Une quinzaine de portraits de soldats africains et français sont exposés depuis lundi dernier dans le hall du Centre culturel français.
Le regard du visiteur est irrésistiblement capté par le portrait géant d'un soldat africain aux pieds nus, la tête coiffée d'une chéchia rouge. Ou encore par celui de Mamadou Racine Sy, inscrit au registre du bataillon des tirailleurs sénégalais sous le numéro 942, et premier Africain élevé au grade de capitaine, côtoyant la photographie du général français, Louis Faidherbe, gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 puis de 1863 à 1865. Des photographies de soldats indigènes, aguerris au métier des armes et qui composent l'essentiel des colonnes de l'armée française sur les fronts de la Seconde guerre mondiale, sur les champs de bataille du continent africain et d'Indochine, y sont également exposées. On peut également admirer des instantanés retraçant l'histoire de la collaboration militaire entre la métropole et les pays africains jusqu'aux années des indépendances. Ces images exposées dans le cadre de l'exposition intitulée "Force noire", sont le résultat de trente ans de recherches menées par les Français Eric Deroo et Antoine Champenaux, respectivement historien- réalisateur et lieutenant-colonel. Loin de vouloir alimenter la polémique sur le traitement injuste dont sont victimes les anciens combattants africains, Eric Deroo et Antoine Champenaux entendent aider les pays africains à se doter de documents de témoignages sur ces tranches d'histoire du continent sur différents supports, notamment en photographies et en films DVD. " Nous voulons rendre hommage aux Africains et mettre à la disposition des pays, une partie de leurs mémoires. Votre continent a fort besoin de cela pour l'enseignement de son histoire dans un monde en perpétuelle mutation" a expliqué Eric Deroo. Il revient donc aux Africains de bien conserver les documents qui seront mis à leur disposition, a-t-il ajouté. Les scolaires lui ont donné raison en visitant massivement l'exposition.M. KONATÉ
Le regard du visiteur est irrésistiblement capté par le portrait géant d'un soldat africain aux pieds nus, la tête coiffée d'une chéchia rouge. Ou encore par celui de Mamadou Racine Sy, inscrit au registre du bataillon des tirailleurs sénégalais sous le numéro 942, et premier Africain élevé au grade de capitaine, côtoyant la photographie du général français, Louis Faidherbe, gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 puis de 1863 à 1865. Des photographies de soldats indigènes, aguerris au métier des armes et qui composent l'essentiel des colonnes de l'armée française sur les fronts de la Seconde guerre mondiale, sur les champs de bataille du continent africain et d'Indochine, y sont également exposées. On peut également admirer des instantanés retraçant l'histoire de la collaboration militaire entre la métropole et les pays africains jusqu'aux années des indépendances. Ces images exposées dans le cadre de l'exposition intitulée "Force noire", sont le résultat de trente ans de recherches menées par les Français Eric Deroo et Antoine Champenaux, respectivement historien- réalisateur et lieutenant-colonel. Loin de vouloir alimenter la polémique sur le traitement injuste dont sont victimes les anciens combattants africains, Eric Deroo et Antoine Champenaux entendent aider les pays africains à se doter de documents de témoignages sur ces tranches d'histoire du continent sur différents supports, notamment en photographies et en films DVD. " Nous voulons rendre hommage aux Africains et mettre à la disposition des pays, une partie de leurs mémoires. Votre continent a fort besoin de cela pour l'enseignement de son histoire dans un monde en perpétuelle mutation" a expliqué Eric Deroo. Il revient donc aux Africains de bien conserver les documents qui seront mis à leur disposition, a-t-il ajouté. Les scolaires lui ont donné raison en visitant massivement l'exposition.M. KONATÉ
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