Le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga invité par le FDR - La crise du Nord perdure. Pour y trouver une issue favorable, le Front pour la Démocratie et la République (FDR) a décidé de prendre le taureau par les cornes en initiant une concertation nationale à laquelle sont invités les chefs rebelles. Va-t-on vers une solution durable ?
26 otages sont encore détenus par le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga. Plusieurs médiations n’ont pu faire fléchir les ravisseurs et les convaincre de libérer la totalité des otages. Si cette situation persiste, elle fera sûrement partie des points de discussion de la Concertation nationale sur la crise du nord que le Front pour la démocratie et la République (FDR) compte organiser les 26, 27,28 et 29 mars prochains et dont le groupe Ibrahim Ag Bahanga sera l’illustre invité. Au demeurant, le FDR avait déjà posé d’importants actes - dont l’organisation d’un atelier le 1er décembre 2007 sur la crise du nord - qui avait montré toute la détermination du regroupement politique à s’engager activement pour trouver les solutions à ce conflit.
A la suite de cet atelier, il avait été recommandé d’organiser une large concertation nationale. Le premier jalon de ces recommandations vient d’être posé, samedi dernier, par la création d’un collectif chargé de l’organisation de cette concertation. Ce pas de géant montre la détermination du FDR à poursuivre son effort pour la résolution définitive d’un problème qui nous concerne tous, même si à certains niveaux, l’inconscience peut prendre le pas sur la raison.
Le Collectif pour l’organisation de la concertation nationale sur la crise du nord a été mis en place, samedi dernier, au siège du Paréna, à Ouolofobougou-Bolibana. Un bureau de 15 membres présidé par M. Tiébilé Dramé, président du FDR, a été constitué. Prévue pour les 26, 27, 28, 29 mars 2008, cette rencontre nationale s’inscrit dans le cadre de la recherche de la paix et de la consolidation de l’unité nationale. Elle regroupera les représentants de toutes les forces vives du pays concernées par la crise du nord : élus nationaux et locaux des régions sahélo sahariennes, représentants de l’Etat, des partis politiques, de la société civile, des associations et ONG du nord, des délégués de l’Alliance du 23 mai, des autorités religieuses, coutumières et morales, des représentants de pays amis du Mali etc. Le Collectif a invité le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga à participer à cette concertation. C’est donc dire que cette rencontre est éminemment importante et demeure la principale résolution prise à la suite de l’atelier organisé par le Front pour la démocratie et la République (FDR), le 1er décembre 2007 avec l’appui de la Fondation Friedrich Ebert.
Déjà, à cet atelier préparatoire, avaient pris part les partis politiques et associations démocratiques dont l’Adéma-Pasj, le CNID, le MPR, l’URD, Coren, Air-nord, CCAM, l’APDS, l’AMDH, le HCIM, l’AMUPI et de nombreuses personnalités politiques et de la société civile. Des représentants de l’Etat tels que le président du Comité de suivi de l’Accord d’Alger, des conseillers de la Primature et ceux des ministères de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure ont participé au séminaire. Participaient, aussi, à cet atelier, des responsables de partis politiques nigériens et mauritaniens ainsi qu’une importante délégation parlementaire nigérienne.
Un suivi rigoureux
Le Paréna a accordé une importance particulière au problème du nord et, par conséquent, lui a fait observer un suivi rigoureux. A Bamako, le 4 juin 2006, le comité directeur du Parti pour la renaissance nationale avait élaboré un mémorandum sur cette crise. Le Conseil national extraordinaire du parti, réuni le 15 juillet 2006 à Sikasso, avait approuvé le document. Dans sa conclusion, le mémorandum faisait ressortir qu’une stricte application des engagements pris de part et d’autre devrait résorber la crise naissante.
Parmi les solutions préconisées par le parti, le dialogue était mis en exergue pour éviter tout dérapage susceptible de légitimer la dissidence. Il avait estimé qu’il faut encourager les intégrés loyalistes, mener une grande campagne de sensibilisation sur le terrain en impliquant les ressortissants des communautés du nord, rencontrer les partis politiques sur la question, organiser un débat à l’Assemblée nationale, exercer l’autorité de l’Etat, intensifier les relations avec tous les pays du Maghreb, rechercher des solutions aux problèmes économiques.
Il avait été fortement recommandé de créer, auprès du président de la République, une cellule stratégique de réflexion et d’action sur l’unité et l’intégration nationales pour combler le vide créé par l’extinction du Commissariat au nord et un ministère chargé du développement des régions sahariennes et sahéliennes. De ce fait, le Paréna a montré toute sa détermination à prendre les initiatives qui doivent permettre, d’une part, de ne pas jeter l’huile sur le feu et d’autre part, de communiquer à toute la Nation l’urgence de s’impliquer totalement dans cette crise du nord qui nous concerne tous, afin que la paix s’y installe de façon durable.
