Un beau cadeau de noël avant l'heure pour les tout-petits - Ils recevront la santé à travers du vaccin contre la rougeole et la poliomyélite, de la vitamine A, de l'albendazole et des moustiquaires imprégnées
Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a donné hier au groupe scolaire I de Sébénicoro, le coup d'envoi de la campagne intégrée de vaccination.
Des membres du gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers et nombre d'invités de marque venus des États-Unis et d'Europe ont assisté à la cérémonie.
La campagne intégrée de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, d'administration de vitamine A, d'albendazole et de distribution de moustiquaires imprégnées, regroupe 5 interventions. Elle vise à immuniser les enfants de la tranche d'âge de 9 à 59 mois contre la rougeole. Les 0 à 59 et les 6 à 59 mois recevront respectivement des doses de vaccin antipoliomyélitique et de la vitamine A. Ceux qui figurent dans la tranche d'âge de 12 à 59 mois seront également déparasités durant l'opération.
Tous les enfants vaccinés recevront chacun une moustiquaire imprégnée. Mais il convient de préciser sur ce point qu'une fratrie ne peut recevoir plus de deux moustiquaires imprégnées.
La campagne intégrée de vaccination prend en compte les femmes en post-partum immédiat, c'est-à-dire celles qui viennent d'accoucher. Celles-ci recevront aussi de la vitamine et de l'albendazole contre les parasites notamment les vers intestinaux.
La vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, l'administration de vitamine A, d'albendazole et la distribution de moustiquaires imprégnées sont destinées à consolider les acquis en matière de lutte contre ces maladies infantiles. Mais également à atteindre une couverture vaccinale de 80 à 95% selon les interventions (voir l'Essor d'hier).
Ces interventions intégrées permettront à la fois de renforcer la santé des enfants mais aussi aux parents d'économiser du temps et de l'argent en sachant dans certaines localités, ceux-ci sont obligés de parcourir des kilomètres pour faire soigner leurs enfants. Même si toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de l'événement, celle-ci passe par l'implication des autorités politiques et administratives mais aussi de toute la communauté. Chacun doit s'investir pour qu'aucune personne ciblée n'échappe à la vaccination.
L'idée d'une campagne intégrée de vaccination résulte selon les organisateurs d'une concertation entre l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Croix rouge canadienne. Puis l'USAID, l'Unicef et beaucoup d'autres partenaires ont adhéré à l'initiative à cause de ses avantages potentiels pour l'accélération de l'atteinte du 4è objectif du millénaire pour le développement. Les pays en développement, notamment ceux du continent africain, projettent à travers cet objectif 4 de réduire la mortalité maternelle et néonatale d'ici 2015.
Le chef de l'État a expliqué l'importance de la campagne qui intègre 5 interventions sur les maladies infantiles les plus importantes et les plus agressives. "Cette activité mobilisera plus de 6,5 milliards de Fcfa. Nous n'avons pas le droit de faillir et nous devons nous engager avec plus de responsabilité et détermination", a souligné Amadou Toumani Touré qui a rendu hommage aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement. "Votre engagement sera soutenu par notre détermination sans faille à protéger les enfants qui constituent l'avenir", a assuré le chef de l'État, confirmant son grand intérêt pour la cause des plus jeunes.
La prise en charge de la santé de l'enfant est, rappelons-le, l'une des priorités du gouvernement. Depuis plus d'une décennie, notre pays organise des campagnes de masse pour consolider les acquis du Programme élargi de vaccination (PEV) de routine. Ce programme permet d'immuniser les enfants contre le polio virus sauvage et 8 autres maladies notamment la rougeole, la tuberculose, la diphtérie et la coqueluche.
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, a relevé à ce propos que d'énormes efforts ont été consentis dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite et le contrôle accéléré de la rougeole en Afrique et singulièrement au Mali.
La campagne intégrée de vaccination qui se déroulera jusqu'au 19 décembre prochain, bénéficie de l'assistance des partenaires. Ceux-ci supportent l'essentiel du coût opérationnel pour consolider les efforts de notre pays en matière de lutte contre la polio, le paludisme, la rougeole et autres.
Cette campagne, intervenant à quelques jours de Noël, constitue de par les bénéfices sanitaires qu'elle va procurer, le meilleur cadeau que l'on pouvait offrir aux enfants, a jugé le représentant résident de l'OMS au Mali, Lamine Cissé Sarr.
Un des temps forts de la cérémonie d'hier matin a été l'administration des premières doses de vaccin par le président de la République à un jeune enfant. Cet acte a été immortalisé par la presse fortement mobilisée pour la cause avec même des équipes de reportage américaines qui ont couvert l'événement.
On notait aussi la présence d'hôtes de marque comme le président de l'Initiative présidentielle pour la lutte contre le paludisme (un programme américain), l'amiral Timothy Ziemer, la directrice exécutive de la Fondation des Nations-Unies, Mme Elizabeth Mckee Gore, la vice-présidente de la Croix rouge canadienne, Marion Dionne. Il y avait également le directeur des opérations pour le développement international, Chris Rosene, le vice-président de la branche ACDI pour le développement international, Christine Hogan, Bruce Eshaya-Cauvin de la Fédération internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge. Se sont aussi jointes à l'événement des anciennes stars du basket-ball et du football américain qui ont offert symboliquement un maillot au chef de l'État.
