La calebasse a eu dans le passé un rôle aussi important que la poterie, qu’elle a très certainement précédée comme contenant à l’époque préhistorique avant la découverte de la céramique. Elle est issue du fruit du calebassier, une sorte de courge dont on voit souvent les rameaux grimper sur le toit des cases.
Pour créer une calebasse, on laisse tremper le fruit dans l’eau et l’on attend que l’intérieur se décompose pour le vider plus facilement.
On taille ensuite la peau selon la fonction que l’on veut donner à l’objet ; on peut même lui donner une forme prédéterminée en ligaturant la courge à une certaine hauteur en début de croissance.
La calebasse peut servir de bol, de bouteille, d’écuelle, de cuiller ; plus grande, elle peut contenir des provisions, des céréales ou des tissus. Des claies aménagées sur les parois des cases servent à ranger les calebasses et à les mettre hors d’atteinte des insectes.
Vides, elles s’empilent facilement. Leurs décors ont une fonction différente des dessins géométriques en relief qui sont sculptés sur les ventes des poteries et qui permettent de mieux tenir celles-ci.
Les calebasses, en effet, sont souvent utilisées dans les rituels pour contenir des décoctions ou des onguents destinés à éloigner les génies néfastes. Les décors pyrogravés ou sculptés au couteau représentent les animaux totémiques de la région, voire des personnages masqués ou couverts de signes rituels.
En Afrique occidentale, la calebasse décorée et ornementée de cauris sur le bord, est utilisée par les fillettes durant leur initiation et pour leur mariage : elle leur est donnée dans ces occasions pour symboliser le récipient dans lequel elles feront boire leurs enfants.
Au Sahara, l’usage de la calebasse s’est transmis aux nomades (Maures, Touaregs), qui utilisent des calebasses taillées dans de gros blocs de bois et décorées de signes géométriques.
A Oualata, en Mauritanie, l’entrée de la pièce principale qui donne sur la cour intérieure, est flanquée de deux hauts supports de calebasses sculptés et décorés. Pourtant, la calebasse reste l’objet usuel le plus rependu.
La courge coupée en deux ne représente-t-elle pas le monde, la partie supérieure figurant la voûte céleste, et inférieure la terre ?
Pour créer une calebasse, on laisse tremper le fruit dans l’eau et l’on attend que l’intérieur se décompose pour le vider plus facilement.
On taille ensuite la peau selon la fonction que l’on veut donner à l’objet ; on peut même lui donner une forme prédéterminée en ligaturant la courge à une certaine hauteur en début de croissance.
La calebasse peut servir de bol, de bouteille, d’écuelle, de cuiller ; plus grande, elle peut contenir des provisions, des céréales ou des tissus. Des claies aménagées sur les parois des cases servent à ranger les calebasses et à les mettre hors d’atteinte des insectes.
Vides, elles s’empilent facilement. Leurs décors ont une fonction différente des dessins géométriques en relief qui sont sculptés sur les ventes des poteries et qui permettent de mieux tenir celles-ci.
Les calebasses, en effet, sont souvent utilisées dans les rituels pour contenir des décoctions ou des onguents destinés à éloigner les génies néfastes. Les décors pyrogravés ou sculptés au couteau représentent les animaux totémiques de la région, voire des personnages masqués ou couverts de signes rituels.
En Afrique occidentale, la calebasse décorée et ornementée de cauris sur le bord, est utilisée par les fillettes durant leur initiation et pour leur mariage : elle leur est donnée dans ces occasions pour symboliser le récipient dans lequel elles feront boire leurs enfants.
Au Sahara, l’usage de la calebasse s’est transmis aux nomades (Maures, Touaregs), qui utilisent des calebasses taillées dans de gros blocs de bois et décorées de signes géométriques.
A Oualata, en Mauritanie, l’entrée de la pièce principale qui donne sur la cour intérieure, est flanquée de deux hauts supports de calebasses sculptés et décorés. Pourtant, la calebasse reste l’objet usuel le plus rependu.
La courge coupée en deux ne représente-t-elle pas le monde, la partie supérieure figurant la voûte céleste, et inférieure la terre ?
Source Dictionnaire de l’Afrique.
Source: L’INTER DE BAMAKO 24/11 /2008
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