Baba Dembélé
Le Républicain du 29 janvier 2008
26 otages sont encore détenus par le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga. Plusieurs médiations n’ont pu faire fléchir les ravisseurs et les convaincre de libérer la totalité des otages. Si cette situation persiste, elle fera sûrement partie des points de discussion de la Concertation nationale sur la crise du nord que le Front pour la démocratie et la République (FDR) compte organiser les 26, 27,28 et 29 mars prochains et dont le groupe Ibrahim Ag Bahanga sera l’illustre invité. Au demeurant, le FDR avait déjà posé d’importants actes - dont l’organisation d’un atelier le 1er décembre 2007 sur la crise du nord - qui avait montré toute la détermination du regroupement politique à s’engager activement pour trouver les solutions à ce conflit.
A la suite de cet atelier, il avait été recommandé d’organiser une large concertation nationale. Le premier jalon de ces recommandations vient d’être posé, samedi dernier, par la création d’un collectif chargé de l’organisation de cette concertation. Ce pas de géant montre la détermination du FDR à poursuivre son effort pour la résolution définitive d’un problème qui nous concerne tous, même si à certains niveaux, l’inconscience peut prendre le pas sur la raison.
Le Collectif pour l’organisation de la concertation nationale sur la crise du nord a été mis en place, samedi dernier, au siège du Paréna, à Ouolofobougou-Bolibana. Un bureau de 15 membres présidé par M. Tiébilé Dramé, président du FDR, a été constitué. Prévue pour les 26, 27, 28, 29 mars 2008, cette rencontre nationale s’inscrit dans le cadre de la recherche de la paix et de la consolidation de l’unité nationale. Elle regroupera les représentants de toutes les forces vives du pays concernées par la crise du nord : élus nationaux et locaux des régions sahélo sahariennes, représentants de l’Etat, des partis politiques, de la société civile, des associations et ONG du nord, des délégués de l’Alliance du 23 mai, des autorités religieuses, coutumières et morales, des représentants de pays amis du Mali etc. Le Collectif a invité le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga à participer à cette concertation. C’est donc dire que cette rencontre est éminemment importante et demeure la principale résolution prise à la suite de l’atelier organisé par le Front pour la démocratie et la République (FDR), le 1er décembre 2007 avec l’appui de la Fondation Friedrich Ebert.
Déjà, à cet atelier préparatoire, avaient pris part les partis politiques et associations démocratiques dont l’Adéma-Pasj, le CNID, le MPR, l’URD, Coren, Air-nord, CCAM, l’APDS, l’AMDH, le HCIM, l’AMUPI et de nombreuses personnalités politiques et de la société civile. Des représentants de l’Etat tels que le président du Comité de suivi de l’Accord d’Alger, des conseillers de la Primature et ceux des ministères de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure ont participé au séminaire. Participaient, aussi, à cet atelier, des responsables de partis politiques nigériens et mauritaniens ainsi qu’une importante délégation parlementaire nigérienne.
Un suivi rigoureux
Le Paréna a accordé une importance particulière au problème du nord et, par conséquent, lui a fait observer un suivi rigoureux. A Bamako, le 4 juin 2006, le comité directeur du Parti pour la renaissance nationale avait élaboré un mémorandum sur cette crise. Le Conseil national extraordinaire du parti, réuni le 15 juillet 2006 à Sikasso, avait approuvé le document. Dans sa conclusion, le mémorandum faisait ressortir qu’une stricte application des engagements pris de part et d’autre devrait résorber la crise naissante.
Parmi les solutions préconisées par le parti, le dialogue était mis en exergue pour éviter tout dérapage susceptible de légitimer la dissidence. Il avait estimé qu’il faut encourager les intégrés loyalistes, mener une grande campagne de sensibilisation sur le terrain en impliquant les ressortissants des communautés du nord, rencontrer les partis politiques sur la question, organiser un débat à l’Assemblée nationale, exercer l’autorité de l’Etat, intensifier les relations avec tous les pays du Maghreb, rechercher des solutions aux problèmes économiques.
Il avait été fortement recommandé de créer, auprès du président de la République, une cellule stratégique de réflexion et d’action sur l’unité et l’intégration nationales pour combler le vide créé par l’extinction du Commissariat au nord et un ministère chargé du développement des régions sahariennes et sahéliennes. De ce fait, le Paréna a montré toute sa détermination à prendre les initiatives qui doivent permettre, d’une part, de ne pas jeter l’huile sur le feu et d’autre part, de communiquer à toute la Nation l’urgence de s’impliquer totalement dans cette crise du nord qui nous concerne tous, afin que la paix s’y installe de façon durable.
Baba Dembélé
Le Républicain du 29 janvier 2008
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