Sur la période 2008-2012, 120 milliards de Fcfa seront investis dans le renforcement de la gouvernance démocratique, la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, la santé, l'éducation ...
L'enveloppe est de poids : 120 milliards de Fcfa sur cinq ans. C'est le montant des financements des plans d'action des programmes-pays 2008-2012 des agences du Système des Nations unies représentées dans notre pays. La salle de banquet du palais de Koulouba a servi hier, de cadre à la cérémonie de signature de ces plans entre notre pays et le Système des Nations unies. Les documents ont été signés par le ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, au nom du Mali et Joseph Byll Cataria, le coordinateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations unies, représentant le PNUD au Mali, Mme Alice Martin-Daihirou, pour le compte du PAM, Mamadou Diallo pour le FNUAP et Marcel K Rudasingwa, le responsable de l'UNICEF chez nous.La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République, Amadou Toumani Touré, et du Premier ministre, Modibo Sidibé. Ce qui en dit long sur l'importance de l'événement et de l'enveloppe. Plusieurs autres membres du gouvernement et du cabinet du président de la République étaient présents.La signature conjointe de ces accords est une première dans le mode d'intervention du Système des Nations unies. Elle traduit l'adhésion de notre pays au processus de réforme du système opérationnel des Nations unies -One UN ou Tous unis dans l'action- engagé par le nouveau secrétaire général de l'organisation mondiale, Ban Ki-Moon. La nouvelle approche veut que les différentes agences du système soient unies dans l'action pour plus d'efficacité dans leur mode d'intervention, a expliqué Joseph Byll Cataria. La cérémonie d'hier fait suite à la signature, le 18 mars dernier, d'une première convention relative au Plan-cadre des Nations unies pour l'aide au développement UNDAF pour la période 2008-2012 entre le gouvernement et les 17 agences de l'ONU opérants dans notre pays, a-t-il précisé.D'un coût global d'environ 120 milliards de Fcfa, soit environ 24 milliards de Fcfa par an, ces plans d'actions contribueront à la mise en oeuvre des grands axes d'intervention du gouvernement durant les 5 prochaines années (2008-2012), en offrant des opportunités diverses à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l'horizon 2015. Le but final étant d'améliorer le bien-être de nos compatriotes, a précisé Joseph Byll Cataria. Les actions prioritaires concernées sont le renforcement de la gouvernance démocratique, la lutte contre la pauvreté, le renforcement de la sécurité alimentaire et l'éducation. Les actions programmées : l'amélioration de la nutrition des populations démunies, de la santé maternelle et infantile, de la santé de la reproduction, le renforcement du système de protection des enfants et des femmes. Il est envisagé de faciliter l'accès à l'eau potable, d'améliorer les conditions d'hygiène et d'améliorer les mécanismes d'assainissement acceptables. La lutte contre le sida n'est pas oubliée. Loin s'en faut. Dans ce domaine, les efforts seront consacrés à la limitation de la propagation du Vih-Sida et à la réduction de son impact social et économique.L'identification et l'élaboration des axes prioritaires contenus dans les plans d'action signés ont fait l'objet d'une large concertation entre experts maliens et onusiens aussi bien à Bamako qu'à l'intérieur du pays, notamment dans les capitales régionales, s'est félicité le ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale. Moctar Ouane a salué, à ce propos, la démarche participative privilégiée par les représentants du système des Nations unies. Cette démarche a, selon lui, permis à notre pays, non seulement de s'approprier les programmes retenus, mais aussi d'affirmer le leadership du gouvernement dans la définition des composantes de chacun des programmes-pays. Citant le président Touré, Moctar Ouane a rappelé que le développement n'a de sens que s'il prend en compte la réalisation du bien-être des populations et de la justice sociale. Il a assuré que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour permettre la mise en oeuvre diligente et efficace des plans qui viennent d'être signés.Le responsable du Système des Nations unie Joseph Byll Cataria s'est, quant à lui, engagé à privilégier le partenariat dans la mise en oeuvre des programmes, notamment en favorisant le dialogue et l'écoute mutuel dans l'intérêt des deux parties en fonctions de leurs objectifs communs. Le système des Nations unies sera fidèle à la modalité habituelle d'exécution nationale, a-t-il assuré. Toutefois, il ne fermera pas la porte à l'innovation et s'ouvrira à la nouvelle approche harmonisée de transfert de ressources à la partie nationale. Cette approche harmonisée tire son origine de la reforme des activités opérationnelles des Nations unies en phase avec la Déclaration de Paris. Son application sera faite immédiatement après les séances de formation prévues pour les structures concernées, a promis Joseph Byll Cataria.A.O. Diallo
