LA COMPRÉHENSION DU PHÉNOMÈNE PERMETTRA SON ÉRADICATION - Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Natié Pléah, a présidé mardi à l'hôtel Nord-Sud de Bamako, l'atelier de lancement du projet "Enquêtes nationales pour les armes légères de petit calibre".
Le ministre qui représentait en la circonstance son homologue de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, était entouré de ses homologues de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, des Maliens de l'Extérieur et de l'Intégration africaine, Badra Alou Macalou.
Le colonel Sirakoro Sangaré, président de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, a rappelé que pour éradiquer le mal de façon radicale, il fallait en connaître la cause profonde. Ce constat, précisera-t-il, explique la création du projet grâce à l'appui technique et le soutien financier de la CEDEAO à travers son programme de contrôle des armes dénommé ECOSAP avec le concours précieux du PNUD.
Les enquêtes nationales seront menées dans tous les pays de la CEDEAO et des plans d'actions nationaux seront alors élaborés, a expliqué Sirakoro Sangaré.
Djeidi Sylla, le représentant du PNUD, a fait l'historique du programme de contrôle des armes légères (ECOSAP), un projet quinquennal lancé en juin 2006 par la CEDEAO, avec l'appui du PNUD et d'autres partenaires au développement. À travers ce programme, la CEDEAO fournit un appui technique et opérationnel aux commissions nationales, aux services de sécurité et aux initiatives de contrôle des armes légères de la société civile et d'autres partenaires nationaux et internationaux.
Cet instrument de contrôle des armes légères permet aux différents acteurs de contribuer à la paix et au développement en Afrique occidentale.
Le programme a été conçu par ses initiateurs comme un mécanisme régional destiné à promouvoir la sécurité humaine dans une approche exhaustive et harmonisée. Cette approche, précise Djeidi Sylla, place les défis posés par les armes légères et de petit calibre dans le contexte plus large de la consolidation de la paix sous-régionale, de la prévention des conflits et surtout de la réduction de la pauvreté pour réaliser les OMD. Le représentant du PNUD décrit ainsi le programme ECOSAP comme un levier efficace permettant de lutter de façon rigoureuse contre la prolifération des armes légères.
Un avis visiblement partagé par le ministre Natié Pléah pour qui le projet doit viser une meilleure connaissance du phénomène du trafic des armes pour permettre à la commission de lutte contre la prolifération et les services de sécurité d'engager des mesures efficaces pour réduire le phénomène.
La conjugaison de certains facteurs permet d'expliquer les difficultés de l'État à assurer sa fonction régalienne de sécurisation de tous les Maliens et de leurs biens. Parmi ces facteurs, Natié Pléah a cité les 7000 km de frontière que notre pays partage avec 7 pays voisins, la faible densité de la population dans certaines zones comme le Nord et des ressources publiques limitées.
La commission dirigée le colonel Sirakoro Sangaré, émanation d'une recommandation de la mission des Nations-Unies, a été créée en novembre 1996. Le projet lancé mardi doit identifier la nature et la mesure, en termes d'offre et de demande, des armes légères, connaître la capacité présente et les ressources disponibles pour attaquer le problème, connaître les attitudes, les perceptions et les expériences des citoyens sur les questions liées aux armes légères.
S. KONATÉ
L'Essor n°16090 du 6 décembre 2007
Le ministre qui représentait en la circonstance son homologue de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, était entouré de ses homologues de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, des Maliens de l'Extérieur et de l'Intégration africaine, Badra Alou Macalou.
Le colonel Sirakoro Sangaré, président de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, a rappelé que pour éradiquer le mal de façon radicale, il fallait en connaître la cause profonde. Ce constat, précisera-t-il, explique la création du projet grâce à l'appui technique et le soutien financier de la CEDEAO à travers son programme de contrôle des armes dénommé ECOSAP avec le concours précieux du PNUD.
Les enquêtes nationales seront menées dans tous les pays de la CEDEAO et des plans d'actions nationaux seront alors élaborés, a expliqué Sirakoro Sangaré.
Djeidi Sylla, le représentant du PNUD, a fait l'historique du programme de contrôle des armes légères (ECOSAP), un projet quinquennal lancé en juin 2006 par la CEDEAO, avec l'appui du PNUD et d'autres partenaires au développement. À travers ce programme, la CEDEAO fournit un appui technique et opérationnel aux commissions nationales, aux services de sécurité et aux initiatives de contrôle des armes légères de la société civile et d'autres partenaires nationaux et internationaux.
Cet instrument de contrôle des armes légères permet aux différents acteurs de contribuer à la paix et au développement en Afrique occidentale.
Le programme a été conçu par ses initiateurs comme un mécanisme régional destiné à promouvoir la sécurité humaine dans une approche exhaustive et harmonisée. Cette approche, précise Djeidi Sylla, place les défis posés par les armes légères et de petit calibre dans le contexte plus large de la consolidation de la paix sous-régionale, de la prévention des conflits et surtout de la réduction de la pauvreté pour réaliser les OMD. Le représentant du PNUD décrit ainsi le programme ECOSAP comme un levier efficace permettant de lutter de façon rigoureuse contre la prolifération des armes légères.
Un avis visiblement partagé par le ministre Natié Pléah pour qui le projet doit viser une meilleure connaissance du phénomène du trafic des armes pour permettre à la commission de lutte contre la prolifération et les services de sécurité d'engager des mesures efficaces pour réduire le phénomène.
La conjugaison de certains facteurs permet d'expliquer les difficultés de l'État à assurer sa fonction régalienne de sécurisation de tous les Maliens et de leurs biens. Parmi ces facteurs, Natié Pléah a cité les 7000 km de frontière que notre pays partage avec 7 pays voisins, la faible densité de la population dans certaines zones comme le Nord et des ressources publiques limitées.
La commission dirigée le colonel Sirakoro Sangaré, émanation d'une recommandation de la mission des Nations-Unies, a été créée en novembre 1996. Le projet lancé mardi doit identifier la nature et la mesure, en termes d'offre et de demande, des armes légères, connaître la capacité présente et les ressources disponibles pour attaquer le problème, connaître les attitudes, les perceptions et les expériences des citoyens sur les questions liées aux armes légères.
S. KONATÉ
L'Essor n°16090 du 6 décembre 2007
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