pour la première fois depuis sa création, en 1978, l'épreuve du Dakar a été annulée pour des raisons de sécurité, a annoncé, vendredi 4 janvier, Amaury Sport Organisation, organisatrice de l'épreuve. L'annulation avait été annoncée en fin de matinée par le site Internet de L'Equipe, propriété du groupe Amaury, puis par Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions, un des partenaires de la course.
"Après différents échanges avec le gouvernement français – en particulier le ministère des affaires étrangères – et compte tenu de ses fermes recommandations, les organisateurs du Dakar ont pris la décision d'annuler l'édition 2008 du rallye", affirment les organisateurs, évoquant des "menaces directes lancées contre la course par des mouvances terroristes".
"On en est à deux recommandations de prudence du gouvernement et je pense que la menace sur la traversée de la Mauritanie est bien réelle au-delà du brigandage qu'on a pu connaître dans les années précédentes, a confirmé M. Bilalian sur l'antenne d'Europe 1. Là, c'est effectivement une menace armée de groupes déterminés, voire kamikazes." "SANS LA MAURITANIE, CE N'EST PLUS LE DAKAR"
Vendredi matin, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait fermement répété, sur RTL, la mise en garde des autorités françaises aux organisateurs de la course. Celle-ci intervenait après l'assassinat de quatre touristes français, le 24 décembre en Mauritanie, lors d'une attaque attribuée par les autorités à l'islamisme radical, et la mort de trois soldats mauritaniens le surlendemain, qui ont fait naître des craintes sur la sécurité des participants.
La possibilité d'éliminer le passage des coureurs en Mauritanie n'a pas pu être retenue. Huit des quinze étapes de la course devaient s'y dérouler et le désert de dunes mauritanien était annoncé comme le sommet sportif de la course qui devait pénétrer dans le pays le 11 janvier pour n'en sortir que le 19, veille de l'arrivée. "Le Dakar sans la Mauritanie, ce n'est plus le Dakar", résumait à Lisbonne le motard David Casteu, 2e au classement général l'année passée. Par le passé, des ajustements du parcours avaient dû être adoptés pour des raisons de sécurité. En 2007, des menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, algérien) avaient contraint les organisateurs à annuler deux étapes, la boucle Néma-Tombouctou-Néma. En 2006 et 2000, des ponts aériens avaient été mis en place pour éviter le nord du Mali et le Niger. Mais c'est la première fois depuis la création du Dakar, en 1978, que l'épreuve doit être annulée.
"Après différents échanges avec le gouvernement français – en particulier le ministère des affaires étrangères – et compte tenu de ses fermes recommandations, les organisateurs du Dakar ont pris la décision d'annuler l'édition 2008 du rallye", affirment les organisateurs, évoquant des "menaces directes lancées contre la course par des mouvances terroristes".
"On en est à deux recommandations de prudence du gouvernement et je pense que la menace sur la traversée de la Mauritanie est bien réelle au-delà du brigandage qu'on a pu connaître dans les années précédentes, a confirmé M. Bilalian sur l'antenne d'Europe 1. Là, c'est effectivement une menace armée de groupes déterminés, voire kamikazes." "SANS LA MAURITANIE, CE N'EST PLUS LE DAKAR"
Vendredi matin, le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait fermement répété, sur RTL, la mise en garde des autorités françaises aux organisateurs de la course. Celle-ci intervenait après l'assassinat de quatre touristes français, le 24 décembre en Mauritanie, lors d'une attaque attribuée par les autorités à l'islamisme radical, et la mort de trois soldats mauritaniens le surlendemain, qui ont fait naître des craintes sur la sécurité des participants.
La possibilité d'éliminer le passage des coureurs en Mauritanie n'a pas pu être retenue. Huit des quinze étapes de la course devaient s'y dérouler et le désert de dunes mauritanien était annoncé comme le sommet sportif de la course qui devait pénétrer dans le pays le 11 janvier pour n'en sortir que le 19, veille de l'arrivée. "Le Dakar sans la Mauritanie, ce n'est plus le Dakar", résumait à Lisbonne le motard David Casteu, 2e au classement général l'année passée. Par le passé, des ajustements du parcours avaient dû être adoptés pour des raisons de sécurité. En 2007, des menaces du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, algérien) avaient contraint les organisateurs à annuler deux étapes, la boucle Néma-Tombouctou-Néma. En 2006 et 2000, des ponts aériens avaient été mis en place pour éviter le nord du Mali et le Niger. Mais c'est la première fois depuis la création du Dakar, en 1978, que l'épreuve doit être annulée.
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