Le journal l'Essor-Mali du, 13 Avril 2010.
La ville de Diré abritera du 22 au 24 mai, un festival dit de la concorde. L’annonce a été faite samedi à la Maison de la presse lors d’une conférence de presse animée par Abdoulaye Alladié Dicko, le président du comité de pilotage de l’Association des ressortissants du cercle de Diré.
Le point de presse s’est déroulé en présence du député élu à Diré, Nock Ag Attia. Convaincus que l’entente et l’union dans le respect des diversités constituent le socle de tout développement, les ressortissants de Diré ont initié ce festival de la concorde en partenariat avec les autorités locales. La manifestation entend renforcer l’esprit d’entente et de solidarité entre les communautés du cercle, contribuer à la consolidation de la paix, de la sécurité, de la concorde et de la cohésion sociale, valoriser le patrimoine historique et culturel du cercle, identifier les sites touristiques et les tombeaux de saints en vue de leur réhabilitation.
Elle permettra également de faire connaître le talent des artisans, les potentialités agricoles et d’élevage du cercle. Le festival créera l’occasion de mener un plaidoyer pour la défense des droits des artistes célèbres du cercle, d’encourager une politique du genre et de contribuer à la promotion du développement durable dans la circonscription. Abdoulaye Alladié Dicko a précisé que le festival proposera quatre volets : culturel, économique, scientifique et récompense des mérites. Le volet culturel prévoit des soirées artistiques et culturelles, des courses de pirogues et de chevaux, des concerts et des visites guidées sur les différents sites historiques et vestiges retenus.
Le registre économique annonce une visite de terrain à Tiencour (chef-lieu d’une commune rurale) et dans la plaine de la coopérative agricole. Des foires d’exposition de produits de l’artisanat, de l’agriculture et des activités dominantes dans le cercle, seront organisées. Au volet scientifique, sont programmées des conférences sur l’histoire du cercle, sur la décentralisation, les conflits sociaux, le tourisme et le rôle des communautés dans la lutte contre le paludisme. Le chapitre consacré à la récompense des mérites rendra hommage aux personnages qui ont marqué par leur talent et leur dévouement, l’histoire du cercle au plan politique, artistique, sportif, culturel, religieux et dans d’autres domaines.
Festip 2010 : PERCUTANT !
Festip 2010 : PERCUTANT !
La quatrième édition du Festival international de percussion (Festip) de Bamako a démarré. Son coup d’envoi a été donné samedi à la Maison des jeunes lors d’une cérémonie présidée par ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Alhady Goïta, et du directeur du festival, N’Tji Diakité. Cette édition du Festip regroupe des participant de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de Guinée, du Sénégal et bien entendu du Mali.
Pendant toute une semaine, ces as de la percussion vont promouvoir le rythme et la discipline artistique qui va avec : la danse. Le festival s’attache aussi à revaloriser les instruments traditionnels de musique de la sous-région, qui ont tendance à disparaître. L’édition actuelle innove avec une caravane et une exposition de photos des Biennales. Des activités connexes qui contribueront à la mise en synergie de cet événement entre chorégraphes, instrumentistes, danseurs et le public.
« Cette convergence des esprits et des cœurs imprimera une constance pour consolider la cohésion sociale au sein des populations tout en contribuant à la valorisation et à la promotion de la diversité des expressions culturelles », a doctement expliqué le directeur du festival, N’Tji Diakité. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, a relevé que cette quatrième édition du festival coïncide avec la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance et s’inscrit dans le programme arrêté par le ministère dans le cadre de cet événement.
Ce programme consiste à célébrer chaque 50è jour de cette année 2010. Le ministre a expliqué que l’organisation du festival contribuait à la mise en œuvre du Projet pour le développement économique et social dans son volet culturel, et à la promotion des industries culturelles.
L’ambition est d’impulser une politique conséquente d’essor des industries culturelles dans un environnement plus propice permettant aux femmes et aux hommes de culture de vivre de leur métier et de participer au développement du pays. Au programme du festival, des animations culturelles, des conférences-débats, des expositions de photos.
par Demba Coulibaly
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