L'enveloppe est de poids : 120 milliards de Fcfa sur cinq ans. C'est le montant des financements des plans d'action des programmes-pays 2008-2012 des agences du Système des Nations unies représentées dans notre pays. La salle de banquet du palais de Koulouba a servi hier, de cadre à la cérémonie de signature de ces plans entre notre pays et le Système des Nations unies. Les documents ont été signés par le ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, Moctar Ouane, au nom du Mali et Joseph Byll Cataria, le coordinateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations unies, représentant le PNUD au Mali, Mme Alice Martin-Daihirou, pour le compte du PAM, Mamadou Diallo pour le FNUAP et Marcel K Rudasingwa, le responsable de l'UNICEF chez nous.La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République, Amadou Toumani Touré, et du Premier ministre, Modibo Sidibé. Ce qui en dit long sur l'importance de l'événement et de l'enveloppe. Plusieurs autres membres du gouvernement et du cabinet du président de la République étaient présents.La signature conjointe de ces accords est une première dans le mode d'intervention du Système des Nations unies. Elle traduit l'adhésion de notre pays au processus de réforme du système opérationnel des Nations unies -One UN ou Tous unis dans l'action- engagé par le nouveau secrétaire général de l'organisation mondiale, Ban Ki-Moon. La nouvelle approche veut que les différentes agences du système soient unies dans l'action pour plus d'efficacité dans leur mode d'intervention, a expliqué Joseph Byll Cataria. La cérémonie d'hier fait suite à la signature, le 18 mars dernier, d'une première convention relative au Plan-cadre des Nations unies pour l'aide au développement UNDAF pour la période 2008-2012 entre le gouvernement et les 17 agences de l'ONU opérants dans notre pays, a-t-il précisé.D'un coût global d'environ 120 milliards de Fcfa, soit environ 24 milliards de Fcfa par an, ces plans d'actions contribueront à la mise en oeuvre des grands axes d'intervention du gouvernement durant les 5 prochaines années (2008-2012), en offrant des opportunités diverses à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l'horizon 2015. Le but final étant d'améliorer le bien-être de nos compatriotes, a précisé Joseph Byll Cataria. Les actions prioritaires concernées sont le renforcement de la gouvernance démocratique, la lutte contre la pauvreté, le renforcement de la sécurité alimentaire et l'éducation. Les actions programmées : l'amélioration de la nutrition des populations démunies, de la santé maternelle et infantile, de la santé de la reproduction, le renforcement du système de protection des enfants et des femmes. Il est envisagé de faciliter l'accès à l'eau potable, d'améliorer les conditions d'hygiène et d'améliorer les mécanismes d'assainissement acceptables. La lutte contre le sida n'est pas oubliée. Loin s'en faut. Dans ce domaine, les efforts seront consacrés à la limitation de la propagation du Vih-Sida et à la réduction de son impact social et économique.L'identification et l'élaboration des axes prioritaires contenus dans les plans d'action signés ont fait l'objet d'une large concertation entre experts maliens et onusiens aussi bien à Bamako qu'à l'intérieur du pays, notamment dans les capitales régionales, s'est félicité le ministre des Affaires étrangère et de la Coopération internationale. Moctar Ouane a salué, à ce propos, la démarche participative privilégiée par les représentants du système des Nations unies. Cette démarche a, selon lui, permis à notre pays, non seulement de s'approprier les programmes retenus, mais aussi d'affirmer le leadership du gouvernement dans la définition des composantes de chacun des programmes-pays. Citant le président Touré, Moctar Ouane a rappelé que le développement n'a de sens que s'il prend en compte la réalisation du bien-être des populations et de la justice sociale. Il a assuré que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour permettre la mise en oeuvre diligente et efficace des plans qui viennent d'être signés.Le responsable du Système des Nations unie Joseph Byll Cataria s'est, quant à lui, engagé à privilégier le partenariat dans la mise en oeuvre des programmes, notamment en favorisant le dialogue et l'écoute mutuel dans l'intérêt des deux parties en fonctions de leurs objectifs communs. Le système des Nations unies sera fidèle à la modalité habituelle d'exécution nationale, a-t-il assuré. Toutefois, il ne fermera pas la porte à l'innovation et s'ouvrira à la nouvelle approche harmonisée de transfert de ressources à la partie nationale. Cette approche harmonisée tire son origine de la reforme des activités opérationnelles des Nations unies en phase avec la Déclaration de Paris. Son application sera faite immédiatement après les séances de formation prévues pour les structures concernées, a promis Joseph Byll Cataria.A.O. Diallo
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