B. DOUMBIA
L'Essor n°16096 du 14 décembre 2007
Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a donné hier au groupe scolaire I de Sébénicoro, le coup d'envoi de la campagne intégrée de vaccination.
Des membres du gouvernement, des représentants des partenaires techniques et financiers et nombre d'invités de marque venus des États-Unis et d'Europe ont assisté à la cérémonie.
La campagne intégrée de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, d'administration de vitamine A, d'albendazole et de distribution de moustiquaires imprégnées, regroupe 5 interventions. Elle vise à immuniser les enfants de la tranche d'âge de 9 à 59 mois contre la rougeole. Les 0 à 59 et les 6 à 59 mois recevront respectivement des doses de vaccin antipoliomyélitique et de la vitamine A. Ceux qui figurent dans la tranche d'âge de 12 à 59 mois seront également déparasités durant l'opération.
Tous les enfants vaccinés recevront chacun une moustiquaire imprégnée. Mais il convient de préciser sur ce point qu'une fratrie ne peut recevoir plus de deux moustiquaires imprégnées.
La campagne intégrée de vaccination prend en compte les femmes en post-partum immédiat, c'est-à-dire celles qui viennent d'accoucher. Celles-ci recevront aussi de la vitamine et de l'albendazole contre les parasites notamment les vers intestinaux.
La vaccination contre la rougeole et la poliomyélite, l'administration de vitamine A, d'albendazole et la distribution de moustiquaires imprégnées sont destinées à consolider les acquis en matière de lutte contre ces maladies infantiles. Mais également à atteindre une couverture vaccinale de 80 à 95% selon les interventions (voir l'Essor d'hier).
Ces interventions intégrées permettront à la fois de renforcer la santé des enfants mais aussi aux parents d'économiser du temps et de l'argent en sachant dans certaines localités, ceux-ci sont obligés de parcourir des kilomètres pour faire soigner leurs enfants. Même si toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de l'événement, celle-ci passe par l'implication des autorités politiques et administratives mais aussi de toute la communauté. Chacun doit s'investir pour qu'aucune personne ciblée n'échappe à la vaccination.
L'idée d'une campagne intégrée de vaccination résulte selon les organisateurs d'une concertation entre l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Croix rouge canadienne. Puis l'USAID, l'Unicef et beaucoup d'autres partenaires ont adhéré à l'initiative à cause de ses avantages potentiels pour l'accélération de l'atteinte du 4è objectif du millénaire pour le développement. Les pays en développement, notamment ceux du continent africain, projettent à travers cet objectif 4 de réduire la mortalité maternelle et néonatale d'ici 2015.
Le chef de l'État a expliqué l'importance de la campagne qui intègre 5 interventions sur les maladies infantiles les plus importantes et les plus agressives. "Cette activité mobilisera plus de 6,5 milliards de Fcfa. Nous n'avons pas le droit de faillir et nous devons nous engager avec plus de responsabilité et détermination", a souligné Amadou Toumani Touré qui a rendu hommage aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement. "Votre engagement sera soutenu par notre détermination sans faille à protéger les enfants qui constituent l'avenir", a assuré le chef de l'État, confirmant son grand intérêt pour la cause des plus jeunes.
La prise en charge de la santé de l'enfant est, rappelons-le, l'une des priorités du gouvernement. Depuis plus d'une décennie, notre pays organise des campagnes de masse pour consolider les acquis du Programme élargi de vaccination (PEV) de routine. Ce programme permet d'immuniser les enfants contre le polio virus sauvage et 8 autres maladies notamment la rougeole, la tuberculose, la diphtérie et la coqueluche.
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, a relevé à ce propos que d'énormes efforts ont été consentis dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite et le contrôle accéléré de la rougeole en Afrique et singulièrement au Mali.
La campagne intégrée de vaccination qui se déroulera jusqu'au 19 décembre prochain, bénéficie de l'assistance des partenaires. Ceux-ci supportent l'essentiel du coût opérationnel pour consolider les efforts de notre pays en matière de lutte contre la polio, le paludisme, la rougeole et autres.
Cette campagne, intervenant à quelques jours de Noël, constitue de par les bénéfices sanitaires qu'elle va procurer, le meilleur cadeau que l'on pouvait offrir aux enfants, a jugé le représentant résident de l'OMS au Mali, Lamine Cissé Sarr.
Un des temps forts de la cérémonie d'hier matin a été l'administration des premières doses de vaccin par le président de la République à un jeune enfant. Cet acte a été immortalisé par la presse fortement mobilisée pour la cause avec même des équipes de reportage américaines qui ont couvert l'événement.
On notait aussi la présence d'hôtes de marque comme le président de l'Initiative présidentielle pour la lutte contre le paludisme (un programme américain), l'amiral Timothy Ziemer, la directrice exécutive de la Fondation des Nations-Unies, Mme Elizabeth Mckee Gore, la vice-présidente de la Croix rouge canadienne, Marion Dionne. Il y avait également le directeur des opérations pour le développement international, Chris Rosene, le vice-président de la branche ACDI pour le développement international, Christine Hogan, Bruce Eshaya-Cauvin de la Fédération internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge. Se sont aussi jointes à l'événement des anciennes stars du basket-ball et du football américain qui ont offert symboliquement un maillot au chef de l'État.
B. DOUMBIA
L'Essor n°16096 du 14 décembre 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire