déjà plus de 18 000 manuscrits ont été collectés par le seul centre Ahmed Baba, on estime qu'il existerait jusqu'à 300 000 manuscrits dans l'ensemble de la zone touarègue. Environs 60 à 80 bibliothèques privées existent aussi dans la ville, parmi lesquelles la bibliothèque commémorative Mamma Haidara et la bibliothèque Mahmoud-Kati. Couvrant l'ensemble des domaines du savoir, les manuscrits sont menacés par les mauvaises conditions de conservation et surtout par le trafic dont ils sont l'objet au profit de riches collectionneurs occidentaux.

« Le sel vient du Nord, l'or vient du Sud, l'argent vient du pays des Blancs mais la parole de Dieu, les choses saintes, les contes jolis on ne les trouve qu'à Tombouctou. » – Affiché au centre Ahmed-Baba.
« Ô toi qui vas à Gao fais un détour par Tombouctou. Murmure mon nom à mes amis et porte-leur le salut parfumé de l'exilé qui soupire après le sol où résident sa famille, ses amis, ses voisins. » –
Ahmed Baba (1556-1627).


Source:Wikipedia.

Tourisme solidaire et developpement durable


Le tourisme de masse est devenu un moteur essentiel de la croissance mondiale. Globalisé et capitalistique, il est aux mains d’un nombre de plus en plus restreint de grands opérateurs. Ce développement bénéficie principalement aux pays du Nord et à leurs entreprises, alors que les populations du Sud en subissent les principaux effets néfastes.Si la situation est grave avec les 700 millions de touristes actuels, que penser de ce qu’elle sera avec les 1,6 milliard de touristes annoncés par l’Organisation mondiale du tourisme pour l’horizon 2020, c'est-à-dire demain ? Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer ce « tourisme prédateur », tandis que les citoyens du Nord commencent à se préoccuper de consommation éthique. Le tourisme, le premier des services, est concerné.Un mouvement mondial émerge, fruit d’une alliance entre des citoyens responsables au Nord, des entreprises communautaires de tourisme au Sud, des tour-opérateurs, des collectivités territoriales, des Ongs, des organisations de coopération, des agences de l’ONU.Ce site a pour objet, conformément aux décisions du forum international « Tourisme solidaire et développement durable » de Marseille, le FITS 2003, de mettre à votre disposition des textes, des chartes, des contacts, des documents de projet, des références concernant le « tourisme solidaire et responsable ».

Une économie de la culture qui profitera à tous (Essor-Mali,octobre 2008)


Industries culturelles - Les métiers de producteur de spectacles de manager et de production d'oeuvre musicale étaient au programme d'un atelier qui a entamé ses travaux voilà une semaine au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba sous la présidence du ministre de la Culture, Mohamed El Moctar.
Organisée par l'Organisation intergouvernementale de la Francophonie (OIF) et le ministère de la Culture, la session s'est consacrée durant trois jours à donner du bagage aux formateurs en services et gestion d'entreprises. L'atelier a réuni près de cent participants composés d'artistes-musiciens, interprètes, producteurs, promoteurs de spectacles, managers, etc, venus de tout le pays. Ils devaient apprendre les textes régissant la profession de producteur, de diffuseur d'oeuvre musicales et de producteur de spectacles, identifier les obstacles à la promotion de la production musicale, définir les conditions d'exercice de la profession de producteur, contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail des artistes et proposer des solutions aux difficultés qui entravent l'expansion du secteur et le développement des industries de la musique.
Les participants ont discuté des thèmes retenus en vue d'apporter leur contribution à l'émergence d'une véritable économie de la culture. Troisième du genre, cet atelier "est une opportunité de réfléchir sur les véritables causes qui handicapent le bon fonctionnement de l'industrie musicale. Il vous appartient de proposer des solutions aux problèmes identifiés et de faire des recommandations pour sa bonne marche au bénéfice de tous les acteurs du domaines", avait souhaité le ministre de la Culture à la cérémonie d'ouverture.
La session s'inscrit dans le cadre du projet "Réduction de la pauvreté au moyen des capacités productives et de l'expansion du commerce dans l'industrie de la musique au Mali" de l'OIF. Ce projet est destiné à améliorer la contribution des industries culturelles et créatives au développement socio-économique des Pays les moins avancés (PMA) ouest- africains. Pour cela, il soutient les acteurs clés dans leurs efforts pour créer des emplois décents et promouvoir le potentiel de croissance dans les industries créatives.
Y. DOUMBIA
L'Essor n°16300 du 13 octobre 2008